Au cours de la table ronde Claude Veil a posé 3 questions à chaque rapporteur d'atelier. Nous vous donnons les principaux points qui se sont dégagés des réponses.
Rapporteurs : pour l'atelier A : Dr Yves Thoret ; pour l'atelier B : Mr Jean-Damien Chéné ; pour l'atelier C : Dr Claude Bursztein ; pour l'atelier D : Dr Bernard Rivière
Q 1 - DANS CHAQUE ATELIER, QU'EST-CE QUI A ÉTÉ LE PLUS DISCUTÉ, QUI A SOULEVÉ LES DÉBATS LES PLUS ANIMÉS ?
A - Principales sources d'informations : il n'est pas satisfaisant de laisser les auteurs être les seuls juges des mots clés.
B - Disparités énormes dans les établissements - motivation qui n'est pas suffisamment forte au niveau des institutions et du personnel.
C - regret qu'il n'y ait pas un langage commun, regret qui est peut-être contournable.
- Au niveau des sources des documents, : ne sont pas transmises assez régulièrement - situations très diverses des éditeurs.
- Etat de sous équipement et d'hétérogénéité des situations des bibliothèques.
D - Sous équipement des institutions. Montrer aussi comment se débrouiller, difficulté d'apprendre, de s'exercer.
Se battre ensemble psychiatres des hôpitaux et documentalistes.
Il faut aussi que cela puisse être appliqué.
et en résumé :
- Qu'est-ce qui est spécifique dans les mots-clés, a quoi servent-ils.
- Les lecteurs qui indexent doivent penser à l'utilisateur et aller à l'essentiel du contenu.
- Le souci de cohérence.
- L'ouverture des documentalistes et bibliothécaires, l'ouverture ou la réserve envers le public ; différence des pratiques à cet égard.
- Le niveau émotionnel a été assez sof. Mais faut-il indexer les textes ? Intérêt des pleins textes. Propriété intellectuelle des thésaurus et bases de données.
- Le virus informatique qui prenait et suscite une passion dévorante (on se cherche des ennemis extérieurs), et la réticence devant ces méthodes.
- La place du français par rapport aux anglais. Psydoc est un coin pour participer à la diffusion.
Q 2 - DANS LE DOMAINE ÉTUDIÉ PAR VOTRE ATELIER, QUELLES SONT LES SOURCES D'INSATISFACTION ?
A - Qu'est-ce qui est spécifique ? ceux qui indexent doivent se mettre à la place du lecteur. Ne pas mettre des faux mots clés.
B - Question de l'accessibilité des documents. Problème de l'ouverture des documentations à tout public ou à certains publics plus locaux, patrimoniaux. Pratiques hétérogènes.
C - Faut-il indexer les textes ou faire du plein texte. Question de la propriété intellectuelle des thesaurus et bases de données.
Climat un peu passionnel, passion dévorante vers l'appareil, problème des réticences << à l'extérieur >> Meilleure connaissance, diffusion de l'apprentissage.
D - Place du français/l'anglais
Psydoc : un point ; avec des terres à conquérir. Plutôt que de nous battre contre nous-mêmes, nous battre pour la publication francophone.
Et en résumé :
- L'indexation par l'auteur est mal faite.
- Les disparités entre établissements. Les motivations inégales des personnels. La circulation des documents.
- L'absence, regrettable, de langage commun.
- Les documents : pas assez transmis a l'INIST (etc.), pas en état d'être rediffusés (formats), le sous-équipement et l'hétérogénéité des bibliothèques.
- Le sous-équipement des lieux de documentation.
- La difficulté à apprendre le langage.
- La difficulté à utiliser la documentation au profit des patients.
Q 3 -PROPOSITIONS DES ATELIERS POUR L'AVENIR À COURT TERME ? ET À MOYEN TERME ?
- La diffusion: vers l'Afrique noire, etc.
- Il faut une autorité extérieure pour proposer des consignes à l'intention des auteurs. Mais aussi une certaine autonomie de chaque revue. Voir à ce sujet l'enquête de Pierre Noël.
- Il serait de l'intérêt des auteurs de donner des moyens de promotion.
- Structuration juridique du réseau Ascodoc-Psy, qui travaille avec la conférence des présidents de C.M.E. et avec l'association des directeurs d'hôpital psychiatrique. Le calendrier de cette structuration juridique (G.I.P.) est en marche. Conduit à une coopération entre les réseaux Paris et Province.
- Etat des lieux à réactualiser (dans les institutions = établissements publics). Mais la collaboration est à organiser aussi avec la FFP et l'INSERM.
- Projets de l'INIST. Accessibilité à la base en langage naturel.
- Numérisation et mise à disposition proche du fonds d'ouvrages (quatrième de couverture) de la bibliothèque de Sainte-Anne + fac-similé des textes. Projet de mise en réseau des bibliothèques...
- On fait son marché. Eloge de la flânerie dans Internet.
- Créer des échanges entre nous, des forums.
- Exploiter ce marché. Partager les richesses. Nouvelle pédagogie.
DÉBAT
Chacun sa compétence.
Expérience d'indexation par des personnes différentes : l'accord est plus facile si l'article est bon (...).
Les mots-clés ne doivent pas être redondants par rapport au titre. Ils ne doivent pas être le résumé du résumé.
Il ne suffit pas de donner un thésaurus aux auteurs. Selon l'expérience des Annales médico-psychologiques, les auteurs ne suivaient pas.
M. Robin - les revues ne devraient-elles pas se charger des mots clés et des résumés ?
- Il faut donner des consignes, que les revues soient plus directrices dans l'investissement des mots clés.
G. Darcourt - consignes pour les résumés. La FFP peut faire. Il serait intéressant de se mettre d'accord sur des règles à suivre. 1er mot : thématique générale ; 2ème mot : aspect particulier.
C. Bursztein - Qui est le mieux placé pour indexer un article ? Il faut une disposition particulière qui n'est pas forcément celle de l'auteur. Les revues psychiatriques françaises sont peu exigeantes pour les résumés.
B. Rivière - réunir les consignes. FFP qui réalise un collège d'experts qui puisse éclairer l'Inist, qui a perdu son implantation professionnelle.
Résumé : sans s'affilier aux revues anglo-saxones, les revues françaises devraient pouvoir suivre une position un peu plus rigoureuse.
Règles d'indexation de Medline à utiliser.
Quant aux résumés (etc.), les revues psychiatriques françaises sont moins exigeantes que les revues psychiatriques étrangères et que les revues françaises d'autres disciplines.
C. Bursztein - Ascodoc progresse lentement depuis 10 ans, pas avec le même matériel et le même logiciel. Qui déciderait quoi ? Quoi appartient à qui ? Quelle liberté de manoeuvre ?
JD. Chené - pas seulement protection patrimoine mais validation scientifique insuffisante. Poser une question - cela a fait progresser les choses - le point juridique a eu un effet d'accélération vers une structuration juridique qui permettra non seulement de travailler dans les hôpitaux publics mais en partenariat avec des associations.
Y. Thoret - les documentalistes nous ont demandé de ne pas être trop réducteurs. Possibilité de promotion de nos aînés.