Santé mentale et Société de l'information
Helsinki 23.08.2002
Nouvelles opportunités pour le public et les patients ?
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Présidente, Mme Pirkko LAHTI, Directrice, Association finlandaise pour la santé mentale, Finlande
– Présentation du domaine "usagers" et analyse des demandes sur Psydoc-France
Monique THURIN, Linguiste, Psydoc, France. commentaire diapos
– Site Internet daide en ligne en Finlande
Teuvo PELTONIEMI, Chef de communication, Fondation A-clinique, Finlande
La télématique permet de déterminer la distance entre deux personnes.
Des questions très variées. Tr ès peu de sites vraiment fonctionnels et professionnels. Le ministère de la santé subventionne ce portail. Ce portail est conçu comme une première aide, fournissant des informations de base sur la santé mentale, addictions et drogues, violence. Les organisations y participent avec leur propre site Internet.
Les questions sont souvent très générales et correspondent à des besoins dinformation. Une information publicitaire à la télévision et dans la presse. Aspect convivialité très important. Il existe également des sites lucratifs. Nous pensons que nous avons une activité très objective qui permet de résister à la concurrence. A partir du moment où lon introduit ces services, cela complique les choses et pose la question de la communauté. Nous navons pas didentification sociale qui permettrait détablir des factures. Comment financer des services qui reposent sur lanonymat ? Question de linclusion dautres langues. Il faudrait associer les services municipaux et de la DASS. Question comment financer dans lavenir, comment associer le service télématique au service conventionnel ?
– Expériences de centres dappels et sites Internet sur le suicide
Michael VILLAMAUX, Psychologue, France
– Une expérience de consultation par e-mail : appui virtuel
Helena PARTINEN, Infirmière, Nyyti ry, Finlande
Depuis 98, ce sont des volontaires qui répondent. La gestion de la messagerie fait partie de la formation des étudiants. A lépoque de la possibilité de cette aide virtuelle, nous navions pas envisagé que beaucoup de demandes se feraient par e-mail. Aujourdhui 57% par e-mail, 32% par téléphone, le reste en visite. Des soirées de permanence sont organisées.
Qui prend contact et pour quelle raison ? Les demandeurs : âge moyen de 18 à 30 ans. Les contacts par téléphone, visite ou mail sélèvent à 400.
Quelles raisons ? Stress, fatigue, dépression, épuisement, problème de vie en couple. Impact sur les études. Problèmes de maladies somatiques, troubles sexuels, difficulté économiques. Importance cette année de la prise de contact des personnes qui parlent de suicide ou dautodestruction.
Depuis 2000, formulaire dévaluation. 70% des personnes se disaient satisfaites du fait quil y ait quelquun qui examine le courrier, qui y réponde, avoir reçu des conseils concrets ou des informations. Satisfaction aussi par rapport à la qualité, la facilité du mail et de lanonymat. Les brochures sont distribuées au début de lannée universitaire aux étudiants. Publications détudiants. Publication de communiqués. Le site Internet a une cellule de marketing et de développement. Au départ, cétait nouveau. Maintenant question de la sécurisation des services, possibilité de discussion en groupe et discussion bilatérale avec véritable expert. Lobjectif est que le service téléphonique puisse être élargi et de mettre en place des groupes informatiques à léchelon départemental. Tout cela est développé avec la fondation universitaire. Rôle préventif.
Discussion
L. FINELTAIN
Beaucoup de patients considèrent les praticiens sur Internet comme des experts très avancés. Dans exemple de M. THURIN, les patients avaient consulté dautres psychiatres.
A. LEFEVRE
Est-ce quil y a une analyse de problèmes posés, qui permettrait dengager des actions de prévention parmi les étudiants ? On a pu mesurer les appels. On pourrait effectivement en tirer des conclusions, autour de la fatigue et de lépuisement. Il y a des plans et des projets.
Mme Pirkko LAHTI : résumé :
Les femmes se tournent vers la télématique pour de laide, les hommes pour de linformation.
Contact pour demande daide. Le défi consiste à trouver la coopération nécessaire au niveau national et international. Diffuser de façon intelligente les informations, en particulier au niveau de la qualité des services. Eviter que laide immédiate soit trop éloignée. Il y a une question morale et éthique. Qui peut fournir de linformation et de laide. Comment faut-il réagir au niveau déontologique. ?
Dernière mise à jour : jeudi 29 août 2002 18:18:57
Dr Jean-Michel Thurin