Membres présents : F. CASADEBAIG, B. ESCAIG, J. GARRABE, P. NEVEU , P. MORON, J.M. THURIN
Absents excusés :
Egalement présentes : Mme DRAY, Mme LEDOUX, Mme NOLAIS
Membres absents : J.F. ALLILAIRE, F. CHAPIREAU, J.M. DANION, Ph. JEAMMET, L. MALLET , Ph. MAZET , J.M. DANION, M. BOTBOL
Les Actions thématiques concertées sont des actions initiées pour 3 ans, avec la volonté d’un comité scientifique réuni sur une thématique, de lancer dans un secteur donné des actions positives pour inciter à la recherche dans ce domaine.
Il s’agit donc de :
- lancer des projets
- soutenir des équipes, les amener à venir travailler dans le domaine
- financer les recherches et, à partir de ce financement, les relayer par des partenariats que l’ATC a vocation de développer. Toutes les possibilités de partenariat sont possibles dans la mesure où elles vont dans le sens de la recherche.
L’Inter commission “Santé mentale et maladies psychiatriques » a formulé 3 recommandations :
- expertise collective sur les psychothérapies (en phase de réalisation)
- physiopathologie des maladies mentales
- coordonnée par Pier-Vincenzo PIAZZA, Dominique AUNIS, Sylvie LEDOUX
- avec la participation de JM. DANION, B. GIROS, M.O. KREBS, H. VERDOUX, JP MACHER (Imagerie), L. PERRET (psychopharmacologie lab. Servier), G. LEFURE (Sanofi Synthelabo), Franco VACARINO (Canada. Directeur de recherche Institut de psychiatrie), UNAFAM (observateur associé)
- ce groupe organisera un séminaire en octobre-novembre invitant les cliniciens et les chercheurs à travailler ensemble pour faire un état actuel des connaissances sur certaines pathologies -> dégager des priorités pour l’ATC.
Le comité d’interface propose une modification de l’intitulé de l’ATC en “Psychophysiopathologie des maladies mentales“.
Il serait par ailleurs intéressant d’associer à ce programme
- le bureau Santé mentale de la DGS
- un conseiller du ministère de la recherche qui a en responsabilité le fonds national pour la science. Son intérêt pour le projet faciliterait une implication soutenue dans le financement.
L’ATC “ Vieillissement “ s’est réuni plusieurs fois depuis décembre. Est sur le point de lancer un appel d’offres.
L’ATC “ Alcool “ est lancé. A demander par mail au département de la communication : toxicités , parcours du consommateur, traitement.
Le comité d’interface demande que des modifications soient faites au rapport de prospective dans la partie qui concerne la FFP et le concerne directement sur les points suivants :
- la Fédération Française de Psychiatrie ne s’est pas constitué à l’initiative du ministère mais de l’Inserm, dans ses propres murs (Thurin JM. Recherche en psychiatrie : le renouveau. Inserm Actualités 1993 ; 121 : 11-12.)
- Le comité d’interface a été très actif et a travaillé sur les bases du rapport de C. Kordon dans ce qui relevait de sa compétence (animation, information, soutien des projets, liens de la psychiatrie avec les autres disciplines). Il s’est réuni régulièrement deux ou trois fois par an et a organisé six réunions conjointes Inserm / psychiatrie + des symposia dans différents congrès (neurosciences, congrès international du Jubilé) qui ont eu un rôle important de sensibilisation et d’animation de la communauté psychiatrique à la recherche.
- L’orientation pluri et maintenant interdisciplinaire s’est fortement développée à la fois dans la participation à la revue Dialogue : recherche, clinique santé et dans l’organisation du colloque stress et immunité, des sessions “développement”, “psychoneuroendocrinologie” “Nouvelles technologies et partage des connaissances” du congrès du Jubilé. Elle se renforce actuellement dans des actions communes avec plusieurs comités d’interface : neurosciences, cardiologie, génétique et la préparation d’un colloque 2 sur stress et pathologies qui doit aboutir à la mise en place de réseaux de recherche.
- Le comité d’interface et la FFP ont également mené avec l’Inserm (à travers le réseau Dic-Doc et les réunions qui ont été organisées à Obernai) une action importante avec la création de Psydoc-France, site Internet de référence d’audience très importante aux niveau national et international. La FFP a créé un bulletin “Pour la recherche” dont le nombre d’abonnés payants est très important (33 numéros parus).
