ࡱ> TVS9 =bjbj ^U9l2  42*t p*r*r*r*r*r*r*$e, .B* * *   p* p*fD(0p* I22b t)$p**0*)//p*22Pour lorganisation dune manifestation Paris, en mars ou au dbut avril 2002, en dfense de lexistence de la psychiatrie, des lois qui la fondent, en dfense du droit de nos patients tous les soins qui leurs sont ncessaires, en dfense de ces dizaines de milliers dadultes et denfants malades et/ou handicapes, sans solution, privs de soins et de place dans les hpitaux ou dans les tablissements spcialiss qui leur sont ncessaires. Des faits, chaque jour, viennent confirmer la chronique de la disparition annonce de la psychiatrie et de labandon de ses malades Cest notre spcialit toute entire qui est en train de disparatre. Lannonce de sa disparition sest faite sous plusieurs formes, en plusieurs temps. Il y a eu en juillet dernier le rapport Piel Roelandt qui promettait entre autre de raser ou dabandonner tous les CHS dici 10 ans. Il y avait eu, 3 mois auparavant, en avril, lannonce, par le ministre dlgu la Sant lui-mme, de toutes les orientations qui allaient apparatre ensuite dans ce rapport. Il y a eu en novembre dernier, lexpos au conseil des ministres, du plan Kouchner de sant mentale qui dtaille sur les deux annes venir, quel rythme le ministre compte avancer dans la mise en place de cette politique dite de sant mentale, sense dboucher aprs les lections sur une grande loi cadre. Le langage de ce plan Kouchner de novembre est plus conforme au langage auquel on peut sattendre proximit dlections que le langage du rapport Piel Roelandt qui est lui, de lavis de presque tous les confrres qui en ont entrepris la lecture, quasiment provocateur. Mais lorientation est exactement la mme et le danger pour nos malades aussi important. Et puis surtout, il y a ces faits qui chaque jour, viennent confirmer la chronique de la disparition annonce de la psychiatrie et de labandon de ses malades. Un systme au bord de lclatement et du point de rupture Ainsi cette confrence de presse des psychiatres des secteurs parisiens de la SOMEPSY (Socit mdicale des psychiatres des hpitaux de secteurs de Paris) le 14 janvier dernier. Y participaient, entre autres, les docteurs C. Bonnet, G.Vidon, N. Skurnik, Contejean et Caroli. 1742 lits parisiens, ont t supprims entre 1989 et 2000. 10% des effectifs soignants ont disparu en 5 ans. La mise en place des 35 heures venant encore aggraver ce constat. Nos confrres ont parl de systme au bord de lclatement, du point de rupture; ils ont plaid pour les malades qui sont jets la rue par ce cours liquidateur, crant sur la capitale une situation lamricaine. Ils ont soulign que le samu social de Paris avait comptabilis 4,4% de schizophrnes dans la population des sans abris en errance, alors quil est de 1% dans la population gnrale. Presque un psychiatre sur deux aura disparu en 2020 Toutes les projections dans lavenir de M. Kouchner, (de ses rapports, de ses conseillers, de lui mme comme de ses rapporteurs) annoncent que le pire est venir, que le nombre de psychiatres en France passera de 13 000 aujourdhui 8 000 en 2020 et, cela est rpt sur tous les tons, dans tous les mdias, la France est le pays o le taux de psychiatres est le plus important dEurope. Toutes leurs projections saccordent sur ce chiffre de 8 000 en 2020 qui correspond au nombre actuel des psychiatres hospitaliers augment des 6 700 postes actuellement non pourvus. Ainsi dici 20 ans il ny aurait pas un poste budgtaire de psychiatre public de cr, et en plus, les psychiatres libraux seraient amens disparatre alors que dj aujourdhui, ceux qui partent la retraite ne sont plus remplacs et que les dlais dattente pour un premier rendez-vous en libral avoisinent plusieurs mois