1994 - en cours
F. AEBY Policlinique Psychiatrique Universitaire B, 1 r du Tunnel, 1005 LAUSANNE (Suisse), Tél (021) 316.79.60/79
J. BESSON même adresse
H. DUFOUR Service A, Clinique Psychiatrique Universitaire, Site de Cery, 1008 PRILLY (Suisse), Tél (021) 643.61.11
Il s'agit de démontrer la prévalence de l'alcoolisme chez une population hospitalisée en psychiatrie. L'hypothèse est qu'un dépistage systématique permet de mieux approcher l'importance de la comorbidité alcoolique dans ce type de population.
Un dépistage systématique à l'aide du test de MAST (Michigan Alcoholism Screening Test) et du test de CAGE a été effectué sur des patients hospitalisés à la Clinique Psychiatrique Universitaire pendant trois mois. La population étudiée l'est sous l'angle socio-démographique, psychopathologique et diagnostique.
Elaboration en cours. Comme résultats préliminaires on relève un écart important entre le taux de MAST positifs et le nombre de diagnostics d'alcoolisme sur les dossiers médicaux.
Alcoolisme - Dépistage - Comorbidité
AEBY F. Thèse de médecine en cours, probablement publiée en 1995 (sous la direction du Dr J. Besson et du Pr H. Dufour).
1991
L.S. AHO Département de Santé Publique, UFR Médecine, 7 bd Jeanne d'Arc, 21000 DIJON
A. GISSELMANN même adresse
Service de Psychiatrie, CHRU, 3 r du Faubourg Raines, 21000 DIJON
F. PUJOL
Etude de la morbidité hospitalière due à l'alcoolisme (aigu ou chronique ou aigu et chronique).
Etude de la prévalence des modalités de l'intoxication alcoolique chez les admis dans les hôpitaux publics de Côte-d'Or.
Etude prospective portant sur les admissions de patients de 16 ans et plus hospitalisés dans des hôpitaux publics non spécialisés comprenant :
- 1 CHR enquêté pendant 2 jours,
- 1 CH enquêté pendant une semaine,
- 1 hôpital local enquêté pendant un mois.
Pour chaque établissement, la durée de recrutement a été calculée en fonction du nombre d'entrées moyen annuel.
Pour chaque admission, examen clinique, questionnaire DETA, alcoolémie, Gamma GT, VGM.
Nette prédominance masculine (sexe ration à 1,43), âge moyen de 61 ans ; 70% des personnes présentant des stigmates d'alcoolisation sont citadines, 50% sont inactifs (retraités, sans profession). La prévalence de l'alcoolisme est de 18,90% (taux moyen). On note une inégalité selon le sexe et l'association à l'intoxication tabagique (qui augmente la prévalence dans une population donnée). Se pose également le problème du dépistage de l'alcoolisme aigu (19% de cas pour lesquels l'alcoolémie n'a pas été demandée). Au total, près d'1 patient hospitalisé sur 5 présente des stigmates d'alcoolisme, 4% ont en effet des signes d'alcoolisme aigu et 15% des manifestations d'alcoolisme chronique parfois associées d'ailleurs à un alcoolisme aigu.
Alcoolisme aigu - Alcoolisme chronique - Prévalence - Etude prospective - Marqueurs de l'Alcoolisme - Hospitalisation
AHO LS, GISSELMANN A, PUJOL F. Alcoolisme et hospitalisation en Côte-d'Or 1ère partie. Contrat DRASS Bourgogne, Observatoire Régional de la Santé de Bourgogne (Dijon) Editeur, 1991, 25 p.
1992
L.S. AHO Département de Santé Publique, UFR Médecine, 7 bd Jeanne d'Arc, 21000 DIJON
A. GISSELMANN même adresse
Service de Psychiatrie, CHRU, 3 r du Faubourg Raines, 21000 DIJON
F. PUJOL
Coûts d'hospitalisation liés à l'alcoolisme.
