Etaient présents : G. Annat, M. Aubier, M. Bréban, M. Dard, C. Dupont, M. Fellous, F. Ferré, J.F. Fléjou, G. Grateau, O. Griffe, L. Hittinger, D. Huas, A. Janin, P. Lechat, E. Mc Intyre, X. Marchandise, M. Misrahi, A. Privat, A. Quignard-Boulangé, J.F. Ravaud, B. Stengel, A. Taïeb, J.M. Thurin, B. Vallet, J.L. Vildé, D.A. Vuitton
Absent : B. Dastugue
Assistaient aussi à la réunion : J.P. Boissel, C. Bréchot, L. Dray, E. Gomard, C. Moquin-Pattey, M. Nolais, M.C. Postel-Vinay
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Le Directeur Général de lINSERM, Christian BRECHOT, ouvre la séance en expliquant quil est heureux de rencontrer les coordinateurs des Comités dInterface, et que cette réunion a pour but de leur demander de préciser comment ils voient la vie des Comités dInterface et de les écouter afin de savoir quelle doit être la politique de lINSERM vis-à-vis de ces comités. Il pense que les Comités dInterface ont une vraie utilité, que leur place à lINSERM a évolué mais quil est temps dactualiser cette place.
Lors dun tour de table informel les coordinateurs ou leurs représentants ont évoqué certains points négatifs, les points positifs des Comités dInterface et de leurs actions, ont fait des commentaires et des propositions:
1 - Les points négatifs
- Les moyens financiers
Les Comités dInterface nont pas beaucoup de moyens, les moyens actuels nétant pas à la hauteur de la tâche. Il nest pas toujours suffisant de se rencontrer et de parler. (A. PRIVAT, CI Neurosciences). Il faudrait prévoir une aide financière pour les travaux des
Comités (M. FELLOUS CI Génétique), car pour lancer des actions le manque de moyens financiers est démotivant (M. AUBIER, CI Pneumologie).
- Les moyens daction
Il faudrait renforcer les moyens daction des CI (F. FERRE, CI Reproduction humaine).
Pour J.M. THURIN (CI Psychiatrie) le texte des missions des CI a le mérite davoir existé (juillet 2000), mais au cours des dernières années lon a vu osciller la volonté de lINSERM vis-à-vis des Comités dInterface : diminution des moyens financiers, disparition des brochures, des réunions scientifiques, de « Dialogue ». J.M. THURIN regrette la temporisation à mettre en place le site SPEMED car il y a là des potentialités importantes.
Tout ce qui est demandé aux CI est trop lourd pour les membres des Comités, il faudrait un soutien aux initiatives dont on ne sait pas ce quelles deviennent. Il faudrait un principe de réciprocité.
Le CI Psychiatrie a été très handicapé dans sa démarche pour favoriser la recherche dans ce domaine par la suppression des CNEP (Contrats Nationaux dEtudes Pilotes), des CRE (Contrats de Recherche Externes), des Réseaux de Recherche Clinique, formes daccompagnement à la recherche qui donnaient confiance avec de faibles budgets. Il serait important de les reprendre.
- Absence de retour
LINSERM a sollicité les Comités dInterface à plusieurs reprises mais il ny a pas eu de réponses à leurs propositions ( D.A. VUITTON, CI Médecine interne), (J..M. THURIN CI Psychiatrie). Ces comités nont pas de pouvoir de décision comme les CSS ou les ICSS, et ont limpression que toutes les informations quils envoient à lINSERM ne redescendent pas vers eux (C. DUPONT CI Pédiatrie)
2 - Les points positifs
- Interface chercheurs et cliniciens
Les deux Comités dInterface Anesthésie-Réanimation et Réanimation ont fusionné afin daugmenter les capacités en termes de recherche et de renforcer les actions communes. En qualité de cliniciens les interfaces représentent quelque chose de très important et doivent être dynamiques pour favoriser la structuration de la recherche clinique (B. VALLET, CI Anesthésie et Réanimation).