dans quasiment toutes les rgions. Le Monde: Les malades mentaux et les psychotiques lourds placs dabord en prison, lieu qui pallie aujourdhui linsuffisance de ces structures hospitalires adaptes Le dernier week-end de janvier, la presse a fait tat dun drame qui stait pass Gradignan (Gironde) en mars 2001, mais qui avait t tenu secret depuis. Un dtenu, incarcr alors quil tait dj connu auparavant comme dlirant pouvant devenir dangereux du fait de sa pathologie, a assassin dans sa cellule son codtenu. Comme le dit Le MondeComme des centaines de malades mentaux et de psychotiques lourds, il a ainsi t plac dabord en prison, lieu qui pallie aujourdhui linsuffisance de structures hospitalires adaptes pour ces pathologies. Ce malade psychiatrique navait en fait plus accs ses droits de malades pouvant tre hospitalis et soign parce quil avait t dclar accessible une sanction pnale. Ce drame confirme hlas, quau fur et mesure que les hpitaux perdent avec les fermetures de lits, toute possibilit dhospitaliser les malades qui en ont besoin, ceux-ci, abandonns la rue, sans soins, finissent incarcrs ds quils se font remarquer. Labandon des malades Cet abandon des malades qui va donc se gnraliser, nous avons le devoir de nous y opposer. Personne ne comprend en effet que les rapporteurs du ministre dlgu la sant aient demand labrogation de la loi de 1990, qui, mme dforme, est ce qui reste encore de la loi de 1838. Personne ne comprend quils aient confirm leur entreprise en dclarant dans Libration en juillet 2001: Si le malade est dangereux pour les autres cela relve de la police. Personne ne comprend que M. Kouchner nait pas dmenti. Mais tout le monde le constate: cette politique de sant mentale a des consquences gravissimes auxquelles la presse na pas eu accs pendant presque un an. Cest llan de 1789, ce sont les Pinel et les Esquirol qui ont libr les malades de leurs chanes en les faisant considrer comme malades. Comment une politique de sant mentale pourrait-elle tre lgitime si elle tend nous ramener 2 sicles en arrire aux temps o, justement la psychiatrie nexistait pas encore comme discipline mdicale? Quel acharnement contre les soi-disant grandes concentrations asilaires! Personne ne comprend cet acharnement contre lexistence de ces soi-disant grandes concentrations asilaires que seraient devenus, selon le ministre, les hpitaux psychiatriques dont les quipes ont obtenu, et les moyens de leur humanisation hospitalire et ceux qui devaient leur permettre de pratiquer une psychiatrie plus ouverte. Aujourdhui tout le monde court aprs un lit pour ce malade plus urgent encore hospitaliser que cet autre qui devra quitter le sien avant mme davoir t suffisamment consolid頻 psychiquement. Tout cela na plus de sens humain, de mme quil nest pas humain de gaspiller autant dnergie et dargent au chronomtrage statistique du temps que met chaque professionnel pour poser une perfusion ou couter un malade de manire fortuite ou rptitive. Maltraitance dEtat Que penser dune socit qui ne peut plus mettre en scurit les malades en danger? Que penser dune socit o, faute de place en internat relevant de la protection judiciaire de la jeunesse, mais aussi faute de places en internats thrapeutiques et en internats mdico-ducatifs, des juges denfants en arrivent, devant limpuissance laquelle ils sont obligs de se plier, parler de maltraitance dEtat? Des milliers denfants sans solution, malades et/ou handicaps remis leur famille Nest-il pas temps de prendre la dfense de ces patients dont les pathologies sexpriment sur des annes ou parfois hlas sur une vie, de ces malades chroniques et/ou handicaps, (et trop souvent de ces enfants) en grande souffrance et que cette