1989
B. BENSMAIL Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine, 25000 CONSTANTINE (Algérie)
Y. MERDJI même adresse
N. BENLATRECHE " "
Evaluer et apprécier le type de demandes en soins psychiatriques en émanant des services médico-chirurgicaux du CHU de Constantine.
Identifier les services les plus demandeurs et les motivations réelles des appels.
Organiser et développer la psychiatrie de liaison au CHU de Constantine.
Enquête portant sur les appels inter-services réceptionnés par le Médecin de garde de la Clinique de Psychiatrie et provenant des divers services médico-chirurgicaux du CHU de Constantine.
Durée : 01 année (avril 1988 - avril 1989).
Fiche-questionnaire de 14 items.
67 appels enregistrés concernant 62 malades (05 patients ayant été revus une seconde fois).
Taux de demandes infime : en moyenne 1,3 appels / semaine pour un CHU comptant 25 services d'hospitalisation, plus de 1600 lits et près de 60.000 admissions / an.
Paradoxalement, les services qui sollicitent le moins l'aide du Psychiatre sont ceux où précisément les répercussions psychologiques et psychiatriques sont le plus fréquemment observées : Pédiatrie, Dermatologie, Cancérologie, Pneumophtysiologie, ...
A travers l'appel, c'est souvent le transfert en Psychiatrie d'un patient qui perturbe peu ou prou la discipline interne du service qui est implicitement recherchée.
Psychiatrie de Liaison - Services médico-chirurgicaux - Confrontation Psychiatre-Somaticien
Comptes rendus du Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française, LXXXVIIe session, Montréal, 3-9 juillet 1989, 277-288, Ed. Masson.
1988-1989
1991-1992
M. BOUDEF Serv. Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie, Hôpital Psychiatrique Razi, 23000 ANNABA (Algérie), Tél 84.97.50
Après l'indication opératoire (sous CEC) par le cardiologue, les patients subissent des tests psychologiques (MMPI, Rorschach).
Un entretien psychiatrique aura lieu à deux reprises (T1 en soins intensifs post-opératoires et T2 un mois après la sortie).
Le but est de recenser et quantifier les éventuels accidents psychiatriques qui surviennent au décours de ce type d'intervention chirurgicale.
Une anamnèse minutieuse permettra de rechercher des facteurs psycho-sociaux qui peuvent être prépondérants dans le déclenchement de ces troubles psychiques.
Enfin, une comparaison avec les travaux étrangers aura comme but d'identifier, s'il y a lieu, des particularités cliniques ou évolutives en Algérie.
Sur les 54 cas inclus dans l'étude, 11 ont présenté des troubles psychiatriques post-opératoires, soit une fréquence de 17%.
Dans 8 cas, les troubles ont été précoces, par contre les 3 autres cas ont été tardifs.
Les troubles précoces sont de nature psychotique aigue dominée par les troubles de la conscience et émergence de thèmes dépressifs et persécutoires.
Les troubles tardifs sont de nature psycho-névrotique différant significativement (P 0,01) en ce qui concerne les antécédents chirurgicaux, ainsi que la gravité de l'atteinte cardiaque.
Enfin, la fréquence des troubles se situe en position médiane par rapport aux travaux étrangers.
Troubles psychiatriques - Chirurgie cardiaque - Circulation extracorporelle - Test de Rorschach
1992 - en cours
P. BOVET DUPA, 18 av de Sévelin, 1004 LAUSANNE (Suisse) Tél (41-21) 626.13.26
A. CORBOZ-WARNERY CEF, Hôpital de Cery, 1008 PRILLY (Suisse)
J. DARWISH DAMPS, CHUV, 1011 LAUSANNE (Suisse)
M. GERMOND Service de Gynécol. et Obstétr., CHUV, 1011 LAUSANNE (Suisse)
P. GUEX DAMPS, CHUV, 1011 LAUSANNE (Suisse)
M. RAIS même adresse
O. REAL " "
Comprendre comment des couples faisant une demande de procréation assistée négocient les enjeux de la filiation liés ê leur histoire personnelle et ê leur histoire de famille. Comprendre quelles répercussions leur mode de négociation peut avoir sur leur démarche auprès d'un service proposant diverses techniques de procréation assistée.
