COMITE D’INTERFACE PSYCHIATRIE

 

 

Compte rendu de la réunion du 4 Février 2002

 

 

 

Membres présents  : F. CASADEBAIG, B. ESCAIG, J. GARRABE, P. NEVEU , J.P. OLIE, M.F. POIRIER, J.M. THURIN

Absents excusés : M. BOTBOL, Mme DRAY

Egalement présente : Mme NOLAIS

 

Membres  absents : J.F. ALLILAIRE, F. CHAPIREAU, J.M. DANION, Ph. JEAMMET, L. MALLET , Ph. MAZET , J.M. DANION,

 

Désignation d’un secrétaire de séance : J.M. THURIN

 

JM. THURIN demande au Comité d’excuser Mme Dray, en arrêt maladie. C’est l’occasion de rappeler les conclusions de la réunion des coordonnateurs des Comités d’Interface qui ont souligné l’absence générale de moyens dont souffrent les CI. Le pôle administratif est très insuffisamment doté, en regard de la charge que représente l’accompagnement des 26 Comités. Le CI s’associe au message des coordonnateurs et alerte le DG pour que des moyens complémentaires soient rapidement octroyés.

 

1 - Approbation du compte rendu de la réunion du 7 Novembre 2001 

Transmis par JM. THURIN ce jour et communiqué aux membres présents

 

2 - Présence de M. Jean-Luc MARTINOT (Membre de l’Intercommission Psychiatrie)

M. MARTINOT participe à la réunion à la demande de la Présidente de l’intercommission Psychiatrie

il communique  les informations suivantes  : fruit des efforts du CI, de l’UNAFAM et de quelques autres certains résultats ont été obtenus :

Au titre de l’année 2001, 2 chargés de recherche recrutés (dont un sociologue),

Au titre de l’année 2002,

-       ouverture au recrutement de 3 postes de chercheurs

-       création de 2 équipes mixtes (Neuropsychologie (F. Eustache) - Imagerie et psychiatrie (JL. Martinot)

-       rapport de prospective en cours de validation

-       l’Intercommission a souligné l’intérêt des réunions interfaces. Elle souhaite qu’elles soient largement ouvertes aux jeunes

 

JP Olié demande que chacun réfléchisse comment, à l’intérieur de la discipline, mieux épauler JM. Thurin. On est là pour booster l’intercommission. Le problème de l’implication des membres du CI est posé. Jean Garrabé se demande si les comités d’interface sont plutôt l’occasion de recueillir des informations ou de construire des actions.

 

Jean-Michel Thurin considère qu’il existe pas mal d’éléments assez décourageants qui tiennent pour une grande part au mode de fonctionnement de l’Inserm (trop cloisonné, rigide, ne s’appuyant pas suffisamment sur les possibilités d’implication dynamique des professionnels de santé, accumulant des rapports sans les mettre en œuvre ou des actions sans les suivre (cf. séminaire technique 1979 sur la recherche clinique en psychiatrie, rapport Kordon, missions des comités d’interface, etc.). Il existe aussi des éléments encourageants qui montrent malgré cette carence une meilleure sensibilisation du milieu psychiatrique à la recherche et la réussite des actions menées « à la marge » , avec le soutien institutionnel et logistique de l’Inserm (Psydoc-France, lgroupes thématisés de travail, réunions conjointes). Quels résultats potentiels si une véritable convergence d’objectifs pouvait un jour se mettre en œuvre !

 

P. Moron regrette également vivement l’absence  de transparence et de communication. Il faut absolument que la FFP sache tout ce qui se passe au niveau de l’Inserm concernant la psychiatrie. Il existe un véritable problème de communication. On ne sait rien par exemple sur l’expertise collective sur la santé mentale de l’enfant. L’intercommission a fait un rapport de perspective sur la recherche en psychiatrie. Il aurait du être déjà communiqué au moins en interne et le CI sollicité pour y contribuer. Qui décide de la stratégie au niveau de la diffusion ? Cela doit être un principe que l’intercommission informe le comité d’interface. On ne peut d’ailleurs que rappeler l’effet malencontreux de la consigne de l’ancien DG d’interdire au membres des IC de participer aux CI, de même que la difficulté dans le temps de la construction du site Internet de l’INSERM, alors qu’une opérationalisation des liaisons avec les CI a été proposée par JM. Thurin il y a déjà plus de 3 ans ! J. Garrabé souhaite avoir connaissance très rapidement du rapport de prospective de l’Intercommission pour qu’il puisse être utilisé dans le cadre du chapitre du Livre blanc sur la recherche, déjà pratiquement rédigé.

 

 

L’identification des actions de recherche (réalisées et en cours ...) serait intéressante pour le CI et au delà pour l’INSERM pour palier au cloisonnement (Appel d’offres séparés) et à l’éclatement des acteurs de la recherche (DGS, Organismes de Recherche, Conseils Régionaux, etc.). Ce principe est d’ores et déjà retenu et mis en œuvre pour la réalisation du chapitre du Livre blanc consacré à la recherche. C’est un processus lourd qui demande la participation des principaux acteurs, qui ne répondent pas toujours facilement aux sollicitations qui leur sont faites.

Il est possible de concevoir différents niveaux de diffusion de l’information par Psydoc-France qui est déjà organisé sur ce mode dans d’autres domaines : un secteur à accès limité (ouvert au CI et à l’intercommission par exemple) et un secteur de diffusion large (appels d’offres, informations scientifiques et institutionnelles, en relais avec Inserm Actualités et le site de l’Inserm).

 

 

3 - Présence de Marie-France KULCZEWSKI (INSERM – Département de l’Information et de la Communication)

Le DISC instaure une politique de communication avec le secteur associatif et particulièrement en liaison avec les patients.

