Fédération Française de Psychiatrie
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The evolution of opiates substitute in France

2nd National Drug Treatement Conference, London, 2004 

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Amphétamines 2 CB Ecstasy
GHB HMB Ice
Kétamine LSD MBDB
PCP Poppers  

 

PCP

PHENCYCLIDINE

 

Classification : Hallucinogène

Dénominations :
PCP, Acide, Angel Dust, Crystal, Supergrass

Chimie

Le PCP est un anesthésique très puissant rapidement absorbé par voie orale, pulmonaire, intraveineuse ou par application locale sur des tissus humides (muqueuse nasale, rectale, vaginale).


Effets
Parmi les effets communément rencontrés, on peut citer : relaxation, incoordination motrice, modification de la perception de l'espace, isolement et mutisme. Si les doses augmentent, on cite un état cataleptique, stupeur, coma, convulsions, crise hypertensive et modification des rythmes cardiaques et respiratoires (évoluant vers la défaillance)

Dans la littérature on a rapporté une incidence élevée de manifestations de violence (dirigée vers soi ou vers autrui) chez les utilisateurs de PCP. C'est une des rares drogues (avec l'alcool) associée de cette façon à la violence.

Un phénomène de "flash-back" est possible (réminiscence chimique des effets longtemps et n'importe quand après la prise).

PCP et maternité
Effets sur le fœtus : risque conséquent de gêne au développement du système nerveux central.

Effets sur le nouveau-né : intoxication et/ou sevrage; troubles neurologiques et comportementaux graves comme des pleurs inconsolables, une irritabilité intense, anomalies posturales, anomalies du tonus musculaire, tremblements, incapacité à coordonner des tâches motrices simples, problèmes sensitivo-sensoriels, microcéphalie.

Effets à long terme : retard du développement, troubles de l'attention et des capacités organisationnelles.

Surdosage
Il se manifeste par des signes cliniques de défaillance cardiaque et respiratoire, voire par des signes de coma (échelle de Glasgow).

Il faut agir avec un maximum de moyen et rapidement :

Maintien des signes vitaux

Aide respiratoire

Correction de l'hypertension

Réduction de l'hyperthermie

Intervention à la physostigmine si tableau anticholinergique le justifie

Si convulsions, utiliser Valium 10 mg IV

Lavage gastrique éventuel si la situation s'y prête. Attention à la possibilité d'aspiration si la personne est comateuse.

Faire attention à la présence éventuelle d'autres psychotropes (alcool, ecstasy).