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le 10 décembre 2003
Audition du Docteur Pierre CORET et de Monsieur Jean-Michel FOURCADE , représentants l’AFFOP et le SNPPsy, le 10 décembre 2003, au Palais du Luxembourg.
Par Monsieur le Sénateur Francis GIRAUD, rapporteur au Sénat du projet de loi sur la santé
M. GIRAUD était entouré de quatre de ses collègues sénateurs.
L’entrevue s’est déroulée dans un climat de convivialité et d’écoute sereine qui nous a permis de répondre à quelques questions précises énoncées par le sénateur Francis GIRAUD :
- La spécificité de la formation du psychothérapeute : Les cinq points présentés par le SNPPsy comme fondant la formation du psychothérapeute ont été développés de façon précise en insistant sur le fait qu’aucun de ses points n’était abordé à l’université auprès des étudiants en psychiatrie ou en psychologie, hormis les connaissances académiques en sciences humaines. Si ces connaissances pouvaient être enseignée à l’université, il n’en allait pas de même pour les autres points qui nécessitaient l’intervention d’écoles privées, seules à même d’offrir un suivi individualisé pour chaque étudiant.
- La formation de psychiatre ou de psychologue clinicien vous paraît-elle un préalable indispensable à la formation du psychothérapeute ? Notre réponse a été évidemment « non », mais en précisant que nos étudiants se devaient, entre autre, d’acquérir des connaissances approfondies en matière de psychologie et de psychopathologie ce qui leur permet aussi de travailler en bonne intelligence avec les autre professions de la santé mentale, en particulier les psychiatres, et leur adresser tous les patients dont la souffrance nécessite un suivi psychiatrique.
- Quelles sont les différentes législations européennes en matière de psychothérapie ? Nous leur avons parlé, entre autre, de l’exemple autrichien et de l’expérience malheureuse des italiens qui ont voté, il y a quelques années une loi très proche de l’amendement Accoyer et qui ont du revenir sur cette loi...
Avec un clin d’œil malicieux Mr Giraud nous a posé une dernière question :
- La psychanalyse vous paraît-elle une méthode spécifique au sein des psychothérapies ou une profession spécifique différente de la profession de psychothérapeute ?
Un peu des deux, mon général... sachant que nombre de psychanalystes sont issus du monde de la psychothérapie et vice versa... En conséquence, la balance penche plutôt du côté de la méthode puisque nous sommes tous des professionnels de l’écoute !
Communiqué rédigé par Pierre CORET et Jean-Michel FOURCADE, AFFOP
Dernière mise à jour : mercredi 24 décembre 2003
Dr Jean-Michel Thurin
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