- La FFP a eu également un rôle permanent pour sensibiliser les ministères et essayer d’organiser des relations entre les différents organismes institutionnels qui participent à la recherche. Plusieurs de ces initiatives ont été réalisées conjointement avec l’UNAFAM (représentant les usagers et leurs familles). Des propositions précises ont été présentées à des multiples reprises (publiées dans Pour la recherche) et notamment à la suite de la journée Santé mentale organisée au ministère en 1998, durant laquelle un atelier sur l’évaluation était organisé.
- Quand aux indications stratégiques et de thématiques de recherche, elles ont été permanentes. Un exemple en est la réunion que nous avions eue avec Mr Lazar (1995) où le thème de l’évaluation des psychothérapies avait été présenté en détail, ainsi que les questions de recherche sur la schizophrénie qui avaient émergé de la conférence de consensus qui s’était tenue peu de temps avant. On peut en retrouver de nombreux autres exemples, souvent sollicités “en urgence”, dans les CR des réunions du CI. On pourrait parler ici également de l’organisation de la réunion avec H. Korn et de ses prolongements.
- En fait, un des principaux problèmes a été la suppression des CNEP, puis des CRE, puis des RRC qui convenaient très bien à la psychiatrie et le refus de flécher des postes de chercheurs sur la psychiatrie : une absence quasi totale de moyens pour mettre en oeuvre une politique dans laquelle la communauté psychiatrique est prête à s’investir largement.
Le comité d’interface réitère sa demande que ce rapport de prospective soit diffusé.
Le rapport de la Fédération Française de Psychiatrie sur la recherche, qui constitue un des chapitres du Livre blanc, est terminé et vient de recevoir ses dernières validations. Il sera largement diffusé, notamment au comité d’interface et à l’intercommission.
Le CR élaboré par L. Dray, et celui centré plus spécifiquement sur les questions concernant la psychiatrie de JM Thurin sont remis au comité d’interface et discutés avec les participants.
Parmi les points à souligner :
Les réseaux vont réapparaître. Il s’agit d’une demande renouvelée de la psychiatrie qui en est donc très satisfaite.
Il en existe plusieurs types qui seront certainement regroupés dans les prochains appels d’offres :
- les réseaux régionaux de recherche en santé publique qui portent notamment sur l’organisation des soins (notamment en réseau, cf. celui de MC Hardy Bayle)
-
ceux qui partent du soin, de recherche clinique, et posent des questions qui peuvent
être abordées à différents niveaux : clinique,
expérimental animal, fondamental, …
Pour l’appel d’offre, il conviendrait de s’appuyer sur les
thèmes qui ont déjà été
sélectionnés pour “l’aide à la mise en place
de réseaux (Stress, …
Le comité d’interface de médecine générale a proposé de structurer la recherche en médecine générale par
- la réalisation d’un état des lieux en médecine générale
- la création de pôles de recherche en association avec les unités Inserm
L’appel d’offre de la MG correspond parfaitement à ce qui est nécessaire en psychiatrie, avec la création de mi-temps (15 Kf/mois), en association très étroite avec les unités Inserm. Recrutement pour 3 ans.
Le comité d’interface de psychiatrie souhaite également la réapparition des contrats de définition qui permettent
- de tester la méthodologie et les outils
- de compléter l’équipe
- de tester la faisabilité par une pré étude
Cette étape permet à la fois à l’équipe et à la commission de sélection des projets de s’assurer que le projet va pouvoir être mené. Cela permet en particulier de soutenir des projets considérés comme innovants dont on veut s’assurer un peu plus de leur faisabilité.
Le comité d’interface est sollicité pour faire des propositions de participation de personnes aux instances scientifiques. Il n’est pas nécessaire de préciser à quelle intercommission ces personnes peuvent participer. Cela correspond à environ 1 mois et demi de travail, très intéressant et très prenant. Il existe maintenant une possibilité d’indemnisation. Les propositions seront adressées par mail par JM. Thurin avant la fin septembre.
- Vendredi 5 juillet 2002 à 10h
- Vendredi 6 septembre à 10h