Examens
paracliniques
Plusieurs examens de
laboratoires doivent être pratiqués pour le diagnostic biologique de
l’alcoolisme chronique.
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VGM
– volume globulaire moyen
– une élévation pathologique du VGM s’observe après quelques
mois de consommation chronique et régulière d’alcool. Cette
macrocytose n’est pas spécifique de l’alcoolisation ; on
peut la rencontrer dans différentes pathologies digestives –
résection, maladie cœliaque. |
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Gamma
GT – est une enzyme
membranaire. Les valeurs sériques normales sont inférieures ou
égales à 28 UI/litre chez la femme et 38 UI/litre chez l’homme.
Contrairement au VGM, l’augmentation du gamma GT survient assez
rapidement et sa normalisation lors de l’abstinence est réalisée
dans un délai assez court. Le gamma GT peut varier de manière
pathologique lors des hépatites virales ou médicamenteuses,
pancréatites, diabète, prise de médicaments (anticonvulsivants,
antidépresseurs). |
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Transaminases
– ASAT et ALAT
– leur élévation étant témoignent d’une lyse des
hépatocytes. |
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Bilan
lipidique – surtout les triglycérides
- pour des taux supérieurs à 10mmol/l, valeur prédictive de
risque de pancréatite aiguë. |
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CDT
– carbohydrate
déficient transferrin – est un nouvel indicateur biochimique
fiable, sensible et spécifique de la consommation d’alcool. son
utilité est remarquable dans les cas ou les autres indicateurs –
VGM ou gamma GT – ne sont pas modifiés lors de l’intoxication
alcoolique (25% des patients alcoolodépendants auraient des taux de
gamma GT normales). |
Il faut noter que la normalisation de ces marqueurs lors de l’arrêt de
la consommation d’alcool est un excellent élément diagnostic. |