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Pierre Noel et Jean-Michel Thurin
Les organisations de psychiatres
" Inutile de revenir sur leur fragmentation.
Parlons plutôt des possibilités de regroupement. Le projet de fédération en est
une. Mais, puisque la discussion sur ce projet paraît tarder à s'ouvrir, cela
doit bien signifier quelque chose. Ne serait-ce pas que les groupes organisés
"dans la fragmentation" ne se voient pas cohabiter ?
Je ne crois pas à une vision idéaliste qui
abolirait les différences de toutes sortes et les divergences d'intérêts. Mais
il serait souhaitable que les différences et les divergences soient réduites à
leurs propres dimensions, à leur propre nature, à leur propre et respectable
signification. Je m'explique : les différences d'optique scientifique sont
utiles, à condition qu'elles ne deviennent pas des conceptions qui excluent,
mais qu'elles restent ce qu'elles sont : un intérêt et une information
privilégiés dans un domaine. Les divergences d'intérêts sont respectables : à
la condition qu'elles se limitent aux intérêts en question. Voilà des cercles
bien limités et tout à fait légitimes. Le rôle d'un organisme qui se veut
globaliste ne peut être que différent. Il ressemblerait, à mon avis, plutôt aux
grandes Associations professionnelles comme on en voit dans les pays
anglo-saxons ou en Allemagne qu'à une super-organisation syndicale. Un tel
organisme aurait à jouer un rôle important dans tous les domaines où sont en
cause non pas les différences d'optique ou les intérêts de groupes, mais les
perspectives d'ensemble, théoriques et pratiques, socio-politiques (les Lois et
les règlements), déontologiques, et naturellement, dans les domaines de la
formation, de la qualification, de la représentation auprès des pouvoirs
publics ou des organes d'information.
Il me semble que telle est l'aspiration la plus profonde à l'unité de la psychiatrie, qui ne peut être une organisation formelle, mais simplement, et ce serait beaucoup, une tendance interne à la cohérence et à la cohésion. A la cohérence minima dans les pensées. A la cohésion dans le maximum d'actions. Il existe un commun dénominateur à toutes les pratiques psychiatriques et il est nécessaire de le manifester clairement et fortement. Tel est, à mon sens, l'esprit dans lequel doivent agir les forces qui demandent une structure fédérative. Cette ambition me paraît modeste, raisonnable et dynamique."
Ch. Brisset. Psychiatrie Française. 1984 n°1
Le16 janvier 1992 les vingt et une principales sociétés nationales de psychiatrie se fédèrent et constituent la Fédération Française de Psychiatrie (FFP) [[1]]. Depuis, aucune d'entre elles n'a quitté la FFP et elles y ont été rejointes par une trentaine d'autres[2].
Dix ans plus tard, il a paru important de revenir sur ce qui constitue la trame de cette fédération : les sociétés, leur histoire, leurs buts et objectifs et de situer cette identité propre, non seulement au sein de la psychiatrie, mais également par rapport à celle de leurs cons¦urs des autres spécialités. Sur ce dernier point, plusieurs questions se posent immédiatement : pourquoi ce nombre si important de sociétés en psychiatrie ? Quelles spécificités expliqueraient leur grand nombre ? Les sociétés de psychiatrie sont elles, quant à leurs buts et leurs réalisations, très différentes de celles des autres spécialités médicales ? Un autre question concernait évidemment aussi la perspective fédérative : Quelle est la place la FPP et quelles sont les attentes des sociétés à son égard ?
Le groupe de travail a ainsi décidé de réaliser un questionnaire qui aborderait ces différentes questions dont l'axe central est : Quel est le rôle des sociétés savantes dans l'élaboration et la diffusion des connaissances ? Il est présenté en annexe. Sa mise au point a bénéficié de la discussion préalable d'un article de 1997 réalisé par l'ANDEM sur l'organisation des sociétés savantes en France [[3]]. Cet article, très documenté, comporte en particulier une base de définition, un historique et une exploration de leur fonction, en particulier en matière de recherche et de formation. Un document réalisé par la Fédération des spécialités médicales et comportant les résultats d'une enquête analogue multidisciplinaire a également été versé au dossier.
Au sein de l'axe central présenté ci-dessus, il a paru indispensable de développer une réflexion particulière sur les publications. A une période où l'ouverture internationale apparaît comme une nécessité, où le secteur de l'édition est directement concerné par la mondialisation, il est évidemment essentiel de porter une attention particulière sur les publications françaises : Quel est leur avenir ? Leur nombre important, témoin de l'activité scientifique des sociétés, est-il un avantage ou un inconvénient ? Quel est leur fonction, leur contenu, leur public ? Quelle est leur audience internationale ? Des actions concrètes de promotion sont-elles envisageables à ce niveau ? Le groupe de travail s'est largement appuyé sur la réflexion menée par la FFP, depuis pratiquement sa création, en actualisant l'état des lieux et en dégageant plusieurs perspectives.
Le chapitre est donc ainsi constitué de deux parties principales : le premier concerne les sociétés de psychiatrie, le second leurs publications.
Si l'on considère que la Fédération Française
de Psychiatrie rassemble une cinquantaine de sociétés savantes de la
discipline, l'enquête à laquelle nous nous sommes livrés dans le groupe 9 du
Livre Blanc est représentative puisque 29 d'entre elles ont répondu [[4]],
dont la plupart des sociétés à l'origine de la Fédération.