La communauté des neurosciences est très importante en France. Lun des points positifs et très intéressant des Comités dInterface est que cest la seule instance permettant de réunir des chercheurs et des cliniciens (A. PRIVAT CI Neurosciences).
Pour la Pneumologie le Comité dInterface est le lieu idéal pour permettre un continuum entre la recherche fondamentale et la recherche clinique. Ce qui est le plus enrichissant est la transversalité. Il est important de savoir à quoi serviraient les actions des CI. Il pourrait sagir dactions, par exemple au niveau de la prise en charge dans le domaine de la santé publique, au niveau des maladies orphelines (M. AUBIER CI Pneumologie).
- Rôle fédérateur
Les Comités dInterface ont permis de réunir plusieurs Sociétés de la même discipline et de faciliter les rencontres entre des disciplines différentes.
LINSERM a joué un rôle essentiel pour fédérer les Sociétés de Psychiatrie, il a une tâche morale à maintenir des liens avec les Sociétés (J.M. THURIN CI Psychiatrie)
- Informations réciproques
La médecine interne est une discipline très clinique. Une seule Société est représentée dans ce comité et il faudrait envisager de louvrir à dautres Sociétés représentant des disciplines telles que limmunologie. Lun des rôles essentiels du CI est daméliorer les informations réciproques entre les chercheurs de lINSERM et les cliniciens. Le CI Médecine interne « décode » les informations de lINSERM et les transmet. Le site web de la SNFMI consacre plusieurs pages au Comité dInterface. Il faudrait quil y ait une relation avec le site INSERM. (D.A. VUITTON, CI Médecine interne)
- Colloques pluridisciplinaires
Les Comités dInterface offrent beaucoup de possibilités et permettent de nombreuses interactions entre les divers Comités (groupes de travail, réunions scientifiques).
La génétique se retrouve dans toutes les disciplines des Comités dInterface, par exemple le colloque sur le « bon usage des diagnostics génétiques » a concerné plusieurs comités et va être suivi de sous-colloques organisés par les différents comités. M. FELLOUS (CI Génétique) remercie lINSERM pour la publication du compte rendu du colloque sur le « bon usage des diagnostics génétiques » et des « fiches de synthèse des données scientifiques utiles au conseil génétique »
J.M. THURIN (CI Psychiatrie) confirme lintérêt de pouvoir réunir plusieurs comités sur des sujets communs tels que « les diagnostics génétiques » ou « stress et immunité », ce qui correspond à une évolution de la médecine.
- Réseaux
Un certain nombre de réseaux de recherche ont été mis en place à linitiative des Comités dInterface ou à la suite de leurs réunions scientifiques, en particulier le CI Médecine interne a orienté ses réunions scientifiques vers lincitation à la mise en place de réseaux de recherche (D.A. VUITTON, CI Médecine interne).
- Essais thérapeutiques au niveau de leurope
Le CI est un lieu privilégié où chercheurs et cliniciens peuvent parler de projets de recherche clinique. Il y a un langage à trouver car les cliniciens éprouvent une certaine méfiance vis-à-vis de lINSERM. Lun des points positifs a été la réflexion des CI sur les « essais thérapeutiques » au niveau de l'Europe (M. MISRAHI CI Endocrinologie-Diabète).
- Recherche en Reproduction humaine
Un autre point très positif concerne les conséquences de la réunion sur « l'AMP» (Assistance Médicale à la Procréation) quil faudrait faire connaître aux Sociétés de Spécialités pour les motiver (M. MISRAHI CI Endocrinologie-Diabète).
