TABLEAU
PRODUITS PSYCHOACTIFS
INTOXICATIONS
AIGUES
Produit |
Symptômes
physiques |
Symptômes
psychiques |
Cannabis
|
Pupilles
inchangées
Conjonctives injectées
Tachycardie
Hypotension ou hypertension
Sécheresse des muqueuses
Augmentation de l’appétit |
Désorientation
temporo-spatiale
Hyperesthésie sensorielle
Euphorie
Vécu de dépersonnalisation
Rarement hallucinations |
Solvants |
Vertiges
acouphènes
Nausée, vomissement
Tremblements
Ataxie
Dysarthrie |
Etat
d’ébriété : ivresse avec euphorie, excitation
psychomotrice
Hallucinations audio-visuelles |
LSD
Mescaline Psylocibine |
Mydriase
Etat nauséeux
Céphalées
Tachycardie
Hypertension
Tremblements
Incoordination
Hyperthermie |
Troubles
perceptifs : illusions et hallucinations visuelles,
auditives
Dépersonnalisation, déréalisation
Anxiété
Euphorie
|
Cocaïne |
Mydriase
Tachycardie
Hypertension artérielle
Insomnie
Nausée, vomissements
Anorexie |
Sensation
de bien-être
Agitation psychomotrice
Elation, idées de grandeur
Hypervigilance |
Amphétamines |
Mydriase
Tachycardie
Hyperthermie
Céphalée
Hypersudation
Convulsion (risque de rhabdomyolyse) |
Empathogénie :
euphorie, sensation de bien-être, recherche de contact,
logorrhée
Hyperagitation
Hypervigilance
Dans la phase de descente : anxiété, dépression |
Opiacés |
Myosis
Prurit intense
Hypotension
Hypothermie
Somnolence
Attention ! risque d’overdose :
Insuffisance cardio-respiratoire
Hypothermie
Myosis serré bilatéral
Convulsions |
Euphorie,
dysphorie
Ralentissement psychomoteur
Analgésie
Sensation de " flash " |
Barbituriques |
Pupilles
inchangées, rarement myosis
Incoordination motrice
Dysarthrie |
Désinhibition
psychomotrice
Incoordination motrice
Dysarthrie
Confusion intellectuelle |
Benzodiazépines |
Nausées
Vomissements |
Anxiété
Troubles du sommeil
Etat dysphorique ou dépressif
Amnésie rétrograde |
Alcool |
Signes
digestifs (nausée, vomissements, crampes abdominales)
Incoordination motrice : caractéristique –
démarche ébrieuse
Hypotension
Hypothermie et ensuite hypothermie
Céphalées |
Euphorie
puis dysphorie
Confusion mentale
Désinhibition psychomotrice
Troubles perceptifs : hallucinations visuelles,
auditives, tactiles |
INTOXICATIONS
CHRONIQUES
Produit |
Syndrome
de sevrage |
Complications |
Cannabis
|
Pas de syndrome
de sevrage spécifique
Si consommation chronique à forte dose, chez certains
sujets on observe : anorexie, nausées, insomnie,
agitation
|
Intoxication
chronique exceptionnelle
Les psychoses canabiques : tableau
déficitaire (indifférence émotionnelle, baisse de l’efficience
intellectuelle
Le risque d’escalade existe, mais dans une
proportion très faible ; ce risque est dépendant
des facteurs de personnalité.
|
Solvants |
Pas de syndrome
de sevrage spécifique |
Si utilisation
prolongée, détérioration de la mémoire
Pour les solvants inhalés, destruction de la muqueuse
nasale
|
LSD
Mescaline Psylocibine |
Ni tolérance, ni
dépendance physique |
Les phénomènes
de flashback, reviviscence hallucinatoire (dans les
48 à 72 heures après la prise)
Possibilité de
voir apparaître une pharmacopsychose, psychose
chronique d’allure schizophrénique |
Cocaïne |
Pas de syndrome
de sevrage spécifique |
Psychose
cocaïnique
Etat
dépressif ou déficitaire pendant le sevrage
Pharmacopsychose
- soit
psychose interprétative aiguë (délire
interprétatif, à thématique persécutive, anxiété,
auto- et hétéroagressivité), résolutive avec l’arrêt
du produit,
- soit psychose chronique d’allure schizophrénique,
révélation d’une psychose préexistante.
|
Amphétamines |
Tolérance rapide et
marquée
Forte dépendance psychique
Très faible syndrome de sevrage physique (quelquefois des
myalgies, douleurs abdominales, frissons, fatigabilité)
Troubles du sommeil
Humeur dépressive, irritabilité
|
Pharmacopsychose
- soit psychose
interprétative aiguë (délire interprétatif, à
thématique persécutive, anxiété, auto- et
hétéroagressivité), résolutive avec l’arrêt du produit,
- soit psychose
chronique d’allure schizophrénique, révélation d’une
psychose préexistante.
|
Opiacés |
Pharmacodépendance
physique et psychique très forte
Syndrome de sevrage typique (crampes abdominales et
musculaires, douleurs diffuses, sueurs, céphalées, angoisse,
tremblements, tachycardie, diarrhée)
Apparaît a J2 et J3, dure entre 7 à 10 jours.
|
Complications
infectieuses (abcès, phlébites, endocardite, hépatite, VIH)
Dégradation de l’état physique général
Chez les femmes : aménorrhée, accouchements
prématurés
Chez le nouveau-né : dépression respiratoire
|
Barbituriques |
Pharmacodépendance
rapide
Syndrome de sevrage : anxiété, irritabilité, crises
convulsives
Les symptômes disparaissent entre 5 à 7 jours
|
Somatiques :
troubles digestifs, amaigrissement, troubles
neurologiques : vertiges, pertes de connaissance,
dysarthrie
Psychiatriques :
trouble du caractère, ralentissement intellectuel, trouble
amnésique
|
Benzodiazépines |
Syndrome de sevrage
mineur et majeur, en fonction de la durée de l’intoxication
(nausée, vomissements, céphalées, tremblements) |
Troubles du sommeil,
anxiété, troubles amnésiques rétrogrades |
Alcool |
Syndrome de sevrage
typique : troubles digestifs, convulsions, tremblements,
pouvant aller jusqu’au tableau clinique d’un delirium
tremens |
Altération des
fonctions cognitives, ralentissement idéomoteur, amnésie |
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