Cette question permet de
repérer que les plus anciennes : La Société médico-psychologique (1852), Le
Congrès des neurologues et psychiatres de langue française (1890, La Société
Psychanalytique de Paris (1926), La Société de L'Evolution psychiatrique
(1929), Šgardent une place de référence dans le paysage psychiatrique français.
Autre constat : le grand
nombre de créations de sociétés savantes dans les années 70-90, années qui
correspondent à la fois à l'essor de la psychiatrie, à l'explosion
démographique et aux scissions syndicales et professionnelles (tableau 1).
Cinq définitions étaient
proposées, auxquelles il était demandé de signifier son adhésion par une
cotation de 1 à 5.
a)
celle du Dictionnaire Larousse (1970) : groupes "dont les
membres rendent compte de leurs travaux et recherches scientifiques ou érudites
ou en discutent" ;
b)
celle du Dictionnaire Robert (1985) : "Organisations fondées
pour un travail commun ou une action commune" ;
c)
celle issue de l'article de Fourquet & Maisonneuve (1997)
: "un regroupement de professionnels qui acceptent de consacrer une part de
leur temps pour promouvoir leur discipline ou leur spécialité à travers le
développement de relations sociales" ;
d) "un
espace d'élaboration, de développement et de diffusion de la connaissance
scientifique, à partir des questions rencontrées par les praticiens dans leur
exercice" ;
e) "un
regroupement de professionnels visant à la protection de ses membres dans
l'exercice de leur spécialité".
Hormis la dernière, on
admettra que les quatre premières sont voisines dans leurs objectifs. On ne
s'étonnera donc pas de leurs scores assez proches les uns des autres : 96- 105
- 80 - 107 - 33 (tableau 2).
A- Groupe dont les membres
rendent compte de leurs travaux et recherches scientifiques érudites ou en
discutent (Dictionnaire Larousse,
1970).
B- Organisations fondées
pour un travail commun ou une action commune (Dictionnaire Robert, 1985).
C- Un regroupement de professionnels qui acceptent de consacrer une part de
leur temps pour promouvoir leur discipline ou leur spécialité à travers le
développement de relations sociales (Fourquet et Maisonneuve, 1977).
D- Un espace d'élaboration,
de développement et de diffusion de la connaissance scientifique, à partir des
questions rencontrées par les praticiens dans leur exercice.
E- Un regroupement de
professionnels visant à la protection de ses membres dans l'exercice de leur
spécialité.
Toutefois, ce sont les items
" travaux et actions communs" et " l'élaboration et la diffusion
des pratiques" qui obtiennent le plus large consensus, ce qui semble
indiquer l'attention toute particulière donnée aux travaux cliniques, leurs
applications et leur diffusion.
La définition (E) de
"protection des adhérents" n'obtient que 33 points, donc nettement en
retrait par rapport aux précédentes. La distinction entre activités
scientifiques et travail syndical est ainsi clairement affirmée.
Un tiers des sociétés réunit
des praticiens d'un même exercice.
Les deux tiers rassemblent
des praticiens d'exercice différent.
La quasi totalité fonctionne
de façon pluridisciplinaire, encore faut-il faire un distinguo entre celles qui
sont ouvertes aux équipes soignantes (psychologues, infirmiersŠ) et celles qui
accueillent des représentants d'autres disciplines, généralement dans le
registre des sciences humaines (psychanalyse, philosophie, anthropologieŠ) avec
l'exception notable du Congrès des Psychiatres et Neurologues de Langue
Française.
Les sociétés savantes,
prises globalement, embrassent un vaste champ depuis les confins de la
neurologie (la neuropsychiatrie défunte et renaissante) jusqu'aux sciences
humaines.
Cela ne va pas sans risques
: d'un côté menace de dilution, de dispersion et de l'autre, celui de laisser
en jachère des pans entiers du champ de la psychiatrie tant du côté organique
et psychosomatique que du côté de la psychopathologie ou de la recherche. On
pourrait encore élargir le champ si on parlait de santé mentale.
Pour certains, cela va de
soi : la psychiatrie est une discipline scientifique puisqu'elle est médicale.
Un peu courtŠRemarquons d'ailleurs que dans le concert des différentes
spécialités, la psychiatrie, par exemple au sein de l'INSERM, est pour le moins
sous-représentée !
D'autre part, "la
relation", la subjectivité sont des dimensions irréductibles,
indissociables des objectifs mêmes de la spécialité et qui sont difficilement
prises en compte dans l'évaluation de la scientificité de la psychiatrie, du
moins par les "observateurs" extérieurs. Mais remarquons en même
temps que les efforts menés au sein de la discipline pour donner un contenu
objectif à la complexité de la relation et de la subjectivité sont restés
relativement isolés.
Ainsi, un tiers seulement
des sociétés affirme un rôle exclusivement scientifique. L'ensemble des autres
considère avoir vocation à la fois scientifique et professionnelle. Mais
cette estimation globale devrait être recoupée en fonction de critères autres :
objectifs de psychiatrie généraliste ou sur-spécialisée ? Promotion de la
profession ou d'une partie de celle-ci ? Place de l'étude de problèmes tels que
l'éthique professionnelle ? Elle est également le reflet de la place historique
qu'ont toujours tenu en psychiatrie le cadre et l'organisation des soins dans
la conception même de l'acte thérapeutique.
