FÉDÉRATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE - INSERM

Présents : G. Darcourt, C. Kordon, P. Marchais, Ph. Mazet, P. Moron, JP. Olié, S. Stoléru, L. Dray, M. Nolais, JM. Thurin.

• L’importance du label INSERM.

• Le rôle fédérateur dans les spécialités des Sociétés savantes et leur relation avec le champ clinique qui devrait en faire un interlocuteur privilégié et décisionnel de l'INSERM.

• L'intérêt des prises de contact interdisciplinaires au cours des réunions conjointes.

• L'importance des réseaux.

• Celle des Postes d’accueil.

• Le problème des thèques : cytothèques.

• Les besoins en épidémiologie et en recherche clinique à propos de laquelle la faiblesse de l'investissement de l'INSERM est soulignée

La relative hétérogénéité des disciplines par rapport à la recherche, certaines nécessitant davantage des actions d'incitation, de formation et de structuration alors que pour d'autres la relation clinique-recherche est déjà très développée.

- L'Epidémiologie n’est pas seulement de la comptabilité.

- Mettre en place des équipes mixtes. Dans le champ actuel, du fait du faible nombre, l'implantation ne va pas être suffisante en bien des endroits.

- Les EMI - 3 personnes minimum dont un statutaire (possibilité d’avancer vers la constitution d’une unité)

Unités propres INSERM - Unités mixtes INSERM - Equipes propres à INSERM (ancins CJF)

- Le C.I. remarque que cette opportunité n'est pas accessible à beaucoup d’équipes d’où l’importance des réseaux.

En psychiatrie, les EPI sont exclus. C'est sans doute une opportunité pour notre discipline mais la situation de catastrophe est telle que cela ne va profiter qu’à une ou deux équipes et que la question reste entière de ce que l’INSERM peut faire pour faire progresser la profession.

- Il existe un souhait des chercheurs de travailler avec des cliniciens, mais cela s'avère difficile dans la réalité. Le problème existe aussi du côté des cliniciens. Les EMI vont être très peu nombreuses en psychiatrie.

- Pour structurer un milieu, il faut donner un peu d’argent à des équipes pour travailler. Il faut ensuite évaluer et ensuite constituer des Unités et autres.

- Pour arriver au bon candidat : appel d’offres structuré, c’est-à-dire évalué - en tirer des leçons. Qu’il y ait une cellule qui réfléchisse à l'animation du milieu scientifique.

A partir de l’évaluation qui a été faite, il y a une mine d’informations.

- Pourquoi ne pas proposer des PHRC labelisés par la FFP, ce qui impliquerait un travail en amont pour guider le plus possible ?

- Le PHRC ne concerne pas la psychiatrie libérale. Il existe une réelle importance de développer la recherche clinique en psychiatrie libérale (en relation aussi avec la médecine générale). Cette proposition pourrait susciter l'intérêt de Laurence Chaffart (voir avec elle).

- Dans le prochain appel d'offres, les internes seront favorisés et iront se former dans d'autres disciplines. Avoir une réflexion sur le retour. Réfléchir aux universités qui attendraient un certain profil de candidat. Réfléchir également aux formations complémentaires dans chaque équipe.

- Demander à avoir connaissance du texte qui sera remis par Y. Agid au D.G.

JP. Olié a préparé un texte d'état des lieux par site avec recensement des besoins.

Il est indispensable que le C.I. dispose de ces documents et puisse déterminer sa propre stratégie. Veiller en particulier à ce qu'il n'y ait pas de thématique exclusive mais conserver le souci d'être pragmatique et de faire des propositions concrètes.

Il existe également un souhait des chercheurs d'être davantage sollicités. Cette structuration nécessaire doit cependant prendre en compte l'avis des cliniciens. S. Stoleru est invité à présenter au Comité les propositions des chercheurs.

Thème retenu pour la journée recherche : apport des méthodologies en sciences humaines et sociales à la recherche en psychiatrie.

- Solliciter psychosociologie, sociologie, pour faire une réflexion sur la méthodologie.

- Y ajouter une réflexion sur les difficultés et potentialités de la pluri-disciplinarité

- Un groupe avec sociologie : identifier des exemples de recherches et à partir de ces exemples, examiner les problèmes méthodologiques

- Dates prévues : 8 et 9 mars 1999.

Possibilité d'une intervention du C.I. dans le congrès européen. Mettre à l'ordre du jour de la prochaine réunion.

Inter-interface sur stress et immunité, avec également pathologie infectieuse prévue le 6 novembre. Cette date correspond à une autre réunion. Possibilité de la changer ?

F. Holboer (Institut M. Planck) serait disponible pour une conférence ou un conseil stratégique en montage de projet. Il pourrait aborder l'aspect stratégique ou scientifique. Réflexion sur les conditions qui lui ont permis de réunir recherche fondamentale et recherche clinique. Pourrait prévoir deux semaines de disponibilité.

5) Prochaine réunion prévue le 23 mars (avec confirmation)

Dr Jean-Michel THURIN