politique abandonne leurs familles, en empchant leur accs aux filires de soins qui leurs sont ncessaires? Ne sommes-nous pas en train de voir se dvelopper, une vritable idologie de lintgration dans les structures non spcialises, ordinaires, non discriminantes etc.? Faire un diagnostic serait-il dj pour les pouvoirs publics une discrimination? Nest ce pas au nom de cette politiqueofficielle de sant mentale, quentre autres des dizaines de milliers denfants (en grande souffrance psychique, autistes, handicaps, polyhandicaps, multihandicaps) se retrouvent aujourdhui, sans solution, sans soins et sans place aucune dans les tablissements mdicaux ou mdico-sociaux qui leurs sont ncessaires (et, cela va sans dire, galement privs de leur droit linstruction publique et lducation adapte laquelle tous ont pourtant aussi droit)? Et loppos de cette politique qui consiste se voiler la face, ne pas voir ceux quil ne faudrait surtout pas discriminer, ny a-t-il pas pour ceux que lon ne peut plus ignorer quand ils ont des comportements dlictueux ou dangereux pour les autres la prison? 300 signatures sont t recueillies sur lappel qui a fait suite lintervention faite le 20 octobre dernier aux Assises Nationales de Dfense de lHpital. (Non au plan Piel Roelandt Kouchner) Parmi celles-ci celles de 90 infirmiers et autres personnels mdicaux du Vinatier Lyon et 91 du CHS de St Yli Dole et aussi un certain nombre de parents de malades psychiatriques et de militants dassociation de dfense des personnes handicapes. Dans le mme temps nous apprenons que de nombreux CHS sont en grve propos des 35 heures qui aggravent encore plus la pnurie de personnels dans les services. Devant ce constat, les confrres et les responsables dassociations de familles de patients ou dhandicaps, soussigns vous soumettent cette proposition quils adressent aussi tous les psychiatres hospitaliers, libraux et de secteur, aux syndicats de psychiatres, aux personnels des hpitaux et des secteurs, leurs syndicats, aux malades, et/ou leur familles, leurs associations, la population. Nest-il pas temps de nous adresser lopinion publique? Ne devrions-nous pas organiser, par exemple Matignon, une manifestation nationale? Il sagit de dfendre lexistence mme de la psychiatrie comme discipline mdicale. Il sagit de sauvegarder les lois qui fondent lexistence mme de la psychiatrie. Il sagit de mettre un terme aux restructurations, aux fermetures de lits, la baisse des effectifs aggrave encore par la RTT. Il sagit de dfendre le droit de chacun des malades psychiatriques tre hospitalis lorsquil doit ltre. Il sagit de dfendre tous les moyens matriels et humains qui sont ncessaires pour soigner. Il sagit de ne plus accepter que des milliers denfants ou dadultes, malades et/ou handicaps, soient considrs comme sans solution. 112 premiers signataires (au 9 mars 2002): Pr B. Golse, professeur de psychiatrie de lenfant Pr M. Basquin, professeur de psychiatrie de lenfant - Dr Roger Salbreux, psychiatre - M. Charrier, responsable de l Association du 95 pour la dfense de la scurit sociale et des personnes handicapes - Dr Alain Haddad , psychiatre, Paris - M. Francis Roque, Prsident de lAssociation de dfense des polyhandicaps (66740)- Dr Pierre Rivire, psychiatre, Paris - Dr Marc Hayat, psychiatre, Paris - Dr Annie Baratgin, psychiatre Paris M. Jean P. Verot, inf. 91 Dr J. F. Katz, psychiatre, St Brieuc Dr C David, psychiatre, Avignon Dr E. Kosadinos, psychiatre, Moisselles Dr A. Gauvain-Picard, psychiatre, Paris Dr P. Cristofari, psychiatre, Hyres Dr M. Chevrelot, psychiatre, St Egrve D. Bazin, psychologue, Lyon H. Galy, militant pour les droits des handicaps, Grenoble L. Frison, orthophoniste, Isre