La situation est floue et
l'on peut opposer deux affirmations faciles : "La recherche, on ne peut
pas ne pas en faire" et "La recherche, c'est le domaine des
universitaires et de l'industrie pharmaceutique".
Voyons ce que nous dit
l'enquête : face aux scores de 117 pour " lieu de production de
documents", de 133 pour "lieu de rencontres", le score de l'item
"lieu de recherche" n'est que de 86. De façon concordante, à la
question "Votre société est-elle à l'origine de recherches
cliniques ?", à peine plus de la moitié (16 sur 29) donne une réponse
affirmative.
Ceci est bien le reflet des
obstacles à propos de la recherche en psychiatrie. La polarité "sciences
humaines" est une dimension indispensable, mais aux contours et au contenu
difficiles à traduire en termes "objectifs". La polarité biologique
est, elle, de visibilité palpable (même si elle est surestimée).
En pratique, il semble que
l'accent devrait être mis notamment sur des études longitudinales et sur des
études multicentriques qui ne devraient pas être pilotées uniquement par
l'industrie. Le secteur psychiatrique en a les possibilités et pas lui seulement.
Toutes les sociétés
revendiquent un rôle dans la formation. Mais des disparités existent : accord
quasi unanime pour ce qui relève de la Formation permanente ; celle-ci va enfin
bénéficier d'un encadrement réglementaire
qui permettra sans doute de rendre ses modalités plus structurées.
Réponses
en revanche très minoritaires en ce qui concerne un rôle actif dans la
formation initiale. Encore faudrait-il
préciser de quelle formation initiale il s'agit : Etudiants en médecine
? Formation des psychiatres ? et situer en particulier la place qui peut être
prise concernant la supervision des pratiques et la formation à la
psychothérapie.
Indiquons
ici la place prise par quelques associations dans la préparation aux concours
(PH - PACŠ).
Nous résumons dans un
histogramme les activités repérées par l'enquête (tableau 3).
Certaines viennent d'être
évoquées mais la juxtaposition avec d'autres permet quelques comparaisons. On
peut regrouper les différents items ainsi :
- la très grande majorité des sociétés organisent des
congrès (23 sur 29), organisent des sessions de FMC (22), ont des activités
internationales (19), publient des ouvrages (18) ;
- beaucoup de sociétés publient des bulletins ou une
revue (15), font de la recherche clinique (16) et participent aux conférences
de consensus (14) ;
- une
minorité est concernée par la formation initiale (7) et par les recommandations
de pratique clinique (9).
La majorité paraît trouver
au niveau de ses adhérents les ressources suffisantes, quelques unes confessent
qu'elles ont recours à des subventions (hospitalières, ministérielles,
laboratoires), deux se contentent de considérer leurs ressources comme
insuffisantes.
Presque toutes ne
fonctionnent que grâce au bénévolat, deux n'y ont recours qu'en partie, aucune
ne peut s'en passer.
Un peu de
"verbatim" remplacera ici les données chiffrées.
Quelques résolutions de
circonstance : "davantage de dynamismeŠ plus de diffusion et d'audienceŠ
Plus d'information et de formationŠdevenir une force de pressionŠ s'ouvrir
davantageŠ"
D'autres plus modestes :
"maintenirŠpoursuivreŠse faire reconnaîtreŠ"
C'est l'inconvénient d'une
enquête qui privilégie les données binaires (et la facilité de dépouillement) :
peu de commentaires rédigés.
Isolons quelques
formulations :
Avenir modeste :
"confraternitéŠnécessitéŠ"
Des réserves : " trop
parisienneŠpas assez ouverteŠun peu marginaleŠnécessité de pondération des
votes"
Des opinions positives :
" potentialisateurŠ catalyseurŠ rassembleurŠ rôle de représentationŠ
d'articulationŠ de synergie entre les diverses orientations et spécialisations
de la psychiatrie contemporaineŠde maintien de liensŠlieu de partageŠfavorisant
les partenariats".
Dès septembre 1995, deux numéros de Pour la recherche (PLR) sont consacrés aux revues psychiatriques françaises, notamment dans leur relation à la recherche [[5]]. Ils s'appuient sur un questionnaire envoyé à 35 revues ; 21 y répondent.
Dans son éditorial de présentation C. Veil, qui a déjà
poussé loin sa réflexion dans ce domaine et celui de la documentation, souligne
que « Ce qui frappe d'abord, c'est la diversité du matériel ainsi
concentré Š L'élaboration du questionnaire et le rassemblement des réponses
s'inscrivent dans la ligne d'une orientation majeure de la Fédération Française
de Psychiatrie : oeuvrer à la diffusion nationale et internationale de la
pensée psychiatrique d'expression et de culture françaises. Il faut que chaque
travail de valeur, personnel ou collectif, puisse déboucher sur une publication
qui le fera connaître. Il faut que chaque lecteur potentiel puisse trouver
facilement les éléments d'information dont il a besoin. On peut aussi
contribuer à assurer des termes de comparaison consensuels à ceux d'entre nous
qui ont à présenter ou à estimer des exposés de titres et travaux.
