Conclusion

Dr Jean Michel THURIN

 

Comparaison par apport à la réunion précédente. Celle-ci faisait suite au véritable séisme provoqué par la décision d'inversion de la charge de la preuve de l'information avec :

Ê une réaction d’inquiétude et de défiance pouvant avoir des effets circulaires,

Ê le risque de dégradation de la relation médecin patient en tentant de se garantir par des mesures formelles (signature de formulaires).

Aujourd'hui, il est question de ne pas réduire l'information à ce niveau et d'aller dans le sens de la bonne médecine, de l’art médical, de la déontologie, du contenu.

On été rappelés :

 

Cela n’évitera pas les cas extrêmes, mais cela les réduira. L'information implique 5 temps. 1) dialogue d'information préliminaire à partir de la situation singulière 2) information complémentaire générale (documents) 3) réflexion du patient 4) dialogue avec réponse aux questions et explicitation des points obscurs 5) décision

 

C'est après ce processus qu'intervient le consentement Il existe donc une distinction essentielle entre information et consentement. La place que peut avoir le support dans ce processus se trouve relativisée.   Les Sociétés Savantes vont avoir un rôle essentiel dans l’élaboration des fiches d'information générale avec la recherche d'une certaine homogénéité de forme sans oublier la relecture par les patients. Cette élaboration a aussi un rôle pédagogique   Deux points n'ont pas été ou peu abordés :

 

La FSNSM est prête à assurer un rôle de liaison et d'information interdisciplinaire, notamment par l'intermédiaire de son site SPEMED.