Enfant de remplacement
(cf. vidéo)
On appelle « enfant de remplacement » l'enfant qui suit un enfant mort notamment de mort subite. C'est l'adulte qui peut se vivre comme un enfant de remplacement, parce que l'enfant ne remplace rien du tout. En réalité, il n'y a pas d'enfant à remplacer.
Van Gogh est né un an, jour pour jour, après la naissance de son frère mort et a porté le même prénom que celui-ci. On sait que Van Gogh était maniaco-dépressif. Ce n'était peut-être pas à cause de cela, mais il s'est quand même suicidé le jour où son frère cadet (qui jouait un rôle de père protecteur) a eu lui-même un enfant. S. Dali a aussi été un enfant de remplacement. Même s'ils sont parfois célèbres et créatifs, il y a beaucoup d'enfants de remplacement qui ont des sorts difficiles.
C'est généralement après une mort subite qu'on a parlé d'enfant de remplacement lequel, donc, n'existe comme tel que lorsqu'il est devenu adulte susceptible de penser qu'il a remplacé un enfant avec lequel il a été confondu. La question du deuil est ici centrale. L'absence de deuil normal de l'enfant mort influe sur la naissance et le développement d'un enfant né après. Son développement peut être perturbé, en particulier lorsqu'il est du même sexe que l'enfant mort et que les parents, dans leur tête, ne parviennent pas à les distinguer.
Pour eux, il n'y a pas d'enfant de remplacement, il y a bien deux enfants, l'ancien et le nouveau mais qui existent conjointement sans possibilité d'existence autonome pour le nouveau.
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