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INSEE, Division Enquêtes et Etudes Démographiques
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Sommaire
On rappellera que l'organisation prévue pour l'enquête comprend deux passages :
Le test vise à ramener 600 dossiers remplis, dont 360 concernant des ménages, et 240 concernant des pensionnaires en établissements "de santé". Chacune des six régions aura 100 dossiers à sa charge. Les régions de Lorraine et de Champagne-Ardenne, plus une partie du Limousin, couvriront les institutions. Pour la Lorraine il s'agit d'établissements accueillant des personnes âgées. Pour la Champagne-Ardenne, ce seront des établissements d'adultes ou d'enfants handicapés. Pour le Limousin, quatre établissements ou secteurs hospitaliers de psychiatrie. La collecte du test se fera auprès du personnel médical ou administratif, à la convenance de l'établissement. La désignation des personnes concernées devra se faire au hasard, et l'enquêteur n'en relèvera pas l'identité, mais seulement l'âge, le sexe (le prénom sera "effacé" après le test). Les régions de Languedoc-Roussillon, Bourgogne, Île de France et Limousin couvriront le secteur ménages. En Languedoc-Roussillon, les personnes enquêtées seront des personnes âgées. En Bourgogne, le test sera conduit auprès d'une cinquantaine d'adresses de personnes handicapées volontaires, ayant participé à la grande enquête départementale sur les handicapés de Saône-et-Loire, et une cinquantaine d'adresse en population générale. En Île de France, la moitié des interrogés sera constituée de personnes bénéficiant d'une aide à domicile et de personnes suivies régulièrement par un service psychiatrique. Enfin, en Limousin, les personnes aidées à domicile constitueront la moitié de l'échantillon. Trois types de questionnaire seront testés et leurs résultats comparés. Un questionnaire partant de l'incapacité, un autre partant des rôles, réalisés par le groupe de projet ; le troisième (celui de l'enquête ESLA canadienne pour les adultes) servira d'éléments de comparaison des deux autres.
Pour l'instant, c'est encore l'aventure. Aucune décision ministérielle n'a été prise sur le financement de l'enquête. Le récent remaniement du gouvernement, ainsi que la décision de reporter la mise en place de la prestation autonomie, modifient les données du problème. Pour l'instant, l'Insee, le Sesi, la Mire et les divers partenaires du groupe de projet, demeurent fortement engagés dans la préparation de l'enquête. D'autant que se manifeste, du côté des acteurs locaux (Conseils généraux en particulier), une demande croissante d'association au projet. Affaire à suivre...
Le projet d'enquête HID a été présenté à la rencontre de l'OMS* sur la révision de la classification internationale des handicaps, qui s'est tenue du 20 au 23 novembre au ministère du Travail et des Affaires Sociales à Paris. Lors du colloque du 24 novembre au CTNERHI, en présence du délégué interministériel aux handicaps, la déléguée australienne a rappelé le projet. De façon plus générale, les spécialistes internationaux sont désormais pour la plupart informés du projet, et attentifs à son développement.
*Rappelons que l'ONU et l'OMS encouragent vivement le développement des statistiques en la matière et préparent l'édition d'un guide de réalisation pour des enquêtes adhoc.