28/11/2003
Chers Collègues,
Comme vous le savez sans doute, l’amendement Accoyer concernant l’exercice et la pratique des psychothérapies, après avoir été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale arrive en discussion au Sénat où il est toujours susceptible de modifications.
Vous êtes nombreux à nous interroger pour connaître la position du S.N.P.P. Nos positions sur le sujet ont été largement publiées depuis l'année 2000, mais sans doute faut-il les préciser de nouveau du fait de l’intensité du débat depuis quelques semaines, notamment, au regard des positions de nombre de psychanalystes. À la suite de discussions particulièrement riches au sein de notre Bureau, il nous est apparu primordial de centrer notre propos sur l’exercice de la psychiatrie qui englobe la dimension psychothérapique.
Il nous apparaît tout aussi crucial de rappeler la place tout à fait particulière de la psychanalyse qui n’est pas une psychothérapie, quand bien même elle peut produire des effets psychothérapiques, et ne peut à ce titre être concernée par l’amendement Accoyer. Sans doute convenait-il de le formuler clairement comme le demandent de nombreuses associations psychanalytiques.
La psychanalyse reste par ailleurs un concept théorique majeur qui reste une référence incontournable pour beaucoup d’entre nous dans notre pratique quotidienne de psychiatre, y compris dans d’autres approches psychothérapiques.
Yves Froger
Secrétaire Général
Dernière mise à jour : mardi 2 décembre 2003
Dr Jean-Michel Thurin