le Livre Blancde la Fédération Française de Psychiatrie |
L'intervention des psychiatres doit être prudente car, si nous ne voulons pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis, je pense préférable de rester en arrière poste pour garder une efficacité liée le plus souvent à la confidentialité comme disait notre regretté Gérard Bles.
Martine Burdet Dubuc
Les maladies, les troubles pour lesquels le patient est demandeur au psychiatre
Vincent Camus
???
Paul Cleirec
Ce n'est pas, ce me semble, directement la qualité des troubles ou des maladies qui fait la justification mais le plus souvent l'échec des recours antérieurs (aides par les proches, puis, par les généralistes). (Il s'agit là d'une version parfois pessimiste mais souvent réaliste du quotidien)
Patrice Duquenne
Il y a des maladies mais elles sont indissociables des sujets qui les portent, elles justifient pleinement l'intervention des psychiatres et même la psychiatrie ne tient son existence que de l'existence des maladies psychiatriques.
A. Fournier
Sincérement oui. Les psychoses, les troubles nécéssitant un apport médico-psychologiques en général.
Christian Richard-Foy
Les urgences ne doivent pas être repertoriées : tout état de souffrance aigue doit amener les psychiatres à intervenir, un trouble de personnalité n'est pas moins grave qu'un état depressif majeur, on a trop souvent vu des patients limites se suicider
Ghizlane Benjelloun
Il me semble qu'intervention des psychiatres signifie ici que les psychiatres examinent, diagnostiquent et traitent un patient contre son gré. Cette supposition entraîne deux remarques : d'une part, la législation actuelle, comme celle qui l'a précédée, ne donne aucun pouvoir aux psychiatres d'hospitaliser quelqu'un contre sa volonté, mais en réserve l'initiative aux proches ou au préfet; d'autre part, une fois la personne hospitalisée, il n'est pas pratiquement impossible de l'amener à accepter des soins, même si elle commence par s'y opposer : il s'agit alors davantage de savoir-faire, que de violence symbolique. Je pense que le psychiatre est en droit de les imposer dans des cas de l'ordre de la mélancolie ou de troubles mentaux voisins; mais l'on retrouve alors la question malaisée de respecter absolument la valeur de la liberté individuelle ou d'estimer que la maladie empêche le sujet de décider librement.
Cf.LANTÉRI-LAURA, G. Psychiatrie in CANTO-SPERBER,M.éd. Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale Paris, P.U.F., 1996, 1214-1220.
Georges Lanteri Laura
On ne va quand même pas mettre 13500 personnes au chômage par les temps qui courent ?
Charles Alezrah
Oui bien sur, les troubles graves de la personnalité(psychoses , névroses)
Brigitte Helen
Oui, chaque fois que les comportements verbaux ou non-verbaux énoncés par une personne font peur à ses interlocuteurs au point ou la personne est confondue avec ses symptômes
Marie-Françoise Livoir Petersen
Dernière mise à jour : lundi 10 juin 2002 20:03:14 Dr Jean-Michel Thurin