Le CI Reproduction humaine a été mis en place il y a 7 ans car cette discipline était très cloisonnée. Le CI a bien fait évolué les choses. Le nombre de Sociétés y participant a augmenté mais le nombre de chercheurs dans la discipline a diminué car il y a eu peu dinvestissement de lINSERM dans la recherche en reproduction humaine. Il y a actuellement un élan quil faut conforter (F. FERRE, CI Reproduction humaine)
- Recherche en Médecine générale
Le CI Médecine générale, récemment créé à lINSERM (en 2000), est assez loin des préoccupations des autres comités. Du côté des Sociétés, il regroupe des médecins libéraux pour qui limplication dans la recherche dépasse le bénévolat puisque cette activité leur coûte de largent. Le CI a fait des propositions et espère quelles aboutiront à la création de quelque chose qui ressemblera à une unité de recherche en Médecine générale. Les généralistes espèrent quil y aura des échanges dinformations entre ce qui se fait à lINSERM et ce que font les généralistes (D. HUAS, CI Médecine générale).
3 – Commentaires divers
- Pour A. TAIEB (CI Dermatologie) la disponibilité de répondre bénévolement est limitée. Il faut aussi trouver des personnes susceptibles de lancer des réseaux de recherche. Il faut arriver à trouver la place des CI par rapport aux Sociétés de spécialités , savoir où il est plus efficace dintervenir. Il est difficile de communiquer aux Sociétés ce qui est fait dans les CI (plusieurs Sociétés dans un CI). Un autre problème consiste à attirer des jeunes. Il est très difficile den motiver pour les faire entrer dans la recherche. La Dermatologie est sinistrée. Il y a étranglement au niveau de la formation des spécialistes. A. TAIEB tire une sonnette dalarme pour tenter de remettre les choses dans le bon sens.
- LINSERM a défini un cadre de travail précis axé sur les interactions chercheurs-cliniciens mais dans le CI Orthopédie-Rhumatologie il y a surtout des cliniciens. Lorganisation de réunions scientifiques de « vulgarisation » napparaissant plus comme une priorité pour lINSERM et lune des priorités concernant la « veille », M. BREBAN (CI Orthopédie-Rhumatologie) se demande où cela va mener. Le CI a pensé à la constitution dun réseau de recherche mais voudrait avoir lassurance dune aide financière.
- Remédicalisation de lINSERM
La limite dâge pour le recrutement de chargés de recherche (CR2) empêche les médecins de se présenter aux concours INSERM (B. STENGEL , CI Néphrologie).
La mobilité se fait difficilement dans le système français, il faudrait lencourager (E. MACYNTIRE , CI Hématologie).
Le problème de la démédicalisation est très grave pour la recherche que lon veut être médicale. De moins en moins de médecins veulent faire un DEA. Pour les attirer vers le DEA et la Thèse, il faut 3 ans dallocations. Il faudrait soccuper durgence de ce problème. Il est souhaité que lINSERM défende cela vis-à-vis de la DGS (M. FELLOUS , CI Génétique).
Pour M.MISRAHI (CI Endocrinologie-Diabète ), il serait très important douvrir des allocations pour les médecins, de défendre des projets de recherche clinique, de développer des appels doffres concernant le « transfert de technologie » pour de jeunes cliniciens.
Les Postes daccueil qui permettent aux PH de faire de la recherche est quelque chose de très important.
Il faudrait que les contacts chercheurs-cliniciens passent par les jeunes. Actuellement il faut au moins un DEA pour accéder aux carrières hospitalières. Une liste dunités INSERM est en cours de réalisation pour établir leur capacité daccueil de jeunes médecins (D.A. VUITTON, CI Médecine interne).
- En ce qui concerne les partenariats, différentes structures participent à la recherche en Psychiatrie : la DGS, LINSERM, lANAES, le milieu clinique. Il existe un problème de définition des compétences de chacun. Les Sociétés sont bien placées pour apporter leur contribution aux cliniciens, lINSERM est bien placé pour la méthodologie de la recherche, la DGS repère les problèmes de Santé publique. Il est cependant difficile de mettre en place des interactions entre ces différents acteurs ( J.M. THURIN, CI Psychiatrie)
Pour le CI Nutrition, A. QUIGNARD-BOULANGE souhaite savoir comment lon pourrait faire évoluer le partenariat avec lINRA ?