A. Bouch, orthoph. Htal Maison Blanche S. Poigwant, duc. Chef, Htal M. B. C. Gury, psychologue, Htal M. B. L. de Riverpe, psychologue, Htal. M. B. S. Aubert, assist. De service social, Htal. M. B. - F. Selmi, psychomotricienne, Htal. M. B. - M. Trost , inf. psy. Htal M.B. M. Dalphin, psychologue, psychologue, Htal M. B. K. Parrigny, mdecin attach, Htal M.B. V. Esnault, orthophoniste, Htal M.B. J. Cristina, psychiatre attach, Htal M. B. N. Lanoes, secrtaire md. Htal Maison Blanche - S. Faucher, cadre ISP, Clermont dOise - F. Imiela, surveillant chef, Clermont dOise M. Dubost, cadre ISP, Clermont dOise P. Ranon, cadre infirmier formateur, IFSI Clermont dOise E. Vella, cadre ISP, IFSI, Clermont dOise - M. Wiard, cadre ISP, IFSI, Clermont dOise Dr M. Berretta, psychiatre, Paris - J. Cuypers, C. Alexandre, F. Denamur, infirm. Oise M.C. Bled, psychologue, Paris B. Savin, psychologue, Oise M. Dolhan, psychologue, Paris C. Bonnaud Assistante sociale, 60 Fitzjames M. Prou, psychologue, La Roche sur Yon M. Caugant, psychologue, La Roche sur Yon C. Pouclet, psychologue La Roche sur Yon Dr C. Poissonnet, psychiatre La Roche sur Yon Dr C. Botherel, psychiatre La Roche sur Yon Dr C. Jaur psychiatre, La Roche sur Yon Dr M. Burdet Dubuc, psychiatre 94 A. Carillo, infirmier, Paris, J. Boudon, A.S. 75 J.L. Brousse, cadre infirmier, 75 Dr N. Beer psychiatre 75 B. Stevers, A.S. 75 A.M. Nicaise, infirm. 75 S. Beridel, secrt. , V. Bailleuil, infirm. D. Leroy, psychologue, E. Demais, secrt., V. Saferis, psychologue, S. Jerusalem, AS , F. Royer, infirm. E. Alliot, infirm. Paris - Dr C. Leger psychiatre PH CH Moisselles Dr C. Bellevergue, psychiatre PH CH Moisselles et 33 salaris du CH de Moisselles: (infirm. , techiciens labo, IDE, Inf. psy, aides soignant(e)s, aide labo, aide de pharmacie, secrtaire, contractuels- Dr A. Rgi, psychiatre, Millau Dr J.L. Rgi, psychiatre, Millau J. Berthault, ISP Dole Jura Cartant M. IDE Jura Lebeaud, AS Jura D. Petot, OPQ Jura C. Bouvard, AS, Jura Bouillon A., IDE, Jura C. Caty, MO, Jura E. Page, ASH, Jura, soit le Bureau de lUnion Syndicale Dpartementale de la Sant CGT du Jura. Nous pensons que cest tout de suite quil faut fdrer toutes les forces, toutes les nergies, pour rsister. NOM PRENOM ADRESSE PROFESSION TEL:FAX Email Le temps presse, crivez-nous, donnez-nous votre avis, dites-nous ce que vous en pensez. Parlez-en autour de vous, faites dupliquer cet appel. Signez-le vous aussi si vous tes daccord et noubliez pas de nous en adresser un double avec vos remarques ou vos suggestions. Adresser vos courriers et la ptition signe ladresse suivante: Dr Pierre Rivire 16 impasse Paul Armangot, 94400 Vitry (port. 06 83 10 52 58 fax 01 46 82 73 01) (merci encore ceux qui le peuvent de lui adresser des timbres pour laffranchissement) MNOQeU ^ u n p =UGHI sŻŻŻಫ}ttCJOJQJ^J56CJOJQJ\]^J5CJOJQJ\^JCJOJQJ^J6OJQJ]^J OJQJ^JCJOJQJ^J6CJOJQJ] CJOJQJ5CJOJQJ\5CJOJQJ\5OJQJ\56OJQJ\]56CJ OJQJ\]-MNOn o p ] h]^h h]^h h]^h h]^h$a$ 8]^8  $]+ $$d%d&d'dNOPQ]=GHI;Vg $h]^ha$ $h]^ha$] h]^h h]^h$a$$a$uD"jABC_`a!!!^!_!`! ###(#6#Q#W#a#g#y####$$$T&_&&&&''\)])**۾۵۵۾۾۾۾۾۾۾۾۾۵ⵝ5CJOJQJ\^JCJ6CJOJQJ]^J5CJOJQJ\^JCJOJQJ^J6OJQJ]^JCJOJQJ^J5OJQJ\^J OJQJ^JCJOJQJ^J6CJOJQJ]^JCJOJQJ^J7gh@ABCDEF^_`a!!!!/!$a$ h]^h h]^h$a$$a$ $h]^ha$/!]!^!_!`!&&&&\)])**M*k*******x^x & F  `$ & F  `a$$ ^ a$ h]^h h]^h$a$$a$*L*****n+++.../.q:r::::n;<<<&='===Ǹ|pd[p[pdCJOJQJ^J6CJOJQJ]^J5CJOJQJ\^J56CJOJQJ\]^JCJOJQJ^JCJOJQJ^J56CJOJQJ\]^J5CJOJQJ\^J56CJ OJQJ\]^J56OJQJ\]^J OJQJ^JCJOJQJ^J5OJQJ\^J5CJOJQJ\^J 5CJ\*5+n++++++6,,-..q:r::: $ ]a$$  a$$a$3$ & F 0$d%d&d'dNOPQ`0a$$h^ha$$h^ha$:g;h;i;j;k;l;m;n;<<'==$a$$a$&$$d%d&d'dNOPQa$#$d%d&d'dNOPQ ,1h. 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