Etude prospective portant sur des personnes âgées de 16 ans et plus hospitalisées dans les hôpitaux publics non spécialisés de Côte-d'Or comprenant :
- 1 CHR enquêté pendant 2 jours,
- 1 CH enquêté pendant une semaine,
- 1 hôpital local enquêté pendant un mois.
Le coût moyen au CHR est presque identique au coût moyen d'hospitalisation en CH.
80% du coût moyen est représenté par l'imagerie médicale et les actes chirurgicaux ou infirmiers.
La durée de séjour des patients présentant des stigmates d'alcoolisme est plus longue que celle d'un non alcoolique expliquant la différence de coût moyen par séjour par patient entre alcoolique et non alcoolique, le coût moyen par jour par patient étant sensiblement identique.
Alcoolisme aigu - Alcoolisme chronique - Coût - Hospitalisation - Etude prospective
AHO LS, GISSELMANN A, PUJOL F. Alcoolisme et hospitalisation en Côte-d'Or 2ème partie. Contrat DRASS Bourgogne, Observatoire Régional de la Santé de Bourgogne (Dijon) Editeur, 1992, 29 p.
1993-1994
C. BRAHIER 19 av Juste-Olivier, 1006 LAUSANNE (Suisse)
J. BESSON Policlinique Psychiatrique Universitaire B, 1 r du Tunnel, 1005 LAUSANNE (Suisse), Tél (021) 316.79.60/79
F. FERRERO même adresse
Cette étude descriptive vise à compléter la connaissance du réseau alcoologique de la région lausannoise. L'objectif est de distinguer les patients qui consultent une clinique spécialisée des patients alcooliques consultant des services généraux de médecine et de psychiatrie.
154 patients ont été l'objet d'une saisie exhaustive des données sociodémographiques et médicales lors de leur hospitalisation à la clinique du Vallon, clinique spécialisée dans les sevrages et les interventions de crise de courte durée, dans le réseau alcoologique lausannois. L'intérêt a été porté plus particulièrement sur la comorbidité psychiatrique et médicale.
La comorbidité entre dépendance à l'alcool et un autre diagnostic DSM-III-R sur l'axe I s'est élevée à plus de 60%. La majorité des patients ont des traits de personnalité suffisamment nets pour être codés, sur l'axe II, dont environ 70% de borderlines.
Alcoolisme - Psychopathologie - Comorbidité - Institution
BRAHIER C. Thèse de médecine probablement publiée en 1995 (sous la direction du Dr J. Besson et du Pr F. Ferrero).
1994
B. FAUBRY Service d'Alcoologie, CHRU, 57 bd de Metz, 59037 LILLE CEDEX, Tél 20.44.41.78
Th. DANEL même adresse
Ph.J. PARQUET " "
Enquête sur le devenir de sujets hospitalisés durant l'année 1991 dans une unité d'alcoologie : l'unité d'alcoologie du CHRU de Lille.
Devenir des patients entre un an et deux ans.
Enquête postale et recherche de variables prédictives.
Envoi de 280 questionnaires.
Taux de réponses : 85% (238 réponses).
Nombre de dossiers exploitables : 150.
Entre un an et deux ans, après l'hospitalisation dans le service d'alcoologie, 36.6% des patients sont restés abstinents, 27.3% (41 patients) ont repris l'alcool presque immédiatement après la sortie du service, 11% (17 patients) sont abstinents de manière récente.
Globalement, 48% d'abstinence, 23.3% de rechutes selon un mode semble-t-il contrôlé, 28.6% de rechutes selon un mode important.
Evaluation - Alcoolisme - Prédictivité
1989-1994
Ph. FICHEUX CHS de la Charente, BP 25, 16400 LA COURONNE, Tél 45.67.59.59
M. MARIE-CARDINE CHS Le Vinatier, 95 bd Pinel, 69677 BRON CEDEX Tél 72.35.86.11
Etude du rôle joué par la famille dans la genèse de la dépendance alcoolique. Etude comparée de divers échantillons de malades (états-limites, schizophrènes, malades chroniques) et comparaison des risques familiaux entre ces échantillons.
