La commission européenne, veut que lon réponde dans la langue où lon est contacté. On ma contacté en anglais ...
Le monde de la commission européenne, notre compréhension de la santé mentale diffère dune prévention. Notre principe sappuie sur larticle 1.5.2 qui sappuie sur lidée de prévention et de promotion. La santé mentale est une démarche active qui na rien à voir avec le traitement des troubles mentaux. Ce traitement relève de la compétence des états membres.
Aujourdhui, nous sommes confrontés à différentes expériences sur les influences de la société dinformation sur la santé mentale. Même dans la meilleure période, des mises en garde critiques se sont faites entendre. La plupart des sociétés sont conscientes du danger. Même au sein des institutions européennes, on a traversé une transformation profonde. Les situations sur le marché du travail étaient en relation avec des jeunes qui navaient jamais été en contact avec le monde du travail. Certaines personnes ont considéré que léconomie européenne devrait devenir la plus compétitive et quil y avait une nécessité de prendre en compte Internet. Beaucoup a été fait, y compris dans le domaine de la e-santé ; beaucoup didées prometteuses ont été mises au point. Cela sest fait indépendamment de la déception du public quil ny ait pas eu plus de créations demplois. Les effets se sont fait ressentir au niveau de la santé mentale. Travail informatisé non reconnu. Nous avons pu constater que lespace de travail peut constituer une base de stress (douleurs, troubles digestifs, fonctions cardio-vasculaires). Les services communautaires ont lintention dapporter toute leur attention aux conséquences de lusage de la société dinformation dans le travail. Nous pensons que les jeunes, sils sont éduqués dès le plus jeune âge ne souffriront pas de cette maladie. Beaucoup dentre eux nont pas accès à Internet. Lécole, nous lespérons, peut apporter une solution à ces problèmes. Lexpérience a montré quun jeune qui navigue sur Internet ne développe pas de pathologies quand ultérieurement il utilise Internet au travail.
En guise de conclusion, nous pouvons reconnaître que les technologies ont favorisé les possibilités de communiquer autour du globe. Cela fait partie du niveau de vie. Il faut bénir les aspects positifs. Mais il faut avoir aussi en tête les risques pour la santé mentale. Cest pour cela quil faut sy habituer dès le plus jeune âge.
Jévoquerai le 6ème programme cadre pour le développement technologique. Les services de santé relèvent de la compétence des états membres. Nous nous intéressons au développement de nouvelles méthodes. Nous sommes conscients que la bulle financière a éclaté. Des personnes sinquiètent de la sécurisation du service. Nous voulons construire la société des connaissances pour tous, une société qui nest pas axée sur les technologies. Un domaine où lordinateur, le support clavier, etc. disparaîssent. Synergie entre 3 domaines : Informatique médicale, Bio informatique, Simulation informatique. Appuyer les états membres dans leur fonction de recherche. De nouveaux outils : projets de recherche ciblée, avec un projet relativement petit sur 2 à 3 ans. Maintenant aller vers une recherche comportant des projets intégrés avec réseaux dexcellence. Le projet intégré réunit différents domaines, impliquant chercheurs, industriels, ... avec recherche prolongée sur 5 à 6 ans et un budget de plusieurs millions deuros. Cela rend les choses plus difficiles. Mais aussi beaucoup plus de flexibilité, avec un plan de travail détaillé sur seulement 18 mois. Autre type dactivité : réseaux dexcellence permettant de réunir des européens sur un même domaine. Lidée est de mettre en place des réseaux de plusieurs centaines de chercheurs. Le soutien se portera sur 5 ans ou plus. Avoir une communauté scientifique qui devienne autosuffisante. Marge de liberté importante, mais charge de gestion importante.
Dans cette période, certains projets ciblés vers les réseaux dexcellence et réseaux intégrés. Place pour la télé médecine ? sans doute. Très brièvement, nous abordons également des activités comme Europe.
Les projets peuvent être consultés à ladresse Internet suivante :
http://www.cordis.lu
Ne traitera pas directement le projet : trop difficile. Préfère se situer en relation au travail réalisé de lOMS. Parlera de santé mentale, sur laquelle greffer société de linformation. Le mot même dinformation na pas le même sens partout. En français on parle très facilement de communication, alors que les anglais parlent dinformation. Le sujet : société de communication et la santé mentale.
Lannée 2001 a été une année de lOMS tournée vers la santé mentale. Pendant longtemps, celle-ci na pas été un grand sujet de santé publique et il est important que lon enlève tous les tabous qui lentourent. Nous considérons quil y a danger pour la santé à laisser la santé mentale dans le tabou dans lequel elle se situe. Les chiffres sont extrêmement élevés pour la dépression, lalcoolisme, la schizophrénie et probablement les chiffres les plus élevés pour la prise en charge. Cela pose un fantastique problème de ce quil faudrait faire.
Ce que nous proposons, cest quil y ait de véritables projets de santé mentale dans chaque pays, cest à dire la prise en compte simultanée de différents problèmes. Une politique de santé mentale doit impliquer une action sur la société elle-même. Il est important que lon sorte de la honte et quil y ait une meilleure information, en particulier sur la dépression. Information qui touche les familles, le dépressif pour laider à sortir de sa dépression. On est un héros si on a fait un infarctus, très mal vu si on a fait une dépression. Dire des choses, en particulier aux familles et dans lunivers du travail. Nous pensons également que les professionnels ne sont pas bons dans ce domaine et lon essaie de laisser cela aux psychiatres. Nous insistons pour que dans les politiques de santé, il y ait une formation des professionnels de santé. Consommation des psychotropes, mais aussi mauvaise consommation. Peu de connaissance sur linnovation dans les thérapeutiques. Essayer daméliorer laccès aux médicaments, y compris dans les pays développés, pour des raisons dincompétence limitée des professionnels de santé. Autre dimension, celle de la politique de santé liée au rôle des gouvernements. Opposition à lunivers asilaire qui persiste. La manière dont les sociétés traite les malades mentaux est inacceptable. Demande quil soit mis fin à lenfermement dans les asiles. Compléter la législation sur le respect des patients, en particulier psychiatriques. Pour terminer, un des bons indicateurs est de regarder linvestissement. Il est scandaleux de voir à quel point les budgets alloués pour la psychiatrie et la santé mentale sont minimes. Nous organiserons en janvier 2005 une conférence sur la politique de santé mentale, dans laquelle on inclura la dimension que je devais traiter aujourdhui.
Remerciement des intervenants de cette session.
Quelques brèves remarques. Au départ, on avait le sentiment de deux cultures différentes (finlandaise et française). Au fur et à mesure que plus on aborde les questions du quotidien, on saperçoit que lon a des questions similaires. Nous avons une Europe qui nous permet cet échange. On a parlé de Tous les citoyens. Il faut avoir à lesprit tous ceux des citoyens qui non pas ces possibilités. Cette rupture numérique est un problème mondial, mais aussi européen. Je suis persuadée que nous somme tous conscients de limportance de cette coopération.
Je remercie encore les institutions, mais aussi les personnes et en particulier A. LEFEVRE.
Dernière mise à jour : jeudi 29 août 2002 18:46:50 Dr Jean-Michel Thurin