Dans le cadre de l’Union Nationale de Prévention du Suicide (UNPS), M. BRECHOT participera le 5 Février 2002 de à la table ronde inaugurale.

F. Casadebaig et P. Moron font partie du Groupe d’Etude et de Prévention du Suicide (GEPS). Le GEPS va avoir un soutien de la DGS et est en cours d’installation de son site Internet sur Psydoc-France. Se situe en articulation avec l’UNPS, mais en indépendance. L’UNPS est une union d’associations, en particulier d’usagers. Contrairement à ce que l’on dit, il existe un certain nombre de bonnes études sur le suicide. F. Casadebaig vien de faire une étude sur le suicide des personnes âgées et au sein des maisons de retraite.  Comment développer les liens avec les associations d’usagers ? Réunir les associations de patients autour des résultats de l’expertise collective.

Ô Mise en garde du CI sur le manque d’indépendance de certaines associations soutenues par les laboratoires, les sectes présentées comme des associations d’usagers, et les associations à la structuration non mature.

Pour JP. Olié, cette discussion marque l’éclatement des interventions et le peu de relations entre les différents intervenants. Répertorier les recherches en cours ces dernières années sur le suicide, quelque soit leur financement. Suivre systématiquement les initiatives de la MIRE, de la MILDT, des Conseils régionaux, PHRC et faire une synthèse par thème.

 

 

4 – Préparation de la réunion scientifique pluridisciplinaire en 2003

- « La mémoire ;  développement et physiopathologies » , avec les CI Neurosciences,  Pédiatrie, Imagerie, Génétique. Responsable : Ph. Mazet

Représentants proposés par le CI Pédiatrie : Patrick Berquin (Amiens), Bernard Golse (St- Vincent de Paul, Paris). Représentants proposés par le CI Imagerie (à confirmer): D. Dormont, M. Steinling, Mme Chiron, M. Allard, Mme Prunier.

       Ph. MAZET étant absent, seule une date est prise : vendredi 14 Mars 2003 – Paris/ Carré des Sciences (à réserver)

 

5 - Actions

A - « Stress et Immunité » : suites du colloque pluridisciplinaire d’octobre 1999, avec les CI Neurosciences, Pathologie infectieuse, Cardiologie, Rhumatologie, Endocrinologie, Dermatologie, Médecine générale, Anesthésie et Réanimation

3 étapes :

1. 1er colloque « Stress et immunité » 1999. Clinique, physiopathologie (essentiellement de l’axe HPA), thérapeutique.

2. publication ouvrage « Stress, pathologies et immunité » (Edition Flammarion – Parution octobre 2002). Colloque 99 élargi à de nouvelles disciplines.

3. 2ème colloque 2 et 3 Décembre 2002 – Paris/ Carré des Sciences (à réserver), avec 3 parties :

-       Introduction avec rappel de physiologie

-       chacune des disciplines prend un exemple

-        qu’est-ce qui est en commun ? recherche de protocoles expérimentaux avec mise en place de cohortes concernant l’impact du stress.

Le nombre de marqueurs est important. Il va être limité sur une pathologie. Comment passer au delà de l’anecdote ?

Prochaine réunion : 5 mars à 10h00

 

B - Groupe de travail « Psychiatrie, Neuropsychologie et maladies métaboliques » ; une première réunion le 18 Janvier 2001. Il s’agissait d’une prise de contact des membres du groupe. Un élargissement à d’autres experts est en cours. Prochaine réunion : Mercredi 13 Mars 2002 à 9h30

 

C - « Du ‘‘bon usage’’ des diagnostics génétiques » (Réunion scientifique pluridisciplinaire :  26-27 Janvier 2001 à Paris). Réflexion au niveau de la Psychiatrie.

J. Garrabé en avait parlé avec Mr Fellouz, qui est prêt à ce que l’on fasse un état des lieux.

JP. Olié pense qu’un travail est nécessaire pour poser en particulier la question suivante : « Quelles sont les questions qui peuvent naître chez un enfant que l’on amène chez le psychiatre et chez lequel on va faire un prélèvement ? Quelle réponse va-t-on donner aux parents ? » A noter un mouvement actuel pour transformer les recherches en enquêtes.

Thème retenu : « Génétique et Psychiatrie -  Aspects éthiques »

Comité d’Organisation : J. GARRABE, M.F. POIRIER, Ph. MAZET, N. CHABANNE

 

D - Autre proposition : organiser une journée sur la recherche en psychiatrie tous les deux ans, ayant aussi une fonction d’évaluation.

 

 

 

 

 

6 - Informations diverses

A. Expertises collectives :

1/ « Santé mentale de l’enfant et de l’adolescent – Responsable : Mme ETIEMBLE. Cette expertise est terminée

 

2/ « Evaluation des Psychothérapies »

-       1ère réunion à l’Inserm, sous la présidence de Mme Etiemble avec des représentants de l’IC (MC. Mouren-Simeoni, JL. Martinot) , du CI (JM. Thurin), de l’animation de la recherche (Mmes J. Delbecq et S.  Ledoux)  : définition des bases de l’expertise, existence d’une bibliographie, composition du groupe d’experts

 

-        2ème  Réunion DGS-ANAES-INSERM sur les psychothérapies (J.M. Thurin)

positionnement de l’INSERM : se centrer sur la littérature internationale

positionnement de l’ANAES : établir un état des lieux des pratiques de psychothérapie en France

 

Actuellement Expertise à l’état de plan

 

B. Le CINP (Collegium International de Neuro pharmacologie) se tiendra en 2004 à Paris sous la présidence de JP. Olié. Possibilité de proposer symposium.

 

 

 

7 - Date pour la prochaine réunion : Lundi 10 Juin 2002 à 10h