- Dans le domaine du handicap la demande sociale est gigantesque et la recherche sous développée, les neurosciences recouvrent deux Commissions scientifiques, à côté de cela la gérontologie nexiste pas. Le principe des Intercommissions est un bon levier dactions ; cela est intéressant sil y a stabilité dans les actions et les missions. Il y a eu une Intercommission sur le handicap mais elle na duré que quatre, ce qui était insuffisant.
Il y a eu des débats internationnaux à lOMS sur la classification des handicaps, à côté de la classification des maladies. Comment faire pour que ce type de débat ait lieu dans nos instances ? (J.F. RAVAUD, CI Médecine de réadaptation)
4 - Les propositions des Comités dInterface
- Maintien des réunions scientifiques
Les Comités dInterface souhaitent que soient maintenues les réunions scientifiques quils organisent.
- Renforcer léquipe danimation des CI et le secrétariat
Il faudrait renforcer léquipe danimation des CI, la logistique (M. FELLOUS CI Génétique), (M. AUBIER, CI Pneumologie), (F. FERRE CI Reproduction humaine), (A. JANIN, CI Anatomie et Cytologie Pathologiques).
- Prévoir une aide financière pour les travaux des CI
Les Comités dInterface souhaitent bénéficier dun budget plus conséquent pour leurs actions et pour la mise en place de projets de recherche.
En France les Sociétés savantes meurent par manque de budget ; les cotisations sont aléatoires, les journaux en difficulté. La seule instance où elles sont reconnues est lINSERM et il faudrait envisager un budget car beaucoup de Sociétés reposent sur le bénévolat qui est quelque chose de très fragile. Il en est de même pour la Société de Génétique et il est difficile dencourager les jeunes à sy impliquer car ils ne sont pas intéressés par le bénévolat. . Cest un réel problème de structure et un appel au secours (M. FELLOUS, CI Génétique).
- Budget de recherche pour les CI en partenariat avec les Sociétés
B.VALLET (CI Anesthésie et Réanimation) demande sil serait envisageable détablir un partenariat INSERM-Société(s) (50 KF chacun) pour que chaque CI dispose dune somme dargent permettant de monter un projet de recherche ?
En réunissant plusieurs comités, en mettant ensemble plusieurs projets de recherche, avec des experts désignés par lINSERM, avec un appel doffres annuel, cela apporterait une nouvelle dynamique entre lINSERM et les Sociétés. . Le Comité dInterface souhaite que lINSERM alloue en partenariat avec les Sociétés, un budget de recherche pour les CI (50 à 100 KF). Ce serait un point très fort.
- Essais européens, aide à la préparation des projets
Il faut encourager cette initiative et favoriser laide à la préparation de projets européens.
B.VALLET évoque le problème des essais européens dans sa discipline ( Anesthésie et Réanimation) dans laquelle il est très difficile dobtenir des crédits européens. Il est aussi difficile davoir les informations sur les appels doffres et laide à la structuration de projets de recherche.
Il faudrait quil y ait au niveau de lINSERM une personne précise susceptible daider à la préparation des projets européens (A.JANIN, CI Anatomie et Cytologie Pathologiques).
- Proposition à lINSERM de bénéficier des Essais cliniques
Les CI proposent à lINSERM de bénéficier des nombreux essais cliniques lancés par les cliniciens et non exploités du point de vue de la recherche
D.A. VUITTON (CI Médecine interne) propose que lINSERM utilise mieux les capacités des Sociétés en particulier en bénéficiant des nombreux essais thérapeutiques lancés par les internistes et auxquels les chercheurs INSERM pourraient participer (échantillons, banques, participation à différents niveaux des recherches)
J.L. VILDE (CI Pathologie infectieuse) propose aussi à lINSERM de participer aux essais cliniques. Il existe un réseau assez solide de microbiologistes, en majorité cliniciens, dont les travaux (cohortes, réseaux...) ne sont pas exploités du point de vue de la recherche. Ils ont besoin dune aide, dun label administratif. Il faudrait envisager des liens entre lINSERM et lindustrie privée pour aider cette recherche.