Après une enquête pilote menée sur une vingtaine de couples, nous avons commencé en 1994 l'enquête proprement dite. Nous espérons voir cinquante couples qui s'adressent à l'Unité de stérilité du CHUV. Nous avons un entretien semi-structuré de deux à trois heures avec chacun de ces couples, enregistré en vidéo, qui porte notamment sur l'histoire personnelle et familiale, et sur la capacité du couple à aborder et gérer les conflits. Ces entretiens sont recodés d'une façon standardisée. Parallèlement, le personnel de l'Unité de stérilité remplit pour chacun de ces couples, aux divers moments de leur démarche, une fiche qui permet de recueillir l'atmosphère affective entre l'équipe et les consultants.
En cours d'exploitation.
Stérilité - Couple - Filiation - Procréation assistée
1991-1992
L. BRASSEUR Département d'Anesthésiologie, 78 r du Général Leclerc, 94275 LE KREMLIN BICETRE CEDEX
F. LARUE Unité de Soins Palliatifs, Hôpital International de l'Université de Paris, 42 bd Jourdan, 75674 PARIS CEDEX
Y. CHARPAK
EVAL 75 r du Faubourg Saint-Antoine, 75011 PARIS, Tél 40.01.90.70
Il s'agissait d'analyser l'attitude et les habitudes des médecins anesthésistes français face ê la douleur postopératoire.
L'enquête a été réalisée auprès de 239 médecins anesthésistes réanimateurs ê l'occasion du 32me Congrès National de la Société Française d'Anesthésie Réanimation (22/09/90, 1400 participants). Elle a été effectuée le 1er jour du congrès par 8 enquêteurs qui se tenaient en 2 endroits éloignés l'un de l'autre dans l'enceinte du congrès. Il n'y a pas eu sélection aléatoire des interviews, mais, dès qu'un enquêteur était libre, il devait demander au premier congressiste qui passait de bien vouloir répondre au questionnaire.
22 questions étaient posées aux médecins interrogés. Elles ont concerné, la place de l'anesthésie loco-régionale, la nature des médicaments utilisés et les nouvelles méthodes (PCA), l'intérêt pour le sujet (prescripteur habituel, évaluation, type de prescriptions et vérification de la réalisation et de l'indice de satisfaction).
Description de pratique (façon de prescrire, médicaments, perception des risques, existence ou non de protocoles communs ê l'équipe).
Opinion des anesthésistes sur la douleur postopératoire et sur l'"évaluateur" le plus habilité.
Mise en évidence de problèmes de perception et de prise en charge de la douleur postopératoire.
Douleur postopératoire - Anesthésistes - Prise en charge
BRASSEUR L, LARUE F, CHARPAK Y. La prise en charge de la douleur postopératoire. La presse médicale, 1992, 21, 10.
1991-1993
S.M. CONSOLI Unité Médico-Psychologique, Hôpital Broussais, 96 r Didot, 75674 PARIS CEDEX 14, Tél 43.95.93.94 - Fax 45.39.11.93
P. DUCIMETIERE INSERM U.258, Hôpital Broussais, Tél 43.95.95.71 - Fax 45.43.42.69
S. CORDIER INSERM U.170, Institut Gustave Roussy, 16 av Paul Vaillant Couturier, 94807 VILLEJUIF CEDEX Tél 45.39.50.34 - Fax 45.59.51.51
M. GOLDBERG INSERM U.88, 91 bd de l'Hôpital, 75634 PARIS CEDEX 13, Tél 40.77.96.04 - Fax 45.83.83.02
Tester sur une cohorte de grande taille constituée d'individus des deux sexes (40 à 50 ans pour les hommes et 35 à 50 pour les femmes) la valeur prédictive de divers facteurs psycho-sociaux à l'égard de la morbidité et de la mortalité par cardiopathie ischémique et par cancer.
Recueil des données par questionnaires auto-administrés.
Réalisation dans une première phase d'une étude de faisabilité sur un échantillon représentatif de 408 sujets de sexe masculin pour vérifier l'acceptabilité, le taux de réponses, la reproductibilité dans le temps, l'effet de l'ordre de passation des questionnaires, ainsi que la validité concourante d'un nouveau questionnaire de personnalité. Puis, démarrage de l'étude prospective proprement dite sur la population des 20.000 sujets. Mise en place parallèle d'un registre des cancers et d'un registre des cardiopathies ischémiques.
