Lentourage, et plus particulièrement la famille immédiate, joue un rôle incontournable dans le processus suicidaire. Malgré limportance de la famille dans le processus suicidaire, peu détudes empiriques se sont intéressées aux relations familiales et très peu dinformation sur les meilleures façons dinclure les membres de lentourage dans la gestion de la crise suicidaire sont disponibles.
Le présent manuscrit résume des recherches empiriques sur le rôle de la famille et de lentourage avant, durant et après une crise suicidaire, et propose des recommandations aux intervenants qui découlent de ces recherches ainsi que dexpériences cliniques. Ce document décrit également quelques projets-pilotes en voie dévaluation et qui visent lapport daide aux personnes suicidaires par le biais dinterventions auprès des membres de lentourage.
Les intervenants ont généralement leur premier contact avec les proches dune personne suicidaire, lorsquun ou des membres de lentourage croient quun geste suicidaire peut être imminent, ou sinon, suite à une tentative de suicide. On peut se demander tout dabord si les proches reconnaissent le danger dune tentative de suicide imminente. Chez les enfants, les mères semblent reconnaître plus didéations suicidaires que rapportées par leurs enfants. Dans une étude de Velez et Cohen (1988), chez 752 enfants choisis au hasard dans létat de New York, on a comparé lidéation suicidaire et les tentatives de suicide rapportées par les enfants avec ce que leurs mères connaissaient de ces mêmes variables.Cette étude a démontré que les mères perçoivent un plus grand nombre didéations suicidaires que les enfants eux-mêmes. Cependant, en général, les mères nétaient pas au courant des tentatives de suicide "mineures" rapportées par les enfants.
Une étude fascinante a été effectuée par Wolk, Wasserman (1986) dans laquelle les communications du suicidaire avec un de ses proches juste avant la tentative de suicide étaient analysées. Les chercheurs ont identifié les suicidaires comme étant névrotiques (n=14), alcooliques ou toxicomanes (n=19) ou pré-psychotiques, ou psychotiques (n=7).
Des 40 patients admis dans une unité de soins intensifs suite à une tentative de suicide, ils ont trouvé que 18 des proches avaient déjà eux-mêmes commis une tentative de suicide. Presque tous les patients (37 sur 40) ont communiqué leur intention de senlever la vie et 31 des proches ont dit avoir reconnu cette communication du suicidaire. Les auteurs ont identifié des différences entre les névrotiques, les toxicomanes et les pré-psychotiques et psychotiques. Selon eux, les névrotiques étaient moins directs dans leur communication verbale de lintention de se tuer, alors que les toxicomanes ont directement exprimé leur intention suicidaire, tandis que les pré-psychotiques et psychotiques avaient tendance à sisoler juste avant la tentative.
Les auteurs soulignent quil y avait souvent de lambivalence concernant laide à apporter à la personne suicidaire, particulièrement chez les alcooliques et les toxicomanes. Les auteurs suggèrent que cette ambivalence ainsi que lexpression dagressivité de la part des proches étaient peut-être liées au fait que les alcooliques et toxicomanes ont un processus suicidaire de longue durée et que souvent, ils avaient déjà fait plusieurs tentatives de suicide. De même, très souvent les proches croyaient que les problèmes étaient trop envahissants et insolubles. Cependant, ils ont souvent ressenti de la culpabilité suite à la tentative de suicide, une culpabilité liée à leur propre désir dinterrompre le problème qui se serait produit si la personne était morte de sa tentative.
Dans une étude subséquente auprès de 40 suicidaires (Wasserman, 1989), lauteur a trouvé que dans 8 des 40 cas, les proches ont retardé leur arrivée à la maison ou ont quitté les lieux même quand ils savaient quune tentative de suicide avait effectivement lieu. Dans tous ces cas, il sagissait de conjoints dalcooliques ou de toxicomanes. Dans deux cas, les proches ont demandé de ne pas réanimer le suicidaire après une tentative. Dans ces deux cas, il sagissait de femmes qui avaient 74 et 81 ans. Selon lauteur, il arrive souvent que les membres de la famille agissent pour leur propre bénéfice et non pour celui du suicidaire. Ils se sentent souvent épuisés par laide demandée par la personne suicidaire, particulièrement lorsquil sagit de personnes plus âgées qui souffraient de problèmes depuis longtemps.
