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   Dr. Dan VELEA

 

Base Données COCAINE                                                                                                                               

Introduction Botanique Historique
Présentation Effets Usage 
Prise en charge Crack  

 

EFFETS


La cocaïne est un stimulant. Elle provoque un flash jouissif plus intense que l'héroïne mais moins que le crack. Le cocaïnomane est dans une période d'euphorie pendant la montée et se sent confiant et en forme. Pendant la descente, il reste assez sûr de lui et ne ressent pas d'état de déprime comme dans les consommations d'héroïne ou de L.S.D. A l'issue des effets qui peuvent durer jusqu'à 2 heures suivant les doses, le cocaïnomane retrouve une capacité physique relativement normale.

Le produit cause une vasodilatation (produisant une sensation de chaleur) et une bronchodilatation.

À fortes doses :

Hyperthermie
Pouls et la pression sanguine augmentent
Appétit diminue
Fatigue diminue
Augmentation de la nervosité et de l'anxiété
Insomnie

La cocaïne inhalée peut causer des dommages (inflammations et perforations) à la paroi nasale ou de l'irritation nasale.

À long terme, les utilisateurs se plaignent souvent d'une réduction de la performance sexuelle ou de la libido. Chez la femme, peuvent être observé irrégularité menstruelle ou disparition des règles.

Certains utilisateurs présentent une augmentation des risques convulsifs.

On observe souvent l'apparition de comportements de méfiance, de paranoïa. Parfois, l'utilisateur présente les symptômes d'une pharmacopsychose similaire à celle des amphétamines (avec délire paranoïde).

La cocaïne pourrait, via des mécanismes impliquant certains neurotransmetteurs, provoquer une fragilité plus grande des utilisateurs chroniques à la dépression (un effet que certains chercheurs croient persister après l'arrêt de consommation).

L'usage de la voie parentérale ( seringues) est associé, comme avec l'héroïne, à diverses pathologies qui ne sont qu'indirectement liées à la substance: hépatite, SIDA, abcès, infections, cicatrices.

L'usage de la voie pulmonaire est associée à des problèmes respiratoires ( bronchites, asthme, cancer)

La tolérance et la dépendance s'installent progressivement mais une cure peut résoudre la dépendance physique plus rapidement qu'avec des consommations d'héroïne.

Suivant le régime des prises, c'est après plusieurs mois de consommations (4, 6 ou plus) que la dépendance physique s'installe.

Les cas de surdose sont moins fréquent qu'avec l'héroïne mais peuvent se produire.

La cocaïne est un des psychotropes, avec la nicotine, produisant les plus fortes dépendances psychologiques.

Tolérance
La tolérance survient très rapidement, au cours d'une même consommation. Après une dizaine d'heures d'utilisation, l'utilisateur ressent beaucoup moins les effets de nouvelles doses. Cette tolérance ne persiste pas au-delà de quelques heures: après 24 heures d'abstinence, l'utilisateur retrouve sa sensibilité initiale au produit. On a aussi observé chez l'habitué l'apparition d'une tolérance aux doses qui lui permet de consommer des quantités de cocaïne qui seraient mortelles chez des utilisateurs novices.

Cocaïne pendant la grossesse
Pendant la grossesse, la cocaïne augmente les risques de décollement placentaire, d'avortement et d'accouchement prématuré.

Les nouveau-nés de mères cocaïnomanes peuvent avoir un poids inférieur à la moyenne, et être de plus petite taille.

On a aussi rapporté des problèmes d'alimentation du nouveau-né, des manifestations anormales à l'EEG (électroencéphalogramme), des convulsions et des malformations urogénitales.