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A. CHEVALIER SGMC, EDF-GDF, 22-30 av de Wagram, 75008 PARIS Tél 47.64.72.47
M.C. PICOT DIM, Service du Pr Dujols, CHU Lapeyronie, 555 rte de Ganges, 34059 MONTPELLIER CEDEX, Tél 47.33.89.78
S. BONENFANT SGMT, EDF-GDF, 22-30 av de Wagram, 75008 PARIS Tél 47.64.82.03
J.L. CHASTANG INSERM U.88, 91 bd de l'Hôpital, 75013 PARIS, Tél 45.84.63.74
D. LUCE même adresse
et P. ANDRIEU, C. DELATOUR, J.L. MILLOT, M. NIMSGERN, E. PETIN, F. POLLARD, P. PONT, P. PROY, M.J. QUASTANA, M. SOUQUES, D. VON SECKENDORFF, Médecins-Conseils et du Travail d'EDF-GDF.
L'objectif de cette étude était, d'une part de mesurer la prévalence des troubles anxieux et dépressifs à l'aide d'outils diagnostiques standardisés adaptés à la nosographie actuelle (DSMƒIII-R), d'autre part de mieux cerner le rôle des facteurs professionnels dans la survenue, l'aggravation voire l'amélioration des troubles anxieux et dépressifs. La nécessité d'une telle étude se faisait d'autant plus sentir que l'entreprise EDF-GDF faisait l'objet d'importantes réformes de structure.
Cette étude de type cas-témoins comporte une première étape de dépistage effectuée à l'aide d'un inventaire d'auto-évaluation, le GHQ12 portant sur la population suivie par 9 médecins du travail et médecins-conseils de différentes régions françaises (environ 10.000 salariés). Deux sous-populations ont ainsi été définies en fonction du niveau de psychopathologie mesuré par le GHQ : cas probables (score > 2), non cas probables (score <= 2).
Au cours de la seconde phase de l'étude, 270 sujets ont été tirés au sort dans chacun des deux groupes et invités à passer l'entretien standardisé CIDI permettant d'établir des diagnostics en accord avec les critères du DSM-III-R. En fait, l'entretien CIDI a été réalisé pour seulement 483 sujets. Par ailleurs, un auto-questionnaire relatif à l'ensemble des facteurs extra-professionnels (événements de vie, support social, antécédents familiaux psychiatriques, ...) et professionnels, a été complété par ces 483 sujets. Les facteurs professionnels recouvrent les notions de charge mentale et physique du travail, de risque professionnel de relations inter-personnelles, d'organisation du travail, de modifications dans le contenu du travail et son organisation.
Le taux de réponse au GHQ12 était de 65%, 35% des sujets ayant un score supérieur au seuil. En croisant les résultats du GHQ12 et du CIDI, on peut évaluer la prévalence des troubles : 14,2% des hommes et 32,4% des femmes ont eu des troubles anxieux et/ou dépressifs dans l'année précédant l'enquête. Pour les épisodes dépressifs majeurs seuls, les chiffres correspondants sont respectivement 7,6% et 17,9%.
L'analyse de type cas-témoins montre des résultats habituels pour les facteurs extra-professionnels : être une femme, vivre seul, avoir peu d'activités de loisirs et un réseau social pauvre, avoir connu la mésentente familiale dans l'enfance, vivre des événements stressants, en particulier des problèmes relationnels avec le proche entourage sont autant de facteurs de risque. Pour ce qui est des facteurs professionnels, semblent jouer un rôle sans doute déclenchant, des changements importants dans le travail et en particulier des réformes de structure. Les personnes occupant des emplois sédentaires, en particulier les agents de maÎtrise, sont plus fragiles que celles dont l'emploi implique des risques physiques. Le rôle professionnel tel qu'il est vécu semble aussi un élément important.
L'étude montre qu'à coup sûr, des modifications importantes dans le travail constituent un facteur perturbateur jouant un rôle dans la genèse de ces troubles au même titre que les événements de vie habituellement pris en compte.
Entretien standardisé CIDI - Anxiété Dépression - Questionnaire GHQ - Vécu du Travail - Rôle professionnel - Changements professionnels
Rapport intitulé "Fréquence et facteurs professionnels des états anxieux et dépressifs parmi les salariés d'EDF-GDF". Juin 1994.
PROY P, PETIN E, CHEVALIER A et al. Diagnostiquer et dépister les états anxieux ou dépressifs en milieu professionnel : intérêts et limites du CIDI. Article soumis aux Archives des Maladies Professionnelles.
1991-1993
P. GOLDBERG INSERM U.88, 91 bd de l'Hôpital, 75634 PARIS CEDEX 13, Tél 40.77.96.04 ou 05
S. DAVID même adresse
M. GOLDBERG " "
M.F. LANDRE " "
S. DASSA CNRS, MIRSHT
R. FUHRER INSERM U.360
Etudier les relations entre santé mentale et conditions de travail en milieu pénitentiaire en France : rôle des divers facteurs personnels et extra-professionnels, des différentes dimensions du travail -organisation, contraintes matérielles, relations avec les collègues, les acteurs professionnels, les détenus-, et du support social en milieu de travail comme à l'extérieur, selon les différentes catégories de personnel.