Dans une ancienne étude, Mishara, Baker et Mishara (1976) ont comparé les réactions des amis détudiants universitaires à leurs idéations et menaces de suicide. Ils ont catégorisé les réactions comme étant "ouvertes" ou "fermées". Une réaction "ouverte" comporte toute discussion des problèmes avec la personne ayant menacé de se tuer. Les réactions "fermées" incluent les cas où lami na pas discuté des problèmes avec la personne suicidaire ou la tout simplement référé aux ressources daide sans parler ou poser des questions sur sa situation actuelle. Ils ont trouvé que, selon la perception des personnes suicidaires, les personnes dans leur entourage qui ont eu des réactions ouvertes à leur verbalisation ont été aidés par des amis et cette aide pouvait avoir diminué le risque dune tentative éventuelle.
Les études sur lidentification dun potentiel suicidaire par les membres de lentourage indiquent quune piste prometteuse pour la prévention du suicide peut être dapprendre aux membres de lentourage comment identifier un potentiel suicidaire et réagir de façon appropriée.
Quelques études se sont penchées sur la manière dont les membres de lentourage réagissent suite à une tentative de suicide et si ces réactions peuvent augmenter ou diminuer le risque dune récidive.
Une des premières études de cas fut effectuée par Litman (1964) qui a présenté des cas cliniques dans lesquels les proches étaient incapables dagir; se sentaient figés et ne savaient pas quoi faire ou quoi dire devant la verbalisation des intentions suicidaires. Dans une études auprès de 534 jeunes suicidaires (77% filles et 23% garçons) âgés de 14 à 17 ans et leurs parents, Angel et al. (1978) ont trouvé que 81% navaient pas envisagé la tentative de suicide et que plus dun parent sur cinq (22%) ont indiqué des sentiments dagressivité à légard de leur fille/fils après la tentative, et un autre 22% se sont montrés indifférents. Les adolescents suicidaires dans cette étude ont soit reproché à leurs parents un manque dautorité ou bien une trop grande autorité.
Rotheram-Borus et. al (1996) ont publié un article intéressant qui porte sur les façons dutiliser les ressources familiales lorsquun des enfants ou un autre membre de la famille arrivent à lurgence suite à une tentative de suicide. Les auteurs indiquent que, malgré la bonne volonté du personnel et des membres de la famille, il arrive souvent que des barrières font en sorte que la famille nappuie pas ladhésion au traitement. Ces barrières sont: langoisse liée aux circonstances, de la compulsion de la part de lentourage qui ne sait pas comment se comporter dans une salle durgence ainsi quun sentiment que les membres du personnel doivent croire que les membres de la famille sont responsables de la tentative de suicide. De plus, il y a la crainte dêtre étiqueté comme "fou" et que la famille soit un vecteur de la folie. Les auteurs indiquent quil faut sensibiliser le personnel de salles durgence aux angoisses et aux craintes des membres de la famille afin de mieux les aider et de leur expliquer comment jouer leur rôle important dans le traitement.
Peut-être que la façon dont un membre de la famille interprète la tentative de suicide a un effet sur les taux de récidive. Il y a certainement un écart important entre la perception des proches (amis et membres de la famille) et la perception dune personne suicidaire de sa tentative de suicide. Par exemple, dans une étude de Varadaraj et al. (1986), suite à une tentative de suicide par intoxication médicamenteuse, les auteurs ont demandé à 98 suicidaires ainsi quà 98 proches de ces suicidaires, pourquoi ces personnes avaient fait une tentative de suicide. Les proches ont souvent cru que le motif le plus important de la tentative était la vengeance et le désespoir. Cependant, les suicidaires eux-mêmes avaient tendance à dire que le motif le plus important de leur geste suicidaire était la recherche daide.
