Excusés : H. Loo, SD. Kipman

Ordre du jour :

- Évaluation de la Journée du 30 Septembre

- Suites : préparation 95

- Commissions spécialisées

- Mise en forme - dossiers

- Formation des formateurs et consultants

- Suivi des décisions.

Il existe des confusions de genre entre consensus (partant de données déjà établies) et recherche. Il a été assez peu parlé d'épistémologie et de méthodologie.

• JC. Scotto - La diversité reflète bien l'état des lieux en 6-7 ans du chemin parcouru. Les bases doctrinales étaient à l'époque très tranchées. Il s'est produit une évolution importante. Il reste des progrès à faire mais ne pas perdre de vue les positions les plus aiguës. Le rapport de JMT a été un grand moment de la journée. Nous sommes encore à une période de rodage. Il faut souligner aussi l'affluence : plus de 200 personnes. Une dynamique existe, quelque chose a tourné.

• D. Sechter - Il existe un aspect de dynamique évolutive. Les différentes sociétés se sont regroupées, aspect prospectif. La Fédération reste fragile ; il faut rester très prudent et attentif par rapport aux rejetons de pouvoirs mais il existe une dynamique.

• A. Alperovitch - 200 personnes, c'est important. Des discussions avec les chercheurs professionnels. Chose à faire avec priorité ? N'a pas vu à la fin de la journée des thèmes dégagés de façon suffisamment précise. Assez peu de discussion dans la salle.

• JC. Scotto - Il s'agissait d'abord de choisir des objectifs prioritaires, plutôt que des objectifs thématiques.

• P. Moron - Frappé par l'intérêt des posters.

• C. Kordon - 1) L'intéressant rapport de JM. T dresse un bilan d'état des lieux moins négatif qu'on le pensait, avec une analyse fine qui fait apparaître la part insuffisante de la recherche clinique. Il s'est manifesté chez les participants une soif d'informations et de contacts sur la façon de faire. On s'oriente vers la définition de ...... des idées de recherche tout en respectant une diversité.

Préparer des conclusions opérationnelles, à partir des conclusions des différents témoignages. 2) Les CNEP ont-ils un intérêt ?

• JC. Scotto - Les CNEP ont l'intérêt de permettre un saupoudrage des approches très différenciées. C'est un encouragement qui permet de renforcer l'amorçage. Objectif : que de ne nombreuses personnes y viennent.

• A. Alperovitch - Le réseau est aussi très important. Objectifs : favoriser des réseaux avec un petit nombre d'équipes homogènes ayant un rôle didactique et formateur ; mettre en place un petit nombre d'équipes cliniques qui auraient une formation précise ; pas de trop grands réseaux.

• JC. Scotto - Définition qualitative du réseau. Il faudrait que la participation obligatoire des Unités Inserm soit réexaminée.

• Marchais - Réseau de recherche qualitatif

• JM. Thurin - Le contrat pilote est particulièrement nécessaire en psychiatrie pour constituer ou valider une méthodologie dans des domaines de complexité où celle-ci n’est encore que faiblement définie. Intéret dans ce cas de la participation d'un Consultant.

• JC. Scotto - Inserm encouragement de mise en place de réseaux.

• A. Alperovitch - Possibilité de conseils d'une équipe de l'Inserm.

• P. Marchais - L'esprit de recherche existe depuis toujours en psychiatrie.

• C. Kordon - En résumé,

1. Les contrats d'étude pilote doivent être défendus.

Concernant la possibilité d'une évaluation plus spécifique des CNEP, il est

possibile d'organiser 1 fois par an une réunion des contractants avec

évaluateurs. Cette réunion serait suivie d’une présentation élargie.

2. Les réseaux

- lieu d'interaction, petits ou moyens réseaux suivant cas d'espèces.

- très septique sur réseaux sans Inserm. Les chercheurs peuvent être chargés d'une mission particulière, sous couvert de l'accord de leur Directeur d'Unité.

3. S'associer un traducteur, ce n'est pas un problème;
4. Peut-on envisager une initiative plus volontariste ?

-> identifier 2 groupes, comportant 1-2 cliniciens et 1-2 chercheurs, qui participeraient à l'accouchement d'un réseau.

5. Contacts
6. Améliorer et compléter coordonnées unités

-> vers un annuaire de la recherche française en psychiatrie

• Ph. Jeammet - Il serait intéressant de donner une place à plusieurs modèles de recherche. En particulier, les études de cas : en a-t-on besoin ? Y a-t-il une place pour une étude différenciée ? Quelles sont ses articulations possibles avec d'autres méthodes ? En quoi cette dimension de créativité par le cas est-elle pertinente ? Tentative de réflexion méthodologique

• P. Marchais - La recherche sur le cas est très importante.

• JMT - Importance, pour l’étude de cas, d'une approche méthodologique précise. Le cas est intéressant s'il est appréhendé avec une grille de lecture.

L'observation doit introduire des hypothèses posées le plus rigoureusement possible. C'est une erreur de vouloir plaquer du statistique sur de l'analyse qui n'est pas suffisamment fine.

• C. Kordon - Présenter les difficultés rencontrées. Partir d'une démarche et en tirer des leçons.

• JC. Scotto propose pour 1995 un volet - procédures - moyens

un second volet sur l'étude de cas.

1995 - distinguer 3 types de réunions pouvant être soutenues par l'INSERM :

- Réunions de logistique : évaluation des CNEP

- Colloque d'animation, sur la base de programmes de recherche. Exemple : le point sur l'autisme.

- Colloque du Comité d'Interface : diagnostiquer les besoins et faciliter l’accès des psychiatres à des moyens de recherche.

• A. Alperovitch - Par rapport aux posters, il faudrait réaliser un véritable - travail de synthèse et dégager des groupes (méthodologiques ou thématiques). Si on pouvait améliorer l'organisation.

• D. Mauduit - Encourager la recherche en psychiatrie. Donner aux gens l’envie. Et ensuite, la méthode.

• C. Kordon - 1) Pour réunion d'interface 1995
• Ne pas trop mélanger les genres.

• Réflexion sur les CNEP : contenu ou thèmes abordés, écho et commentaires, bilan.
• Les réseaux :

• - animation de posters.

Comité d’organisation : Thurin, Scotto, Jeammet, Sechter, Moron, Alperovitch, Mauduit - Le Vesinet : vendredi 13 octobre

- 2) Pour Journée des CNEP

10 ou 12 responsables de CNEP ; 6-7 personnes (comité d'interface) ; 5-6 évaluateurs :

• Dans le cadre d’une politique de publication scientifique, qu'est-ce qui distingue un article de recherche d'un article courant ?

La Commission sera plus axée sur les systèmes intégrés. Sa constitution implique un certain nombre de représentants. Des nominations peuvent être proposées au ministre par Ph. Lazar, pour compléter les membres élus. Le Comité d’interface est invité à faire lui-même des propositions. Profil :

psychiatres connaissant l'Inserm. Catégorie B, plus jeunes cliniciens.

- 17 Mars - 14h - 17 h (avancé à 13h30)