le Livre Blanc

de la Fédération Française de Psychiatrie


16. Quels seraient pour vous les meilleurs indicateurs économiques de l’effet des soins en psychiatrie ?



Piege+++....Pas de marqueur economique, plutot des marqueurs qualitatifs (qualité de vie, satisfaction.....)

Vincent Camus

Il faut offrir un prix Nobel au découvreur de la correlation entre le CAC 40 et le taux d'internement

Paul Cleirec

L'économie ne peut rien nous indiquer sinon le coût. N'ayant pas en matière économique pour motif principal ni le profit ni la subsistance mais la demande ou le bien-être (Welfare selon Pigou), il faudrait théoriquement que "nos usagers" s'expriment sur leur satisfactions. Mais n'ayant pas nous-mêmes l'instrument technologique de mesure de la diminution de la souffrance humaine, on peut douter de la pertinence des résultats. Je ne pense pas qu'un indicateur (joli terme, s'il en est de triste mémoire) économique (donc porté à l'économie) puisse devenir juge alors qu'il est parti prenante dans l'élaboration de nos stratégies de soins. C'est à chacun, et aux politiques par délégation, de nous limiter et de porter la responsabilité de cette limitation.

Patrice Duquenne

?? Comment mesurer économiquement l'amélioration ou non de la santé du patient? C'est ça la question?

A. Fournier

Que nous soyons au chomage ou en reconvertion professionnelle

Christian Richard-Foy

Des soins sont nécessaires chaque fois qu'il y a demande; l'hospitalisation s'il y a urgence, les médicaments s'il y a indication et non pour se soulager la conscience

Ghizlane Benjelloun

Je crois que si, à titre de citoyens, nous devons nous préoccuper du coût de la psychiatrie, comme d'ailleurs du coût de l'ensemble de la médecine, en sachant que le total des dépenses se trouve nécessairement limité et toujours payé par les citoyens soumis à l'impôt, et qu'on ne peut y éviter des arbitrages, à titre de psychiatres, nous ne pouvons nous intéresser qu'aux moyens dont la psychiatrie a besoin, et qu'il est politiquement dangereux de mélanger les deux points de vue. Quant à la place de nos patients dans la vie économique actuelle, il faudrait avoir une naïveté teintée de cynisme et croire à l'imminence du plein emploi pour en parler sérieusement...

Georges Lanteri Laura

La diminution de la consommation des psychotropes, et du nombre de patients hospitalisés, notamment au long cours. Les arrêts de travail pour troubles mentaux mis en exergue par l'OMS dépendent en fait de bien d'autres facteurs que les soins.

Charles Alezrah

Moins de violences , plus de débats ouverts et contradictoires, plus de confrontations d'idées , plus d'expression .........Plus de prise de conscience dans les écoles sur les grands sujets de société. Actuellement le débat est confisqué par le recours intensif aux experts -nouveaux savants !

Brigitte Helen

Il n'y en a pas

Marie-Françoise Livoir Petersen


Dernière mise à jour : mercredi 12 juin 2002 9:30:29

Dr Jean-Michel Thurin