Les résultats préliminaires déjà exploités ne concernent que l'étude de faisabilité. Ils confirment la fiabilité, la cohérence interne et la validité concourante des instruments utilisés. Le croisement des scores du questionnaire de personnalité avec les scores au Nottingham (questionnaire général de santé), le nombre de pathologies déclarées, ainsi que la qualité supportive du réseau social, est compatible avec les hypothèses faites sur la nature protectrice ou vulnérabilisante de certaines caractéristiques psychologiques.
Plus de 15.000 dossiers ont été retournés et ont été saisis sur support informatique, en ce qui concerne l'étude prospective proprement dite.
Etude prospective - Personnalités à Risque - Dépression - Hostilité - Pattern A - Evénements de Vie - Soutien social - Insuffisance coronarienne - Cancer
CONSOLI SM, CORDIER S, DUCIMETIERE P. Validation d'un questionnaire de personnalité destiné à repérer des sous-groupes à risque de cardiopathie ischémique ou de cancer dans la cohorte GAZEL. Rev. Epidémiol. Santé Publique, 1993, 41, 315-326.
CONSOLI SM, CORDIER S, DUCIMETIERE P. Facteurs psychosociaux et santé physique : résultats
de l'étude de faisabilité. A paraÎtre dans le "Bilan àcinq ans de la cohorte GAZEL", chapitre XII, 153-163.
1992-1993
S. FRIEDMAN CMME, Hôpital Sainte-Anne, 100 r de la Santé, 75014 PARIS, Tél 45.65.83.22
G. VILA Service de Pédo-psychiatrie du Pr Mouren-Simeoni, Hôpital Necker-Enfants Malades, 149 r de Sèvres, 75015 PARIS, Tél 44.49.45.61
J. TIMSIT Service du Pr Bach, Hôpital Necker
C. BOITARD même adresse
M. CLOAREC Polyclinique Médicale, Hôpital Tenon
M.C. MOUREN-SIMEONI Pédo-psychiatrie, Hôpital Robert Debré, 48 bd Sérurier, 75019 PARIS, Tél 40.03.22.92
Comparer la fréquence des troubles psychopathologiques définis par trois axes (style cognitif caractérisé par l'alexithymie, troubles des conduites alimentaires, troubles émotionnels) dans une population de jeunes adultes diabétiques insulino-dépendants par rapport à des témoins. Préciser, chez les sujets diabétiques, ces troubles selon le DSM III-R et évaluer leur retentissement sur l'équilibre métabolique.
Un premier temps d'auto-évaluation de l'alexithymie (TAS), des troubles des conduites alimentaires de type restrictif (EAT), boulimique (BITE), des troubles anxio-dépressifs (HSCL58, BDI) dans les diverses populations (69 diabétiques insulino-dépendants, 45 consultants en médecine) avec hétéro-évaluation clinique des sujets diabétiques (fiche de suivi médical) remplie par le diabétologue. Dans une deuxième phase, 41 sujets (comparables aux 28 sujets non inclus pour les données socio-démographiques, cliniques, psychopathologiques) ont accepté de participer ê des entretiens diagnostiques réalisés par un seul psychiatre -aveugle des données psychopathologiques et somatiques- afin de préciser, selon les critères DSM III-R, les troubles des conduites alimentaires (LENTCA) et les troubles émotionnels (SADS-LAR).
Les sujets diabétiques n'étaient pas plus alexithymiques et ne présentaient pas plus de troubles des conduites alimentaires et de troubles émotionnels que les témoins. Pour l'ensemble des sujets diabétiques ayant participé aux entretiens, la prévalence au cours de la vie des troubles anxieux (phobie simple-21.9%-, phobie sociale-21.9%-, troubles anxieux non spécifiés-39%-), des troubles dépressifs (troubles dépressifs non spécifiés-34,1%-) et des troubles de l'alimentation non spécifiés (30%) était plus fréquente que celle observée -d'après les données de la littérature- en population générale. Les conduites boulimiques (mesurées par le BITE) étaient associées positivement à l'équilibre métabolique et prédisaient ainsi qu'une mauvaise compliance, 41% de la variance de l'hémoglobine glycosylée.
Diabète insulino-dépendant - Troubles des Conduites alimentaires - Alexithymie - Troubles émotionnels - Equilibre métabolique
Poster ê la Journée Scientifique de Necker-Enfants Malades, 17 décembre 1993.