Certes, et l'enquête le montre bien, l'état des lieux est
encourageant : le potentiel existant est important. Il s'agit surtout de le
mettre mieux en valeur. C'est pourquoi la Fédération s'est engagée dans la
création d'une banque de données. »
Nous sommes en 2002. La banque de données existe depuis 1997. Intégrée à Psydoc-France, elle est très visitée [[6]], peut être consultée en plusieurs langues (français, anglais et espagnol) pour les revues qui les utilisent pour leurs résumés. Néanmoins, cette possibilité n'est utilisée de façon régulière que par une partie des revues [[7]], comme si la question de la diffusion large des contenus qu'elles publient et de leur accès restait finalement secondaire pour les autres.
Trois réunions conjointes FFP Inserm ont été consacrées à la question des publications, de la documentation et des enjeux et problématiques de la presse scientifique sur Internet [[8],[9],[10] ]. L'attention que lui porte l'Inserm n'est pas étonnante. Cette question constitue en effet un enjeu essentiel pour les organismes de recherche qui sont directement concernés par la veille scientifique, l'accessibilité et la rapidité de diffusion de données et de résultats d'études. Ces facteurs conditionnent pour une part les choix stratégiques, la mise en ¦uvre et l'expertise des travaux en cours. On a vu l'importance que pouvait prendre le fait que telle équipe ait présenté ses résultats avant une autre qui travaillait sur le même sujet. Dans ce contexte, les orientations prises par de grands groupes éditoriaux ne sont pas des éléments accessoires car ils peuvent intervenir indirectement dans la valorisation de certains travaux par rapport à d'autres [[11]]. Les questions de langue et de vocabulaire d'indexation ont également une place essentielle. Un texte de l'Académie de Médecine avait pris nettement position dans ce sens [[12]]. Certes, la psychiatrie française n'est évidemment pas dans la situation des équipes qui travaillent sur la découverte d'un vaccin pour le Sida. Néanmoins, elle est tout à fait concernée par le débat international qui concerne l'approche conceptuelle, clinique et thérapeutique des pathologies mentales. Les arguments de ce débat sont très importants pour la définition des orientations de la recherche.
Très rapidement, il s'est avéré que les publications françaises avaient largement sous-estimé l'importance d'un ensemble de règles et de moyens formels qui pouvaient leur permettre d'avoir une véritable audience internationale et les échanges qu'elle ouvrait. Autrement dit, il est devenu évident qu'il ne suffirait pas simplement de proclamer tout le bien que chacun pensait de la psychiatrie française, mais de considérer ses publications comme un véritable espace d'interface des pensées et des recherches dont les nouvelles technologies (Internet) et les moyens associés (bases de données) allaient démultiplier les possibilités. Dès lors, des questions aussi triviales que celle du vocabulaire d'indexation, des résumés d'articles et de la langue dans lesquels ils étaient publiés sont apparus comme des éléments essentiels. Face à ce nouvel enjeu, quelle était la situation pour la psychiatrie française au moment de la création de la FFP ? On pourrait dire que le vocabulaire international était totalement ignoré de la plupart des revues pour l'indexation de leurs articles. Quand au réseau documentaire hospitalier, il en utilisait un autre dont il gardait jalousement le secret. Un important travail sur l'indexation et la définition d'un vocabulaire francophone à base Mesh a été engagé par le comité Psydoc-France, dont l'état a été présenté au congrès du Jubilé. Les bases d'un outil informatique permettant l'inclusion de synonymes et de corrélats ont été travaillées au cours d'un séminaire FFP/Fondation Ey. Cet outil a été depuis amélioré et utilisé pour l'indexation de Psydoc-France et la mise en place d'une approche encyclopédique. Par ailleurs, le Mesh est désormais intégralement disponible sur Psydoc-France, grâce à un accord avec l'Inserm.
Abordons maintenant le travail réalisé à l'occasion du Livre Blanc
Deux objectifs ont été visés : mieux situer les finalités et les spécificités thématiques de la production scientifique française à travers les revues ; apprécier leur situation dans le contexte international.
Quels sont les objectifs généraux des revues ? L'organisation d'un espace de dialogue entre pairs, qui leur permette en particulier de présenter les résultats de leurs recherches ? La formation initiale, continue, et dans ce cas, à qui s'adresse-telle ? Les lecteurs peuvent être en effet très différents : étudiants, cliniciens psychiatres ou d'autres disciplines qui mettent à jour leurs connaissances, chercheurs Š Autre question générale, liée à la précédente, celle des thèmes traités : Quels sont-ils ? Se modifient-ils suivant les périodes, ce qui reflèterait les intérêts de la communauté scientifique et le mouvement des connaissances à un moment donné ? Existe-t-il une spécificité des sujets traités en fonction de chaque revue ?
Pour essayer de répondre à ces questions, une dizaine de revues ont été réparties parmi les différents membres du groupe. A partir d'un premier travail portant sur deux revues (l'Encéphale et l'Information psychiatrique), il a semblé possible d'organiser les thèmes suivant un tableau à double entrée avec :
- d'une part, cinq grands chapitres : 1) théories, modèles, recherche 2) Clinique et troubles (définis) 3) Thérapeutiques 4) Professionnel 5) International
- d'autre part, dix sous-domaines que l'on retrouve plus ou moins dans chacun d'eux: a) épidémiologie et facteurs de risque, b) psychologie et cognition, c) psychométrie et méthodes de recherche, d) diagnostic et sémiologie, e) comorbidités, f) biologie, g) pharmacothérapie, h) psychothérapie, i) soignants, j) autres.