1) Etude cas-témoins (étude des ODDS RATIO)
27 cas de malades alcoolodépendants (critères 303.09 du DSM III-R)
91 témoins pris dans la population générale
Etude des risques par la passation du questionnaire de risques familiaux qui étudie 12 dimensions familiales et mesure un score global de risque.
2) Analyse descriptive des familles d'alcoolodépendants par analyse en composante principale et analyse hiérarchique.
3) Analyse des risques comparés entre divers échantillons de malades.
ODDS RATIO - X2 - Ecart réduit
Six dimensions familiales (sur les 12 étudiées) présentent des anomalies. Ces problèmes spécifiques sont par ordre d'importance : dysharmonie du couple parental, troubles de la communication familiale, agressivité intrafamiliale, surprotection du père, rejet du père, filiation conflictuelle.
L'étude du risque lié aux 6 dimensions familiales pathologiques montre que pour un sujet ayant toutes les dimensions pathologiques cumulées, le risque d'alcoolodépendance est de 46% (régression logistique). 59,26% des alcoolodépendants ont un score global de risque augmenté / versus 15,38 dans la population générale. Les familles d'alcoolodépendants paraissent fonctionner selon 2 modalités : les mécanismes "de guerre" ou les mécanismes "de repli" (analyse multivariée).
L'étude d'échantillons de malades montre des risques familiaux répartis différemment en fonction du type de pathologie.
Facteurs de Risque - Famille - Alcooliques
FICHEUX Ph, MARIE-CARDINE M, MAMELLE N. Construction d'un questionnaire pour la recherche de composantes familiales dans l'étiologie des troubles psychiatriques. Mémoire DEA Neuro Sciences, Lyon, 1987. In Psychiatrie, 1988, 75, 424-435.
FICHEUX Ph, MENARD D, ANGELI S. Risques familiaux et chronicité psychiatrique. Psychologie Médicale, 1993, 25, 13-15.
FICHEUX Ph, ALLOY G. La famille rend-elle fou ? Psychologie Médicale, 1989, 21, 14, 2081-2083.
FICHEUX Ph. Troubles de l'attachement et violences familiales, dénominateurs communs des états-limites. Neuro-psy, 1993, 8, 10.
CORCOZ M, ATGER F, JEANNEAU A, FICHEUX Ph, JEAMMET Ph. Psychose maniaco-dépressive à l'adolescence, influence des événements de vie, étude de la dynamique familiale. Journal of Affective Disorders, 1993 (à paraÎtre).
1993-1994
M.J. GIESENFELD DDASS Auxerre, Avenue Pasteur, 89000 AUXERRE, Tél 86.51.80.07
N. SORIN Service du Dr Thuillier, CHS Auxerre, Avenue des Clairions, 89000 AUXERRE, Tél 86.46.81.62 (poste 1703)
Mesurer la prévalence de la morbidité alcoolique sur une population demandeuse de soins.
Recenser les solutions proposées à ces patients alcooliques.
Informer les médecins du résultat de cette étude pour permettre une réflexion et éventuellement des actions.
Etude d'observation - Enquête de prévalence transversale par sondage.
Population ciblée :
- Entrants et consultants des établissements de soins sur un jour donné.
- Consultants des médecins libéraux, sur un autre jour donné.
Outil 3 questionnaires : 1. Identification (anonyme)
2. Short Mast
3. Questionnaire médical
Etude en cours.
Morbidité - Alcoolisme - Public - Privé - Consultants - Hospitalisés - Médecins libéraux
1990-1994
D. GOERG Unité d'Investigation Sociologique, IUPG, 6 r du XXXI Décembre, 1207 GENEVE (Suisse), Tél (022) 718.45.90
M. DAVIES Division d'Alcoologie, IUPG, 5 rte des Acacias 1227 GENEVE (Suisse), Tél (022) 342.77.30
D. MULLER même adresse
J. ZUFFEREY " "
P. NIELSEN " "
Caractéristiques principales de la clientèle de la Division d'Alcoologie et de son évolution (comparaison avec la population suivie en 1980).