Wenz (1978) a étudié ce quil a appelé "labelling" ou létiquetage par les membres de la famille et les amis dune personne suicidaire, et une personne à risque de suicide elle-même. Il a étudié, en utilisant des échelles standardisées, jusquà quel point la personne suicidaire est perçue comme "suicidaire" après une première tentative de suicide. Wenz a trouvé que, lorsque les amis et les membres de la famille percevaient la personne comme étant "suicidaire" après une tentative de suicide, cela résultait en une probabilité significativement plus élevée dune deuxième tentative de suicide. Cependant, la même relations significative na pas été établie entre létiquetage de la personne ayant fait la tentative elle-même et la probabilité dune récidive.
Il semble évident quil faille interagir avec la famille et les membres de lentourage des personnes qui vivent une crise suicidaire. On peut se demander sil existe une spécificité dapproche auprès de la famille dune personne suicidaire qui permette de différencier ce que lon peut ou doit faire dans lapproche avec les membres de la famille de nimporte laquelle personne troublée ou aux prises avec un problème de santé mentale. Il semble quil y a certains aspects de la situation dune crise suicidaire qui nécessitent une approche spécifique. On suggère que:
1) Il faut évaluer le potentiel suicidaire de la personne en crise ainsi que celui des membres de la famille (planification du suicide, antécédents suicidaires, ressources déjà utilisées, alcoolisme et toxicomanie, réseau daide informel disponible).
2) Il faut exiger que les proches se débarrassent des moyens disponibles pour senlever la vie et surveiller laccès aux moyens. Il sagit de sassurer quil ny pas, à la maison, de médicaments susceptibles dêtre utilisés pour senlever la vie, et évidemment, il faut sécuriser les armes à feu sil y en a.
3) Il faut expliquer que, si la personne suicidaire demande à un proche de ne pas parler de ses idéations et comportements suicidaire, il importe de lui faire savoir vos inquiétudes et de lui indiquer quun tel secret est trop lourd à porter pour une personne seule, et aborder directement la question de confiance et de silence.
4) Il faut démystifier le suicide: ce nest pas une maladie, ce nest pas une tare génétique, ce nest pas causé une autre personne, mais les membres de lentourage peuvent aider facilement et le fait den parler avec une personne suicidaire ne va pas augmenter le risque dune tentative.
5) Il faut sassurer que les proches connaissent des ressources disponibles 24 heures par jour au cas où la personne suicidaire vive une crise aigue ou que ses proches sinquiètent.
Outre les suggestions ci-dessus, lapproche avec les membres de la famille semble suivre les mêmes critères que pour toute bonne thérapie individuelle ou familiale.
Dans un article sur les réactions des membres de la famille et des amis face aux personnes suicidaires, Mishara (1995) suggère que les membres de lentourage ont souvent des conceptions erronées concernant leur rôle dans lintervention. Les gens peuvent croire:
1) Je suis la seule personne capable daider lindividu suicidaire. Personne ne peut jouer le rôle de sauveteur miraculeux. Cependant, toute personne suicidaire peut appuyer cette croyance par des énoncés du type "Tu es la seule personne qui me comprend", ou "Personne dautre que toi ne peut maider". Cest rarement le cas.
2) La personne suicidaire a fait un mauvais choix en me choisissant comme confident. Les membres de lentourage se sentent souvent inadéquats pour aider quelquun aux prises avec des décisions de vie ou de mort. Il faut énormément dassurance pour aider un membre de la famille à croire quil ne peut pas faire de gaffes qui vont avoir comme effet la mort de quelquun, mais la seule aide amicale peut être bénéfique. Plus particulièrement, ils ne peuvent pas faire de tort sils parlent du suicide avec quelquun.
3) Il faut respecter le désir dune personne suicidaire de rester seule. Lisolement est souvent une indication de risque élevé de passage à lacte et peut être conçu comme un appel à laide. Il y a de risque de passage à lacte plus élevé lorsquon laisse une personne suicidaire seule.