A partir de cette méthode, chaque article peut être situé selon une identité schématique (par exemple1h ou 2g) et il devient possible de dégager des tendances à travers les graphes qui schématisent l'activité de chacune des revues. Par exemple, tel journal présentera une spécificité dans son taux d'articles concernant la psychométrie, tel autre dans celui d'articles concernant la clinique ou le professionnel, etc.Š
Cette grille, testée dans un second temps avec les Annales médico-psychologiques et l'Évolution psychiatrique a montré qu'elle était effectivement utilisable, tout en faisant émerger certaines spécificités.
Ainsi, les articles contenus dans les numéros des Annales 2000-2001 abordent les thèmes suivants, qui y entrent globalement, mais suivant une approche particulière :
1) Histoire, concepts et épistémologie
2) Travaux de recherche et méthodologie (échelles, etc.)
3) Juridique et médico-social
4) Schizophrénie, dépression, suicide, épilepsie, Alzheimer
5) Organisation des soins, dimension médico-économique, Actualité et vie professionnelle
6) Environnement
7) Psychothérapies et Autres thérapeutiques
8) Comorbidités somatiques VIH
9) Psychogériatrie
Cette dernière caractéristique est encore plus nette avec l'Évolution psychiatrique dont l'approche des thèmes abordés est centrée sur les concepts (dissociation, dissociation hystérique, hallucination, Š) et histoire (Lacan aurait 100 ans, Š)
En résumé, même si le « style » de chacune d'elle est différent, les
revues françaises sont, dans leur majorité, éclectiques et peu spécialisées, à
la fois généralistes et thématiques. Les thèmes sont extrêmement diversifiés.
Cette dernière particularité
nous a conduit à nous poser différentes questions : cette absence de
spécialisation traduit-elle une tentative d'essayer de couvrir l'ensemble des
faits marquants dans une discipline aussi étendue que la psychiatrie ? Ou bien
s'agit-il simplement de la manifestation naturelle du fil des productions
scientifiques des membres de l'association qui se tournent vers leur journal
pour y publier ce qui les intéresse ? Le choix éditorial de la revue
est-il conçu dans l'optique de l'association dont elle est l'émanation ou dans
une perspective d'atteindre une cible nationale plus large, voire
internationale ?
A-t-on une idée de la façon
dont se fait d'ailleurs le choix de publier dans un journal ou dans un
autre ? Les revues d'ailleurs sont-elles lues ? Comment : dès
réception, ultérieurement, à partir de leur collection archivée ?
Toutes ces questions restent
aujourd'hui sans véritable réponse et une étude est à concevoir pour essayer
d'y répondre.
Première remarque : il n'existe pas de grande revue française présente dans toutes les bibliothèques du monde. Seconde remarque, une seule revue (L'Encéphale) est indexée dans la base internationale la plus diversifiée et utilisée Medline. Cette situation n'est pas simplement préjudiciable en terme d'impact international des travaux français, mais aussi au niveau de leur évaluation scientifique, voire pour partie au moins de celle de leurs auteurs.
En effet, la recherche bibliographique est généralement, à un premier niveau, mise directement au service de la production de connaissances.
Mais elle est aussi, de plus en plus souvent, utilisée en bibliométrie (analyse quantitative des relations entre les divers éléments composant un ensemble de références bibliographiques) et scientométrie (analyse quantitative de l'activité de recherche scientifique et technique) au service d'une évaluation des recherches, de leurs auteurs, des institutions, des domaines scientifiques, des productions nationales, par diverses instances officielles (ministérielles, institutionnelles), à des fins de prospective et de financement. Cette évaluation s'appuie sur l'indexation des journaux dans les bases bibliographiques internationales, fixant de fait ses propres limites, puisque chaque base ne prend en compte qu'une partie des journaux publiés dans un secteur thématique.
La signalisation d'articles dans les bases bibliographiques peut ainsi être utilisée pour réaliser des approximations du champ de diffusion et de la visibilité des travaux scientifiques. Medline, facile d'accès, gratuite, d'utilisation apparemment simple, est couramment utilisée pour ce type d'estimations simples et globales. Son usage s'est tellement banalisé que cette base en arrive à jouer un rôle de loupe pour la production scientifique en biologie et en médecine (« c'est dans Medline »). D'accès plus difficile, d'autres bases telles que Embase, Pascal, Psycinfo, Biosis sont aussi utilisées pour des estimations rapides. Cependant l'évaluation proprement dite n'est pas possible à partir de ces bases bibliographiques, qui ne permettent pas la mesure des citations et manquent souvent de systématisation dans la mention des adresses des auteurs (le 1er auteur est souvent le seul localisé, pays irrégulièrement signalé, adresses inégalement mentionnées).
Le graphique ci-dessous
concerne l'indexation des revues françaises de psychiatrie dans la base
biomédicale Medline. Il fait apparaître que les années 70, puis les années 95
leur ont été particulièrement défavorables.