1989-1990
F. GUILLAUME Service de Psychiatrie Psychologie Médicale, CHU Besançon, Tél 81.66.80.54
G. BERTSCHY même adresse
T. FRANCOIS " "
B. TIBERCHIEN Service d'Hématologie, Hôpital Jean Minjoz, Bd Fleming, 25030 BESANCON CEDEX
G.Y. CHAHN même adresse
Evaluer la prévalence des troubles anxieux et dépressifs au cours d'une greffe de moelle allogénique chez des patients atteints d'hémopathie maligne.
Hétéroévaluation au cours d'entretiens (échelle clinique d'anxiété de Snaith), autoévaluation (échelle hospitalière d'anxiété et de dépression de Zigmong et Snaith), évaluation des complications somatiques.
Cela a été réalisé au cours de quatre périodes distinctes pendant l'hospitalisation :
1. Première semaine d'hospitalisation avec bilan pré-greffe.
2. Entrée en isolement en chambre stérile et greffe.
3. Période d'isolement en chambre stérile après la greffe.
4. Période de sortie d'isolement avant la sortie définitive.
Un quart des patients présentent au cours de l'hospitalisation un trouble anxieux ou dépressif.
C'est au cours et au décours de la période d'isolement qu'apparaissent les troubles anxieux et dépressifs nécessitant l'intervention d'un psychiatre.
Greffe Moelle osseuse allogénique - Anxiété - Dépression
FRANCOIS T, GUILLAUME S, BERTSCHY G, BIZOUARD P. Le retentissement anxieux et dépressif d'une greffe de moelle allogénique chez des patients atteints d'hémopathie maligne, étude sur 17 cas. Psychologie médicale, 1992, 24, 300-302.
GUILLAUME S. Evaluation de la pathologie anxieuse et dépressive au cours de l'hospitalisation pour greffe de moelle allogénique chez des patients atteints d'hémopathie maligne, étude sur 17 cas. Thèse de doctorat en médecine, Besançon, 1991, 126 p.
1992
M. MAALEJ Service Psychiatrie B, CHU Sfax (Tunisie)
N. AYADI même adresse
K. LABIDI Hôpital Régional Gabès (Tunisie)
A. JARRAYA Service Psychiatrie B, CHU Sfax (Tunisie)
Nous nous sommes intéressés essentiellement aux remaniements psychologiques contemporains à l'hémodialyse, à partir de l'analyse du vécu subjectif, tel qu'il est rapporté par ces sujets, et des constatations objectives, notés par l'examinateur.
Notre étude porte sur une série de 30 malades, traités ê l'unité d'hémodialyse du service de médecine interne du CHU de Sfax (TN). Il s'agit d'un examen psychiatrique, systématique, sous forme d'entretien, directif, de la totalité des patients hémodialysés pendant une année. L'examen a été effectué à la consultation externe du service de psychiatrie pour ceux qui résident à Sfax et au lit du malade, pendant les séances d'hémodialyse, pour ceux qui résident ailleurs.
L'étude des traits de caractère montre qu'ils ont subi des changements, marqués par l'accroissement de l'introversion et de l'irritabilité. Le fléchissement sexuel touche près des 3/4 des hommes, et la moitié des femmes. Les répercussions affectives sont marquées par l'apparition et la persistance d'une anxiété manifestée chez 86%, le développement d'une dépression chez la moitié et des idées suicidaires chez près du quart, avec une prévalence chez les femmes (16% des hommes et 41% des femmes).
Psychologie - Psychiatrie - Insuffisance rénale chronique - Hémodialyse - Greffe rénale
MAALEJ M, AYADI N, LABIDI K, JARRAYA A. Remaniements psychologiques chez les insuffisants rénaux chroniques hémodialysés. Annales de Psychiatrie, 1992, 7, 1, 50-52.
1993
Y. MERDJI Clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine, 25000 CONSTANTINE (Algérie)
A. KHODJA même adresse
K. BENSMAIL " "
R. MANAMANI " "
M.L. BENKARA-MOSTEFA " "
B. BENSMAIL " "
Donner un aperçu sur la nature de la pathologie organique, observée en milieu psychiatrique.
