Compte rendu de la réunion du Comité dInterface du 27 Novembre 1995
Présents :
, Alpérovitch, Brice, Dray, Jeammet, Marchais, Moron, Olié, Scotto, Stoleru, Thurin,
JC. Scotto - Il faudrait que lordre du jour soit préparé auparavant et adressé aux participants.
Discussion sur les DEA
Il serait peut-être urgent de diffuser linformation sur ce qui se prépare ou est déjà décidé concernant les DEA.
Comme chercheur statutaire, S. Stoleru regrettait de ne pas pouvoir encadrer des DEA.
A propos de l'HDR - Comment a-t-on évalué les conséquences deffectuer des travaux de recherche.
Quels sont les conseils qui pourraient être donnés à des services qui natteindraient pas cette masse critique ?
JC. Scotto - nous nous sommes réunis sur la promotion de la recherche clinique en psychiatrie. Cest à partir de là que nous sommes amenés à discuter.
A. Alpérovitch - Lenseignement est pris en compte dans le déroulement de carrière des chercheurs
Ph. Jeammet - Inversement, il leur est demandé de ne pas trop en faire : un DEA - un HDR
ce qui est notablement insuffisant dans notre domaine.
JP. Olié - Lactivité des hospitalo universitaires est aussi évaluée par le nombre des DEA et des thèses et la question qui est posée est la masse critique pour les HDR.
Le nombre serait 3-4 HDR pour le basique ; 7-8 pour le top
Si les DEA et terrains de stage impliquent quil y ait un nombre minimum de chercheurs, la question qui se pose est de dire combien nous sommes préoccupés de voir continuer la recherche clinique et de voir comment des services ou des réseaux de services pourraient coopérer
Un réseau de laboratoires et de services pourrait se constituer et entrer alors dans la circulaire. Sinon cela revient à confier le monopole à deux trois services.
Quelles sont les conditions dapplication de cette circulaire ?
A. Alpérovitch - Ce qui est derrière reste une diminution. Donc, il restera un ratio
Les DEA sont destinés à faire des thèses et des chercheurs. Dans les Commissions, cela forme des doctorants destinés à faire de la recherche.
J.C. Scotto - Nous avons le souci de préserver que les hospitalo universitaire puissent passer par une formation qui ne soit pas isolée de la clinique.
Ph. Jeammet - Sil ny a pas des chercheurs qui fassent le lien avec la clinique, on va aller vers une impasse. Le même problème se pose pour les chirurgiens.
S. Stoleru - Il ne faudrait pas quil y ait lidée de purs chercheurs. Souhaite faire bénéficier des cliniciens de lacquisition des connaissances sur les protocoles mais ne se reconnaîtrait pas dans un fonctionnement de " pur chercheur " isolé de la clinique.
Ph. Jeammet - Le problème est que le recrutement actuel se pose par rapport à des personnes formées séparément à la clinique. Actuellement, il nest plus possible de tenir tous les rôles, mais il faut envisager les coopérations.
JP Olié - La question la plus urgente par rapport à la circulaire est de savoir comment elle peut être la moins dommageable possible.
> Un Bureau consacré à cette question
P. Moron - Il y a sans arrêt une tendance qui reparaît à lINSERM pour assimiler la psychiatrie aux neurosciences. On ne sait plus où on est actuellement. De tout temps lINSERM nous délègue quelquun des neurosciences.
Brice - Les neurosciences sont extrêmement diverses dans leurs approches. Il peut y avoir de multiples connexions.
Ph. Jeammet - La psychiatrie est menacée dans son identité parce quelle est tiraillée entre le psychosocial et les neurosciences. Est-ce quil va y avoir une séparation ?
JM Thurin - Par rapport au neurosciences - identité/psychiatrie mais également relations et articulations souhaitées.
Brice - La psychiatrie nest pas représentée dans le colloque des neurosciences et cela parait normal quelle puisse lêtre.
JC. Scotto - Nous navons pas déquipe qui soit complètement dans le club des neurosciences.
Brice - La lettre des Neurosciences - une réunion conjointe psychiatres/neurosciences.
Passer en revue quelques coopérations actuelles.
Proposer des réseaux de recherche clinique dans le domaine des pathologies Alzheimer.
JM Thurin - Rappelle le colloque "Modèles pour le psychisme" (1990. Eshel) qui a réuni psychiatres et praticiens des neurosciences. Une double nécessité : approche par "niveaux" et référence aux "modèles". C'est indispensable si l'on veut éviter de fausses rencontres : les objets d'étude sont fondamentalement différents et les passages périlleux.
JP Olié - Une journée où il faudrait que chacun choisisse ce qui pourrait être intéressant pour les autres. Neuropsychologie, imagerie, faits biologiques, antidépresseurs, privations de sommeil. Confronter des impasses méthodologiques ou des problèmes spécifiques.
Recherches cliniques sur les schizophrénies.
P. Marchais - Il existe des problèmes fondamentaux de méthodologie.
Alpérovitch - Autre thème ; les troubles cognitifs de la sclérose en plaque. La méthode dapproche et la génération dhypothèses ne sont pas les mêmes.
JC. Scotto - Envisager une réunion avec les 2 comités dans leur ensemble, mais pas monothématique.
JP. Olié - Trouver 2-3 pôles dinterface.
1/2 journée sur la neuropsychologie
- démence Alzheimer
- dépression ; schizophrénie ; Parkinson.
- génétique
Prochain comité : - 9h30 - 11 h : psychiatrie
- 11 h - 13 h : neurosciences
Rencontre avec les Intercommissions.
L. Dray - Présenter le 10 janvier, au cours d'une rencontres avec les Intercommissions, les priorités de recherche définies par les Comités dInterface. Présentation des objectifs du CI en 5 mn avec 2 transparents.
Quels sont les thèmes prioritaires pour la psychiatrie ?
- 3 représentants des 6 Intercommissions
- 2 représentants des 12 Comités dinterface.
Au sein de la Commission 10, un rapport a été demandé à Olié pour la prospective.
JC. Scotto - Tout effort de recherche en psychiatrie implique un angle dapproche clinique.
JP. Olié - Est-ce quil faut quon les définisse comme ce qui est prioritaire ou stratégiquement prioritaire ?
A. Alpérovitch - Envoyer un message qui sarticule sur quelque chose en voie daboutissement
-> réunion de finalisation : mercredi 3 janvier 10 h à 11 h 30
JM. Thurin