- les facteurs d'impacts des journaux apportent également des informations intéressantes. Il s'agit, pour un journal donné, du rapport entre le nombre de citations de ses articles sur une période de deux ans dans les bases de l'Institute of Scientific Information (ISI), sur le nombre total d'articles publiés par ce journal durant la même période. Cet indicateur de notoriété des journaux scientifiques, mis au point par Eugène Garfield (Nature, 16 Déc. 1976, pp 609-615) est publié chaque année dans « Journal Citation Reports ».
Au cours des cinq dernières
années, cinq revues françaises ont
participé au grand classement des citations dans le panel des 82 revues
internationales de psychiatrie sélectionnées: Sans entrer dans les détails, et
suivant les modes de calcul (sur un an ou sur dix ans) L'encéphale et les
Annales médico-psychologiques, d'une part, l'Evolution psychiatrique et
Psychiatrie de l'enfant d'autre part y occupent parmi elles respectivement les
77 et 78 èmes places, avec un impact factor [[13]]
allant de de 0.083 à 0.236. Il faut leur associer l'European Psychiatry classé
61 ème en 2000 avec un IF de 0.748.
L'ISI publie lui-même chaque année sur internet les calculs d'impact des productions scientifiques des différents pays du monde, par disciplines [[14]].
Psychologie/Psychiatrie |
Publications/Pays |
Citation/Monde |
USA |
55,54 |
+18 |
Danemark |
0,45 |
+14 |
Canada |
7,48 |
+6 |
Italie |
1,62 |
+5 |
Belgique |
0,81 |
-2 |
Autriche |
0,20 |
-17 |
France |
2,28 |
-20 |
Israel |
1,68 |
-22 |
Espagne |
1,53 |
-52 |
Index de citation 1996 - 2000
L'impact de citation des
publications françaises (d'après l'Institute of Scientific Information) est
faible puisqu'elles sont dans la position 20 par rapport à la moyenne
mondiale, se situant à peu près au même rang qu'Israel et loin derrière la
Belgique (+2), l'Italie (+5), le Canada (+6), le Danemark (+14) et évidemment
les USA (+18)
Cette situation est à bien
des égards peu satisfaisante et globalement deux grands types de solution sont
envisagées : améliorer la performance des revues françaises, réunir les
compétences pour créer la revue française.
1) Peut-on
aller vers de revues plus performantes au niveau international, et sans doute
aussi au niveau national ? C'est, comme nous l'avons vu, l'orientation qui
a été prise par la FFP depuis sa création, avec la présentation des revues dans
Pour la recherche et sur Psydoc-France. Il faudrait aussi rappeler ici les différents
articles de prospective ou plus
simplement la publication (sept. 1994) des critères requis pour l'indexation
d'une revue dans le Current-Contents [[15]] ou encore celle du vocabulaire Mesh [[16]].
A de maintes occasions, des règles de base ont été rappelées concernant le
titre, le résumé, le choix des mots-clés et l'adresse des auteurs. Chaque
auteur devrait avoir autant de préoccupation concernant la façon dont son
article sera accessible que vis à vis de son contenu [[17]
].
A un autre niveau, les revues pourraient-elles s'entendre pour renforcer leur
orientation principale et orienter vers d'autres revues les articles qui ne les
concernent pas directement ? Peut-on envisager des abonnements
groupés ?
2) Est-ce qu'une revue « idéale » française
est envisageable ? La FFP peut-elle être à l'initiative de cette
revue ?
Une création paraît
difficile, car on a plutôt le sentiment qu'il existe trop de publications que
pas assez. D'autre part, le champ est extrêmement diversifié. Comment répondre
alors aux différentes attentes dans un contexte qui va plutôt vers la
spécialisation ?
Une solution, envisagée dès
la première réunion du bureau de la FFP, serait de réaliser une sorte de
« revue des revues », une sélection des meilleurs articles français.
Mais outre les problèmes précédents évoqués, ne risquerait-t-on pas de placer
les revues dans une situation de concurrence avec la « revue des
revues ». La solution actuellement à l'étude serait que les articles soient
traduits en anglais, renvoyant à des citations en français, et qu'ils soient
accompagnés d'un article général de présentation. Les articles, proposés par les revues dans le cadre
d'un appel d'offres thématique seraient libres de droits et soumis à l'accord
d'un comité collégial de lecture, après avoir été anonymisés. Le choix de la
cible de lectorat serait précisé (public anglophone général, anglophone avec
intérêt francophone ou visant spécifiquement les cliniciens et chercheurs).
Cette publication n'aurait un véritable intérêt que si elle était animée par un
objectif de dialogue dont l'argumentaire serait : quelles sont actuellement les
grandes thématiques qui font débat ? les auteurs français ont-ils quelque
chose à y apporter et comment ? Cette discussion serait engagée à travers
l'article général de présentation qui renverrait pour l'argumentation aux
articles sélectionnés.
D'autres possibilités existent sans doute, en association avec Psydoc-France notamment.