Enquête épidémiologique transversale par autoquestionnaire postal auprès d'un échantillon aléatoire représentant toutes les catégories professionnelles exercées en milieu pénitentiaire en France. Le questionnaire comportait des questions sur l'environnement extra-professionnel et professionnel et le vécu des conditions de travail spécifiques de la population étudiée. Deux états de santé mentale ont été évalués par des échelles standardisées : symptomatologie dépressive mesurée au moyen du CES-D (Center for Epidemiologic Studies - Depression Scale) et état anxieux mesuré au moyen du STAI (State-Trait Anxiety Inventiry, version état). Les troubles du sommeil ont été évalués à partir d'un questionnaire spécifique.
Le taux de réponse a été de 45% et l'échantillon se compose de 4587 personnes. Les résultats montrent la prévalence élevée des troubles de santé mentale ainsi que des troubles du sommeil dans cette population. L'analyse a mis en évidence l'importance du vécu des conditions de travail et des relations sociales dans le travail comme à l'extérieur, par rapport à des aspects plus objectifs des conditions de travail, dans le développement de la symptomatologie dépressive et de l'anxiété. Ces troubles augmentent aussi en fonction de l'ancienneté dans la profession. Les troubles du sommeil sont plutôt associés à l'insatisfaction au travail.
En ce qui concerne les catégories professionnelles, la symptomatologie dépressive semble concerner surtout le personnel administratif, puis les éducateurs ; les états anxieux semblent caractériser ces mêmes catégories et aussi les soignants ; les surveillants déclarent plus de troubles du sommeil.
Etude transversale - Autoquestionnaire postal - Personnel pénitentiaire - Sommeil - Conditions de Travail - Rapports sociaux
GOLDBERG P, DAVID S, GOLDBERG M, LANDRE MF, DASSA S, FUHRER R. Epidemiological study of working conditions and mental health among prison staff in France. 1994, soumis pour publication.
G. REINE Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie d'Adultes (Pr Scotto), CHU Sainte-Marguerite, 13274 MARSEILLE CEDEX 9, Tél 91.74.40.51
D. PAPETA Service de Psychiatrie, HIA Clermont Tonnerre, Rue Colonel Fonferrier, 29840 BREST NAVAL
D. VOIRIN même adresse
D. HAMONIC " "
Déterminer quantitativement et qualitativement la morbidité psychiatrique entraÎnant une hospitalisation en service de Psychiatrie au sein d'une population militaire.
Comparer trois groupes de militaires (appelés, engagés, cadres).
Recueil d'informations psychiatriques standardisées pour tout patient militaire hospitalisé à l'HIA Clermont Tonnerre, appartenant à la population de l'arrondissement maritime de Brest.
Suivi d'une population de référence de 12.278 marins sur une durée d'un an.
Comparaison de trois catégories socio-professionnelles.
Taux annuel brut d'hospitalisation : 32,23 pour 1000 pour les appelés, 11,44 pour 1000 pour les engagés, 7,74 pour 1000 pour les cadres.
Taux annuel brut et incidence des tentatives de suicide : 6,4% pour les appelés, 0,82% pour les engagés, 0,99% pour les cadres.
[Entre le 1er trimestre 1986 et le 3ème trimestre 1991, le nombre absolu de tentatives de suicide observées croÎt régulièrement, dans la catégorie des appelés de moins de 20 ans, entre le 3ème et le 12ème mois de service national.]
La morbidité comprend 63% de troubles de l'adaptation.
Psychiatrie militaire - Tentatives de Suicide
REINE G, PAPETA D, HAMONIC D, VOIRIN D. Troubles Psychiatriques en milieu militaire. Enquête épidémiologique dans l'arrondissement maritime de Brest. Psychologie Médicale, 1993, 25, 1238-1244.
B. RIVET Service Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie d'Adultes (Pr Scotto), CHU Sainte-Marguerite, 13274 MARSEILLE CEDEX 9, Tél 91.74.40.51
B. CURA même adresse
J.C. SCOTTO " "
D. POYEN Service de Médecine du Travail, Faculté de Médecine Timone, 13385 MARSEILLE CEDEX 5
F. MARTIN même adresse
E. BOUDERLIQUE " "
J. GOUVERNET Unité de Bio-Statistiques, Faculté de Médecine Nord, 13916 MARSEILLE CEDEX 20
Etude de la prévalence des états dépressifs dans la population constituée par les agents du CHR de Marseille (12.800).
Appréciation des rapports entre dépression et Burn-Out.
Analyse des relations entre cette morbidité et différents paramètres personnels et concernant le poste de travail.
Tirage au sort d'un échantillon (10% de la population).
Evaluation de la morbidité dépressive et du Burn-Out au moyen de deux auto-questionnaires : CES-D (Center Epidemiologic Study - Depression) et MBI (Maslach Burn-Out Inventory). Recueil de données individuelles.
Evaluation du diagnostic psychiatrique de dépression chez les sujets précédemment dépistés par entretien d'hétéro-évaluation : CIDIS (Composite International Diagnostic Interview Simplified).
Analyse statistique.
L'acceptabilité de l'enquête est d'environ 80%.
L'exploitation statistique des résultats est en cours.
Enquête transversale - Milieu hospitalier - Dépression - Burn-Out
RIVET B, POYEN D, CURA B, MARTIN F, BOUDERLIQUE E, GOUVERNET J, SCOTTO JC. Le Burn-Out est-il un syndrome dépressif ? Annales de Médecine du Travail, sous presse.
Dernière mise à jour : lundi 9 août 1999 11:02:10 Dr Jean-Michel Thurin
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