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H U M E U R J A L O N S

LES VOIES DU SOIGNEUR SONT IMPRATICABLES
 
Les temps ne sont pas éloignés où le diplôme de docteur en médecine, assorti de quelques règles de savoir vivre déontologique d'essence hippocratique, conférait à son titulaire liberté d'expression, latitude de pratique et confiance du malade.
Mais le monde se modifie, la loi se bonifie et la liberté se codifie.
Nous avons dit déjà les précautions oratoires et épistolaires indispensables désormais au confort intellectuel du praticien, cependant que traversee.GIF des Comités veillent à la pureté des mœurs en apposant çà et là leur éthiquette Qualité France.
Les dictionnaires de spécialités, par la vertu d'une accumulation de mises en garde, précautions, contrindications, incidents, accidents, associations dangereuses ou effets indésirables, se transforment en code de procédure pénale à tel point que les risques courus par le médecin vont finir par l'emporter sur ceux qui menacent le patient.
Prenons les psychotropes : nombre d'entre eux sont déconseillés chez les conducteurs d'automobiles. Çà élimine déjà beaucoup de monde mais on s'en abstiendra aussi chez toute femme en début ou en fin de grossesse. Comme une grossesse a pu, à l'insu des prescripteurs, débuter la veille de la prescription, on imagine les dégâts potentiels. Mieux vaut donc y renoncer chez toute femme en âge de procréer. Étant donné que les titulaires du 3ème âge et leurs vieux parents les supportent mal et qu'on n'en donne pas non plus aux enfants, la conclusion s'impose : ces médicaments sont imprescriptibles dans tous les cas de figure si l'on tient à éviter les ennuis. CQFD.
Last (but not least) il faut encore compter avec les radars médiatiques qui enregistrent vitesses de consultation, dépassements d'honoraires, défauts d'éclairage du consentement et autres dérapages incontrôlés.
Alors le temps est peut-être venu de substituer à la thèse, un permis (à points) de conduire une thérapeutique. Les épreuves seraient appréciées par un jury d'administratifs, de généralistes et de chroniqueurs dépourvus de connaissances médicales mais issus de milieux généralement bien informés.
Et tout rentrerait dans l'ordre.

Pierre MOREL



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REVUES ANALYSÉES POUR CE NUMÉRO :
* Acta Psychiatrica Scandinavica, janvier février 1998
* Annals of Pharmacotherapy, 31 (12) 1997
* Archives of Family Medicine, 7 (1) 1998
* Archives of General Psychiatry, janvier-février 1998
* Biological Psychiatry, janvier et février 1998
* Biomedical Letters, 55 (219-220) 1997
* Brain Research, 775 (1-2) 1997
* Clinical Journal of Pain, 13 (4) 1997
* Comprehensive Psychiatry, janvier 1998
* Current Opinion in Psychiatry, janvier 1998
* Depression and Anxiety, 6 (3) 1997, 7 (1) 1998, 7 (2) 1998
* European Neuropsychopharmacology, 7 (4) 1997
* European Psychiatry, 13 : 1, 1-8
* Health Psychology, 17 (1) 1998
* Israel Journal of Medical Sciences, 33 (11) 1997
* Journal of Affective Disorders, janvier et février 1998
* Journal of Clinical Psychopharmacology,
18 : 2 - 8, février 1998
* Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics, 284 (1) 1998
* Journal of Psychopharmacology,
11 (4) 1997, 11 (4-suppl) 1997
* Journal of the American Academy of Child
and Adolescent Psychiatry, 37 (2) 1998
* Lancet, 351 (9099) 1998
* L'Encéphale, janvier-février 1998
* Neuroreport, 9 (1) 1998
* Pharmacology Biochemistry and Behavior, 59 (1) 1997
* Psychiatric Bulletin, janvier 1998
* Psychiatry Research, 77 : 71-78, janvier et février 1998
* Psychopharmacology, 134 (4) 1997
* Psychopharmacology Bulletin, 33 : 647-652, 1997
* The American Journal of Psychiatry, janvier et février 1998
* The British Journal of Psychiatry, janvier et février 1998
* The Journal of Clinical Psychiatry, janvier et février 1997
* The Journal of Nervous and Mental Disease, janvier 1998

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DÉPRESSION N° 15 Janvier/Février/Mars 1999