Les données qui composent ce
chapitre font ressortir que la psychiatrie est un carrefour de savoirs
hétérogènes. Bien que représentant globalement l'objet de la psychiatrie,
chacune des sociétés et des publications ne permet pas aux psychiatres de
s'approprier l'ensemble pour travailler. Chacun dans son domaine fait avancer
des questions, mais on peut regretter que ces questions se retrouvent encore de
façon disparate et que le manque de mise en relation risque d'aboutir à un
apauvrissement, ou du moins à un manque d'efficacité. Plus que jamais, les
stratégies pour éviter les cloisonnements et la création de liens sont
nécessaires. C'est l'orientation générale qu'a prise la fédération aux niveaux
national et international.
Le grand nombre de sociétés
et de revues françaises est une richesse. Elle impose d'une part une
coordination qui passe par la FFP et Psydoc-France, et d'autre part une initiative pour donner de
l'audience aux travaux français dans le modne anglophone.
Rapport rédigé par P. NOEL et JM. THURIN, avec une contributions spécifique de C POLGE (bibliométrie) . Il s'appuie sur les travaux et la discussion générale du groupe de travail composé également de J GARRABE, M GROHENS, P RICHARD, I SECRET, Y THORET, M. THURIN, A VAISSERMAN.
[1] Thurin JM. Recherche en psychiatrie : le renouveau.Inserm Actualités 1993 ; 121 : 11-12.
[2] Sociétés nationales de psychiatrie membres de la FFP http://Psydoc-France.org
[3][3] F. Fourquet, H. Maisonneuve, F. Steudler, A. Durocher, T. Matillon, L'organisation des sociétés savantes médicales en France, La Presse Médicale, 26:15, mai 1997, 715-718
[4] Société de l'Evolution Psychiatrique,: Association Nationale des Psychiatres Présidents et Vice Présidents des CME des Centres Hospitaliers (CME), SMP : Société Médico Psychologique (SMP), SFA : Société Française d'alcoologie (SFA), AFP : Association française de psychiatrie (AFP), SPP : société psychanalytique de Paris (SPP), ERIE : Association scientifique d'Ethique, de recherche, d'Information et d'Enseignement (ERIE) Institut Français d'analyse de groupe et de psychodrame, Association Française des Psychiatres d'Exercice Privé (AFPEP), Fédération d'Aide à la santé mentale - croix marine, Ecole de Psychosomatique (EPS), Association Française des Foyers, Appartements et Logements Thérapeutiques et Associatifs (ASFFALTA ), GEPS : Groupement d'Etudes et de Prévention du Suicide (GEPS), Association Clermontoise de Recherche, d'enseignement et de formation en psychiatrie et psychologie (ACREFPP ), Association Française de Psychiatrie Biologique (AFPB), Association pour la Recherche et le Traitement des Auteurs Sexuelles (ARTAAS)
Association Francophone pour l'Etude et la Recherche sur les Urgences en Psychiatrie (AFERUP), Société Française de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent (SFPEA), Société de l'Information Psychiatrique (SIP), Société Française de Thérapie Familiale (SFTF), ANCRE PSY, Association Nationale des Hospitaliers Pharmaciens et psychiatres (ANHPP), Groupe de Recherche et d'Application des concepts Psychanalytiques à la Psychose (GRAPP), Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC), Association Santé Mentale et lutte contre l'alcoolisme dans le XIIIème arrt (ASM 13),: Collège National Universitaire de Psychiatrie (CNUP), Psy Gé, Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française (CPNLF), Association des Psychiatres de secteur Infanto-Juvénile (API), Société de psychogériatrie de langue Française (SPGLF)
[5] Veil C, Horassius M, Mazet Ph, Garrabé J, Thurin M, Thurin JM. Revues psychiatriques françaises et recherche. Pour la recherche 1995 ; 6, : 1-8 et Pour la recherche 1995 ; 7 : 1-8.
[6] Statistiques février 2002 : 3000 visiteurs distincts et 174 000 Mo de données html transférées par jour ; classé dans les 25 premiers sites de santé internationaux (enquête CESSIM, Web-Med (février/mars 2001)) ; cité dans tous les grands sites généraux de santé, ainsi que dans des revues généralistes (MGEN, ou de spécialité (Pratiques en santé mentale, par exemple)Š) ; indexé dans les principaux moteurs de recherche dont il reçoit de nombreuses requêtes (Psych.org, Google, Yahoo, Altavista, Aol (dans leurs versions française, belge, suisse, canadienne et américaine))
[7] L'Encéphale, Revue française de psychanalyse, Evolution psychiatrique, Adolescence, Alcoologie, Pour la recherche, Pluriels, Cahiers H. Ey
[8] Garrabé J, Veil C, Thurin M, Thurin JM. Publications françaises et documentation en psychiatrie et santé mentale. Pour la recherche 1997 ; 13 : 1-4.
[9] Thurin JM, Veil C, Chartron G, Polge C, Cartier A. Presse scientifique en psychiatrie : enjeux et problématique. Pour la recherche 1998 ; 18 : 1-8.