Apprécier la qualité de la prise en charge des malades mentaux présentant une affection somatique grave, par les services médico-chirurgicaux d'accueil.
27 patients, hospitalisés ê la clinique de Psychiatrie et de Psychologie Médicale du CHU de Constantine, puis transférés entre le 01/01/91 et le 31/12/92 (période de 2 années) vers un service médico-chirurgical sont étudiés sur la base :
- des registres de mouvements des malades (entrants, sortants, évacués, transférés, décédés),
- des dossiers médicaux (service de Psychiatrie, service d'accueil),
- et d'une fiche de renseignements cliniques standard (20 items).
Signes d'appel organiques (à l'admission en Psychiatrie) : présents chez 20 malades, absents ou méconnus chez 07 patients.
Services d'accueil les plus sollicités : médecine interne, réanimation médicale, maladies infectieuses.
Affections organiques les plus fréquentes : insuffisance cardiaque, diabète compliqué, épilepsie avec signes de localisation, traumatismes.
Evolution à court terme : 05 sortants, 19 retransférés en Psychiatrie, 03 décédés (encéphalite cérébrale, tumeur cérébrale, hématome sous-dural consécutif à une TS).
La célérité dans la prise en charge dépend plus de rapports "personnalisés" que d'un schéma organisationnel institué.
Organicité - Transfert - Services médico-chirurgicaux - Prise en charge
1991
S. MORIN Clinique du Val Josselin, 22120 YFFINIAC, Tél 96.72.60.02
G. MORIN même adresse
A. LE CAM " "
G. LE CLEC'H " "
M. LLACUNA " "
Analyser des facteurs qui peuvent influencer l'évolution à long terme d'une épilepsie débutante afin de savoir s'il est possible de dégager un pronostic favorable et/ou défavorable.
Etude rétrospective de 400 dossiers cliniques d'une population d'épileptiques suivis en consultations externes durant 10 à 30 ans.
316 dossiers sont exploitables où sont inclus les EEG et les investigations étiologiques (images neuro-radiologiques, artériographies carotidiennes avant l'acquisition d'un scanner en 1971). Notre rapport préliminaire concerne 105 cas.
L'analyse des données est représentée sous forme de tableaux montrant le type d'évolution à long terme en fonction de différents paramètres avec classement en évolution défavorable, stable, favorable et guérison. Le calcul du chi2 a pu être appliqué au type clinique des crises, à l'âge de la première crise, au sexe, au type d'EEG, à l'étiologie, ê la fréquence des crises avant et après traitements et lesquels, mais pour les données psycho-socio-environnementales multivariées avec scores, nous avons utilisé le test de Kruskal-Wallis.
Nos résultats montrent 52% d'améliorations et 15% de guérisons, 20% de cas sans changement et 13% d'aggravations.
Les paramètres calculés au moyen du chi2 ne montrent pas de corrélation statistiquement valable avec le pronostic.
Les seuls facteurs qui montrent une corrélation statistiquement significative avec le pronostic dans notre population sont psycho-socio-environnementaux (p = 0,001).
Chi2 - Test de Kruskal-Wallis - Multivariés - Scores
XX Coloquio Internacional de Epilepsia, Barcelona, 15 diciembre 1991.
1989-1991
J. REITH Institut de Médecine Sociale et Préventive (IMSP), Centre Médical Universitaire, 1211 GENEVE 4 (Suisse), Tél (41-22) 702.59.10
L. RAYMOND même adresse et
Registre Genevois des Tumeurs (RGT), 55 bd de la Cluse, 1205 GENEVE (Suisse)
G. FIORETTA RGT même adresse
Estimer le risque de suicide des patients cancéreux genevois par rapport ê celui de la population générale.
Mettre en évidence d'éventuels facteurs de risque spécifiques liés soit aux caractéristiques individuelles (sexe, âge, état civil, etc), soit au cancer (localisation primaire, stade au diagnostic, durée depuis le diagnostic, etc).
Une étude de cohorte rétrospective comprenant tous les cas de cancer invasif diagnostiqués entre 1970 et 1983, suivis durant 5 à 15 ans, a permis d'estimer l'augmentation du risque de suicide des patients cancéreux par rapport au risque de la population générale (risque de base), considéré comme normal, par le rapport entre le nombre de suicides observés au sein de la cohorte et le nombre de suicides attendus si le risque avait été celui de la population générale (Standardised Mortality Ratio).