- Appels doffres
Les Comités dInterface souhaitent que lINSERM relance un appel doffres sur les « Réseaux de Recherche Clinique ».
Pour mobiliser les cliniciens le CI Endocrinologie-Diabète (M. MISRAHI) propose quil y ait un appel doffres « APEX clinique » pour obtenir une réponse très rapide.
- Plus de pouvoir dintervention
Les Comités dInterface nont pas de pouvoir de décision comme les CSS ou les ICSS, ils aimeraient avoir plus de pouvoir dintervention.
Le CI Pédiatrie (C. DUPONT) a individualisé en particulier 2 thèmes de réflexion : « le passage de lenfant à lâge adulte » et le problème du « handicap », et souhaiterait savoir comment lINSERM pourrait favoriser ce type de recherche, et sil ne serait pas possible de flécher des Postes daccueil pour certaines thématiques.
- Rôle de conseil et de soutien, daide à lélaboration de projets de recherche
Les CI souhaitent avoir un vrai rôle de conseil et de soutien pour lapproche de thématiques de recherche, un vrai rôle de pilote pour des projets de recherche (B. VALLET, CI Anesthésie et Réanimation).
Les CI devraient pouvoir aider à lélaboration de projets de recherche ; cela permettrait de susciter des vocations. Dans les infections chroniques, il est nécessaire davoir un suivi de cohortes. Quel est le rôle de lINSERM et du CI dans la prévention et la vaccinologie ? J.L. VILDE (CI Pathologie infectieuse)
- Formation
En ce qui concerne la formation : les ateliers sont quelque chose de très positif quil faudrait cibler sur les ingénieurs et ITA en particulier pour les modèles animaux.
Lanatomie pathologique traditionnelle a vécu, il faudrait valider cette discipline et louvrir à dautres disciplines, organiser lenseignement de lanatomie pathologique aux chercheurs qui sauront ainsi maîtriser la partie clinique et linterprétation
- Internet
Le site web de la SNFMI (Société Nationale Française de Médecine Interne) consacre plusieurs pages au Comité dInterface. D.A. VUITTON (CI Médecine interne) souhaite quil y ait une relation avec le site INSERM.
J.M. THURIN (CI Psychiatrie) souhaite que le site SPEMED (Spécialités Médicales) devienne opérationnel, permettant dimportantes interactions entre lINSERM et les Sociétés de Spécialités Médicales.
Le Directeur Général maintien son soutien à lesprit des Comités dInterface, il y a beaucoup de choses intéressantes mais comment faire redescendre des réponses vers 26 Comités dInterface sans en décevoir certains ? Il faut éviter les doublons. Certaines propositions de comités peuvent aboutir à la préparation de certaines Intercommissions, à des ATC, à une promotion à lexemple du CI Reproduction humaine :
- 1ère possibilité : le CI Reproduction humaine a fait des propositions auxquelles le Directeur Général va répondre lors dune prochaine réunion pour aboutir à une action rapide de lINSERM.
- 2ème possibilité : les réflexions dun CI peuvent aboutir à un projet de création dune Intercommission dans laquelle le CI pourra être représenté. LIntercommission permettra un recrutement de chercheurs donc une augmentation des forces dans la discipline.
– 3ème possibilité : un CI peut susciter la création dune ATC (Action Thématique Concertée) mise en place par le Directeur Général. Le CI est une très bonne base pour préparer les ATC dans lesquelles il sera représenté (ex: CI Nutrition). Par les ATC lINSERM peut procéder à des financements très rapides ne passant pas par des appels doffres. Les ATC peuvent donc être mises en place soit à partir de propositions ponctuelles, soit à partir de propositions dune Intercommission.