4) La personne suicidaire a tellement de problèmes que mes propres problèmes ne comptent pas. Il arrive souvent que les membres de la famille soient tellement convaincus de limportance des problèmes de la personne suicidaire quils en oublient leurs autres problèmes et difficultés, et ceci diminue leurs habiletés à être disponibles pour aider la personne suicidaire.
5) Si je parle avec la personne suicidaire, je peux apprendre des choses que je ne désire pas savoir. Puisque le sentiment de culpabilité est omniprésent, les membres de lentourage peuvent éviter de parler des troubles parce quils ont peur dêtre confrontés par leurs échecs et insuffisances.
Selon certaines études, un nombre important de parents dadolescents ayant fait une tentative de suicide ont souffert dun problème psychiatrique, généralement la dépression, et même ceux qui ont identifié une menace ouverte de suicide chez leur adolescent(e) nont pas décelé le désespoir sous-jacent à la menace. (Snakkers et al., 1980).
Le thérapeute Joseph Richman (e.g. 1993) a beaucoup publié sur la thérapie familiale et son rôle dans la prévention du suicide des personnes âgées. Il caractérise les familles des personnes suicidaires comme:
1) Incapables daccepter des changements associés aux séparations éventuelles par la mort
2) Vivant des conflits interpersonnels avec des échecs dans le règlement des problèmes familiaux
3) Vivant des problèmes de la structure familiale
4) Vivant des relations où un membre de la famille est identifié comme bouc-émissaire, alors quil y avait des relations problématiques (par exemple, relation sado-masochiste, relation ambivalente)
5) Vivant des problèmes affectifs, particulièrement lagression ou la dépression
6) Vivant des problèmes de communication, soit des difficultés de communiquer, trop de secrets dans la famille ou trop de communication des dangers imminents
7) Lintolérance vis-à-vis les situations de crise, particulièrement concernant les séparations.
Richman trouve quil y a souvent des communications concernant la mort et que ces communications impliquent souvent les "double-binds". Il suggère quil est très important pour ceux qui font de la thérapie familiale de ne pas appuyer le point de vue dun des membres de la famille et déviter de culpabiliser la personne suicidaire ou les autres membres de la famille même si certains individus semblent être la cause principale des problèmes. Aussi, il recommande de ne pas essayer de modifier les patrons dinterrelation familiale ayant des racines culturelles et ethniques qui durent trop longtemps pour être défaites lors dune thérapie familiale. Cependant, Richman identifie clairement le client comme étant la famille qui se sent menacée ou qui vit énormément de stress ou de détresse plutôt que didentifier le client comme étant la personne suicidaire. Il encourage lexpression des sentiments et particulièrement lexpression des sentiments de perte et de deuil.
Richman aborde la question complexe de ce quil faut faire lorsquil existe une situation de pacte de suicide où deux personnes ont lintention de senlever la vie ensemble. Il conçoit ces pactes de suicide non pas comme étant des décisions rationnelles des personnes qui choisissent de ne pas continuer à vivre, mais plutôt comme un problème de couple et de système familial qui a besoin dune résolution. Les membres du couple ont souvent le sentiment dêtre pris dans une relation et une situation sans issue et ne savent pas comment obtenir laide dont ils ont besoin. Il arrive souvent quils appuient leur projet de senlever la vie sur des histoires rapportées par les média dindividus qui sont pro-suicide, comme la Société Hemlock. Il croit que dans ces cas que la relation symbiotique dans un couple de personnes âgés peut être un facteur dans le complot pour senlever la vie ensemble, mais peut-être aussi la base pour créer une meilleure relation de couple et pour diminuer le sentiment quil ny a rien à faire. Il sagit dans ces cas de transformer la relation symbiotique en une relation avec autant de symbiose mais dans laquelle il y a plus dactivités créatrice et de ce quil appelle "playfull regression" (régression animée ou joyeuse).