Importance des situations actuelles de précarité et d'exclusion par rapport au marché du travail et de leurs déterminants.
Représentations des patients quant à leur trajectoire sociale, leur rapport à l'emploi, la place de l'alcool.
Population de référence : patients consultant un service spécialisé dans le traitement de personnes ayant des problèmes d'alcool.
Ensemble des patients venus en consultation pendant 2 mois.
Echantillon : 116 personnes sur 166, contrôle de la représentativité.
Enquête par entretiens avec questionnaire.
Certaines modifications dans le recrutement de la clientèle en 10 ans (élévation du niveau culturel et de qualification professionnelle).
Nombreuses situations de précarité et d'exclusion ; passage par différents types de statuts par rapport à l'emploi et au système de protection sociale pour une part importante de la clientèle.
Forte problématique liée au travail et maintien d'une attitude d'orientation vers l'emploi.
Alcoolisme - Psychiatrie - Emploi - Sociologie
En cours.
1989
R. LE GUERN CHS de Bégard, 22140 BEGARD
Ph. CHARPENTIER CHG, MORLAIX (29)
DSP Faculté de Rennes
ConnaÎtre le profil de la population alcoolique accueillie en hospitalisation à temps complet dans un secteur de psychiatrie générale pour adapter l'organisation des soins.
Etude de 104 dossiers cliniques retenus sur l'année 1988 (critères DSM 3 abus d'alcool ; + socio-démographique et biologique).
La population étudiée permet d'observer un profil marqué par l'importance de l'alcoolisation (durée, quantité), la fréquence des troubles de la personnalité associés et le retentissement socio-familio-professionnel sévère.
L'étude fait apparaÎtre également la nécessité d'un accueil spécifique pour une partie de la population locale qui refuse l'hôpital psychiatrique traditionnel comme lieu de soins en alcoologie.
Alcoolisme - Secteur de Psychiatrie générale - Epidémiologie descriptive
Mémoire. Département de Santé Publique, Faculté de Médecine de Rennes (35).
1992-1993
A. MIALON-FOUILLEUL Centre d'Alcoologie, Fondation Bon Sauveur de Saint-Lô, Rue du Buot, 50008 SAINT LO CEDEX, Tél 33.57.61.07
B. PIERRE même adresse
F. DUMAY DASS Calvados
Recherche-action avec les médecins généralistes d'un secteur sanitaire pour répondre à : définition de la morbidité alcoolique, mesure de la morbidité alcoolique, recensement des filières de soins utilisées, sensibilisation des médecins généralistes aux problèmes d'alcoolisation, élaboration d'une méthodologie permettant reproductibilité de l'enquête dans d'autres secteurs sanitaires.
1) Enquête postale par questionnaire à l'ensemble des généralistes.
2) Enquête prospective auprès d'1/3 des médecins généralistes tirés au sort sur 3 mois. Fabrication du questionnaire-testing auprès d'un groupe pilote de généralistes. Ils ont rempli 1 questionnaire par patient diagnostiqué par eux comme alcoolique, qu'il soit vu directement ou indirectement par le médecin. Sur 3 mois, ils ont estimé avoir fait le turn-over de leur clientèle.
Chaque questionnaire donnait des informations sur le patient et la filière de soins suivie ou non.
La prévalence de la morbidité alcoolique rapportée aux hommes s'élève à 3,2% de la population.
Répartition par sexe : hommes 6 fois supérieur aux femmes.
81% ont un retentissement biologique.
57% des troubles du caractère.
45% un retentissement familial.
Dans 65% des cas, il ne se reconnaÎt pas alcoolique.
Dans 80% des cas, il ne consulte pas ou pour autre chose.
Dans 41% des cas, c'est le conjoint qui aborde le problème.
Dans 34%, il n'y a aucune prise en charge.
Morbidité - Alcoolisme
Congrès d'Epidémiologie de Langue Française, Bordeaux, 30 septembre 1993.
Dernière mise à jour : mardi 3 août 1999 15:00:45 Dr Jean-Michel Thurin