Il y a actuellement des ATC Prions, Nutrition, Biothérapie, et il y aura une action ponctuelle sur la Reproduction qui est à discuter. Une ATC sur le vieillissement est à réfléchir en 2002. Cela rejoint de nombreux domaines et pourra faire intervenir la contribution de plusieurs comités.
En ce qui concerne les points abordés par les Comités dInterface :
- Partenariat avec lINRA
Dans lATC Nutrition, où Denis LAIRON représente le CI Nutrition, il y aura un appel doffres avec lINRA. Cest lexemple dun CI qui génère des idées qui génèrent une ATC où des partenariats sont générés. Il faut éviter la superposition des réflexions.
- Le handicap
Pour ce qui concerne le handicap, le groupe SP-SHS doit avoir une interaction avec le CI Médecine de réadaptation car il faut quil y ait débat.
Quant aux Intercommissions, (celle sur le handicap nayant duré que quatre ans), certaines Intercommissions doivent durer plus de quatre ans. Dans lavenir le principe du recrutement sera maintenu mais en étant plus drastique.
- Les réunions scientifiques
Le Directeur Général adhère à lidée de soutenir les réunions scientifiques ; il faut
quelles aient une bonne visibilité, quil puisse en sortir quelque chose.
- La « veille »
Laspect « veille » des réflexions des CI, bien que difficile à définir est important.
- Le problème financier
Le problème financier pour 26 CI nest pas facile. Il va falloir y réfléchir.
- Les réseaux de recherche
Le problème des réseaux de recherche est à redéfinir.
- Les essais thérapeutiques européens
En ce qui concerne laspect « Europe », la démarche entreprise avec J.P. Boissel au niveau de lESF (European Science Foundation) a obtenu une bonne réponse de la part des Comités dInterface. Tenter de générer des essais thérapeutiques dans ce cadre est une tâche extrêmement importante, même si la 1ère année il y aura des déceptions. Il est urgent de continuer à avoir des idées de thèmes dessais thérapeutiques et didentifier des centres en Europe susceptibles de sy impliquer. Il faudra renforcer la cellule Europe à lINSERM.
- Attirer les jeunes vers lINSERM
Un autre point très important : les CI ont une responsabilité très forte pour attirer des jeunes vers lINSERM. En particulier le programme AVENIR doit pouvoir y aider.
- Rôle dans la remédicalisation de lINSERM
Les CI ont aussi un rôle important à jouer dans la remédicalisation de lINSERM. Le Directeur Général propose un renforcement de carrière des médecins en partenariat avec lhôpital, pour permettre aux cliniciens de faire de la recherche.
Une politique à lINSERM na aucun sens dans un contexte où il ny a plus de médecins. Il mettrait en 1er le 6ème PCRD et lidentification à 2 niveaux de jeunes médecins en leur donnant de largent pour susciter leur implication dans la recherche. Les CI ont une position très privilégiée pour encourager cette interaction en identifiant les candidats sur lesquels on doit investir. Le Directeur Général souhaite que les CI lui fasse des propositions dici la fin de lannée.
Il faudrait aussi revaloriser les carrières.
- LAnatomie pathologique
En ce qui concerne lAnatomie pathologique : les génopoles ayant découvert quil fallait des morphologistes, le Directeur Général a proposé que lINSERM reçoive du programme Génopole une somme dont lINSERM se servira pour payer les hôpitaux afin de permettre aux anatomo-pathologistes de travailler dans les unités de recherche. Il souhaite que le CI propose des noms de personnes susceptibles dentrer dans ce programme. LAnatomie pathologique peut y trouver une mise en avant.
En conclusion
Le Directeur Général demande que des propositions viables lui soient faites. Il demande que toutes les propositions soient chiffrées, que les Comités dInterface lui envoient autour des différents points abordés des documents (fiches-résumés) chiffrés, montrant quil y a une certaine retombée.
Dernière mise à jour : mardi 5 février 2002 18:31:38 Dr Jean-Michel Thurin