King et al. (1997) ont essayé de déterminer quelles sont les variables dans les familles qui sont liées à ladhésion des adolescents suicidaires au régime de traitement qui inclue la prise de médicaments, la présence aux sessions de thérapie individuelle, et la participation aux sessions de thérapie familiale. Ils ont étudié 66 adolescents hospitalisés suite à une tentative de suicide, souffrant de dépression. Ils ont effectué une deuxième évaluation 6 mois après lhospitalisation pour évaluer ladhésion aux recommandations: ils ont trouvé que 67% ont continué à prendre leurs médicaments, que 51% ont continué en thérapie individuelle, et seulement 33% ont continué en session de thérapie familiale. De plus, ils ont trouvé que, lorsque les mères avaient un sentiment dagressivité, les adolescents avaient moins tendance à continuer à prendre leurs médicaments, et que lorsque les mères avaient des symptômes de dépression ou des symptômes paranoiaques, il y avait moins de tendance à continuer les thérapies individuelle et familiale, et en général, le plus il y avait de problèmes familiaux, le moins la probabilité que le jeune suive les recommandations était présente.
De nombreuses études indiquent que les jeunes suicidaires ainsi que leurs parents perçoivent que la relation familiale est moins agréable que chez les parents et adolescents non-suicidaires (e.g. McKenny et al., 1982). Keitner et al. (1987) ont trouvé des résultats semblables pour les adultes suicidaires hospitalisés pour dépression. Les patients suicidaires rapportaient un niveau de fonctionnement familial plus pauvre que les patients déprimés non-suicidaires et avaient une perception plus négative de la relation familiale que les membres de leur propre famille.
Il y a quelques années, lors dune rencontre du GEPS, Jalenques, Maillot et Coudert
(1987) ont présenté une conférence dont jai la version publiée dans Psychologie Médicale (Jalenques, Couderc et Maillot, 1988). Dans cette présentation, ils font recension des articles qui portent sur la transmission familiale des conduites suicidaires. Les études antérieures quils ont recensées ainsi que dautres études trouvent quentre 10% et 22% des adultes et adolescents ayant fait une tentative de suicide ont un parent qui a eu un comportement suicidaire. À cause des différences entre ce quon comprend comme comportement suicidaire, il est difficile dévaluer limportance de ces études. Certaines incluent, dans la catégorie comportement "menaces de suicide", alors que dautres incluent une "tentative de suicide" seulement. Ils suggèrent quil est possible quun facteur génétique, surtout présent dans les études sur les jumeaux qui se sont suicidés, ou par une voie moins directe, des tendances familiales à souffrir de dépression ou de schizophrénie. Les auteurs décrivent entre autres quil y a souvent une identification à une maladie parentale qui peut être contournée par le transfert à un thérapeute qui favorisera "une modalité intégrative meilleure aidée par la demande explicite sous-tendue dans le contrat". "En un bref résumé, les temps forts furent une ouverture sur une "liberté de penser" totalement nouvelle à partir du contrat et de linteraction émotionnelle et au travers de la formation des symboles au cours de la thérapie". Ils concluent avec le constat de Guyotat (1980) qui conçoit le suicide comme "renforçant lorganisation narcissique du lien de filiation", qui repose donc dans sa transmission familiale sur une double problématique de lidentité, mettant en jeu à la fois lidentification au suicidant "originaire" et la répétition de son expérience.
Cette annexe inclue une description dun projet en cours, soit lévaluation de sept projets pilotes daide aux hommes suicidaires âgés de 20 à 55 ans par lintermédiaire de leurs proches. Ce projet de Suicide-Action Montréal, en collaboration avec le Centre de recherche et dintervention sur le suicide et leuthanasie (CRISE) à lUniversité du Québec à Montréal, vise à déterminer quelles sont les meilleures façons dutiliser les proches pour aider une personne en crise suicidaire.
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Dernière mise à jour : dimanche 29 octobre 2000 19:36:11 Monique Thurin