Une étude cas-témoins, menée à l'intérieur de la cohorte (les cas étant les suicides observés, trois témoins étant tirés aléatoirement pour chaque cas parmi les autres patients du Registre), a permis d'estimer les fluctuations du risque d'une catégorie de patients à l'autre selon les différentes variables étudiées, indépendamment du risque de base.
1. Le risque relatif global des patients cancéreux par rapport à la population générale de même âge (SMR) est de 1,3 chez les hommes (non significatif) et de 1,9 chez les femmes (p < 0,01), pour l'ensemble de la période de suivi.
2. Pour les deux sexes, le risque est environ le double de celui de la population générale dans les deux ans suivant le diagnostic (p < 0,05).
3. Quel que soit le stade au moment du diagnostic, le risque de suicide est significativement augmenté pour les deux sexes en cas de récidive, plus particulièrement durant la première année suivant la récidive.
4. Les localisations ORL et pulmonaires semblent augmenter le risque chez les hommes, les cancers du sein le diminueraient chez les femmes.
5. Les cancers diagnostiqués à un stade avancé augmenteraient le risque chez les femmes.
Suicide - Cancer - Récidive - Registre des Tumeurs
CHATTON REITH J, EL MAY H, RAYMOND L. Etude du risque de suicide chez les patients cancéreux à partir d'un registre du cancer. Rev. Epidém. et Santé Publ., 1990, 38, 125-131.
CHATTON REITH J. Le risque de suicide chez les patients cancéreux: une étude épidémiologique basée sur le Registre Genevois des Tumeurs. Thèse de Doctorat n¯ 9288, Genève, 1991, 128 p.
REITH J, FIORETTA G, RAYMOND L. Le risque de suicide chez les patients cancéreux ê Genève. Cahiers Psychiatriques Genevois, 1994, 16, 83-92.
1986-1994
S. STOLERU INSERM U.292, Secteur Pierre Marie, Hôpital de Bicêtre, 78 r du Général Leclerc, 94275 LE KREMLIN BICETRE CDEX, Tél 45.21.23.33
A. SPIRA même adresse
J.P. TEGLAS " "
M.F. GRINSHPOUN " "
M.C. CORDANI " "
S. BONNEAUD-COUDRAY " "
N. MESPOULHES " "
F. MAGNIN " "
Les objectifs sont d'identifier et mesurer chez l'homme et la femme des facteurs psychologiques caractérisant la période où le couple désire concevoir un enfant et d'évaluer ces facteurs en tant que variables prédictrices de la fertilité des couples.
Une cohorte de 63 couples dont la fertilité était initialement non déterminée fut étudiée prospectivement, d'abord peu de temps après l'arrêt de contraception, puis 13 mois plus tard.
Le questionnaire Projet d'Enfant a été élaboré pour évaluer certaines dimensions psychologiques pertinentes vis-à-vis de cette période de la vie. Trois facteurs psychologiques masculins et trois facteurs féminins furent tirés de l'analyse factorielle des réponses.
Un score de différence inter-conjoints fut construit pour mesurer la différence entre les réponses des époux. Ce score était significativement plus élevé dans les couples infertiles que dans les couples fertiles. Deux scores factoriels étaient significativement plus élevés chez les sujets fertiles : chez les femmes le niveau des attentes positives en relation avec la maternité, et chez les hommes la qualité de l'intégration entre le désir d'enfant et la sexualité. Dans le groupe des couples fertiles, le délai nécessaire pour concevoir était significativement lié au facteur psychologique masculin cité ci-dessus et également, pour les femmes, à la fréquence des pensées et des préoccupations en relation avec l'enfant désiré. Les résultats soutiennent la conclusion que, chez les femmes et chez les hommes, les facteurs psychologiques spécifiquement liés au projet de concevoir un enfant sont des prédicteurs significatifs de la fertilité conjugale.
Infertilité - Etiologie - Facteurs psychologiques - Etude prospective - Cohorte
STOLERU S, TEGLAS JP, FERMANIAN J, SPIRA A. Psychological factors in the aetiology of infertility : a prospective cohort study. Human Reproduction, 1993, 8, 7, 1039-1046.
Dernière mise à jour : mardi 3 août 1999 12:49:23 Dr Jean-Michel Thurin