[10] Thurin JM, Mouchet S, Polge C, Harnad G, Kordon C, Internet, documentaton et publications électroniques : une nouvelle perspective scientifique. Symposium FFP Inserm Congrès international du Jubilé. Juin 2000 (Paris)
[11] Département de l'Information et de la Communication Inserm. Actes du 4ème séminaire "Gestion informatisée en réseaux de l'information biologiques, médicale et en santé" 19-21 octobre 1997. Obernai (France)
[12] Blancher G, Sournia JC. Médecine et langue française. Inserm Actualités 1994(125):9-12
[13] L'impact factor est le rapport du nombre d'articles cités sur le nombre d'articles publiés durant un intervalle de temps (2 ans dans notre exemple)
[15] Thoret Y. Quelques critères requis pour 'indexation d'une revue par le Current-Contents. Pour la Recherche 1994 ; 2 : 7
[16] Mesh http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/biblo_bd/outils/Meshintro.html
[17] Dhondt JL. Tout doit être dit dans le résumé. Ann Biol Clin 2002 ; 60 : 129
NOM DE L'ASSOCIATION :
1) Définition
Afin de mieux définir votre Association (Société), nous vous proposons plusieurs définitions que vous coterez de 1 à 5 (1= minimum d'accord 5= maximum d'accord) suivant leur correspondance avec celle que vous pourriez donner de votre association :
a) celle du Dictionnaire Larousse, (1970) : groupes "dont
les membres rendent compte de leurs travaux et recherches scientifiques ou
érudites ou en discutent" Cotation :
Š
b) celle du Dictionnaire Robert, (1985) : "Organisations
fondées pour un travail commun ou une action commune" Cotation :
Š
c) celle issue de l'article de Fourquet & Maisonneuve (1997)
: "un regroupement de professionnels qui acceptent de consacrer une part de
leur temps pour promouvoir leur discipline ou leur spécialité à travers le
développement de relations sociales" Cotation :
Š
d) un espace d'élaboration, de développement et de diffusion
de la connaissance scientifique, à partir des questions rencontrées par les
praticiens dans leur exercice Cotation :
Š
e) un regroupement de professionnels visant à la protection
de ses membres dans l'exercice de leur spécialité Cotation :
Š
En avez-vous une autre à proposer ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..
2) Histoire et objet principal
- En quelle année votre Société a-t-elle été créée ? ŠŠŠŠŠ
- Quelle a été la raison initiale de sa création ? ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
.ŠŠŠ.ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..Š
Š.ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ...Š
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Dans quelles circonstances, le projet s'est-il concrétisé ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
.ŠŠŠ.ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..Š
Š.ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ...Š
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Quels en ont été les premiers président et secrétaire ?
Président ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..ŠŠ SecrétaireŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ.
- Quel en est l'objet principal (d'après les statuts) ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
.ŠŠŠ.ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..Š
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ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Actuellement, cet objet principal se décline-t-il sur un mode :
r plutôt "scientifique" ?
r plutôt "professionnel" (étude des problèmes professionnels) ?
r scientifique et professionnel ?
3) Constitution
- Le parrainage est-il nécessaire pour être membre de votre Association (Société) ? OUI r NON r
- Existe-t-il un annuaire publié des membres de votre société ? OUI r NON r
- Votre société réunit-elle
r des praticiens d'un même exercice (public, privé ou universitaire)
r des praticiens des différents exercices
- Est-elle pluridisciplinaire (implique régulièrement dans ses activités et son fonctionnement d'autres disciplines médicales ou non médicales) ? OUI r NON r
Si oui, lesquelles ?ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..
4) Activités
Votre Association (Société) Š
- Constitue un lieu de rencontres ŠŠŠ
- Est un lieu de production de documents ŠŠŠ
- Est un lieu de recherche ŠŠŠ
(Coter de 1 à 5 : 1= minimum d'accord 5=maximum d'accord)
- Est à l'origine de recherches cliniques OUI r NON r
- Est à l'origine d'enseignements de formation continue OUI r NON r
- Participe aux enseignements de formation initiale OUI r NON r
- Organise ou a participé à l'organisation de conférences de consensus OUI r NON r
- Réalise ou a participé à l'élaboration de recommandations de pratique clinique OUI r NON r
- Organise ou a participé à l'organisation de congrès OUI r NON r
- Publie une revue ou un bulletin OUI r NON r
- A publié un ou plusieurs ouvrages OUI r NON r
- A des activités internationales OUI r NON r
5) Fonctionnement
- Pour atteindre votre objet principal, les décisions scientifiques importantes font-elles l'objet d'une discussion en Bureau, CA, AG ou comité ad-hoc OUI r NON r (préciser) ŠŠŠŠŠŠŠŠŠ..
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Avez-vous des commentaires à faire à ce sujet? ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ.
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Disposez-vous de moyens techniques suffisants (matériel, base documentaire, Š) pour votre activité scientifique? OUI r NON r (préciser) ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ.ŠŠŠŠŠŠŠ..
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Les ressources propres de l'association sont-elles suffisantes pour assurer son fonctionnement ?
OUI r NON r (préciser) ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ...Š..
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Quelle part attribuez-vous au bénévolat dans le fonctionnement de votre association
importante r --- modérée r --- faible r
- Votre association emploie-t-elle des salariés ? OUI r NON r (préciser) ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ...ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ.....
6) Évolution et prospective
- Avez-vous le sentiment que le rôle de votre Association (Société) a évolué au cours des dernières années ? OUI r NON r Si oui, pouvez-vous préciser comment ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Comment imaginez-vous l'évolution de votre Association (Société) dans les années qui viennent ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
- Comment percevez-vous le rôle de la Fédération Française de Psychiatrie ?
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
Vos commentaires généraux
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
ŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠŠ
Merci !